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  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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21 mai 2016 6 21 /05 /mai /2016 13:50
Bohren und Der Club Of Gore au Beursschouwburg, Bruxelles, le 18 mai 2016

Bohren und Der Club Of Gore au Beursschouwburg, Bruxelles, le 18 mai 2016

BOHREN UND DER CLUB OF GORE , belle et sombre est la nuit...

Le billet de JPROCK :

Bohren und Der Club Of Gore est un groupe culte qui fait partie de mes quinze groupes favoris de l’histoire du rock tous genres confondus.
Formé en 1994 et issu de la scène metal le band change totalement d’orientation et propose une musique sombre proche de l’ambient et qu’ils qualifient eux mêmes de « doom-ridden Jazz music »
Hormis sur les premiers albums Gore Motel et Midnight Radio le saxophone envoûtant de Christof Clöser est omniprésent dans l’oeuvre de Bohren et ajoute une touche majestueuse à leur musique minimaliste et atmosphérique.
Ce soir je les voyais pour la deuxième fois et la salle du Beursschouwburg en configuration debout / assis est bondée lorsque le groupe monte sur scène peu après 22h et dans la quasi obscurité comme à l’accoutumée.
Car BundDCOG ne joue qu’à la tombée de la nuit…
Les trois ombres s’installent sur scène et la musique paraît dense et majestueuse, d’une noirceur magnifique à vous retourner l’âme.
De temps à autre Christof Clöser ( saxophone, vibraphone, fender rhodes, piano) adresse quelques mots au public dans un français quelque peu approximatif mais avec une jolie touche de charme et d’humour…noir bien sûr.
Morten Gass ( batterie, keys, baritone guitar) et Robin Rodenberg ( double base, drums) dont on distingue parfois les visages dans un faible halo de lumière resteront eux muets durant tout le set.
Mais peu importe, la musique suffit à elle même, superbement aérienne et belle à pleurer.
Normal que le groupe , réduit à un trio depuis le départ de Thorsten Benning fin 2015 après vingt -cinq ans de bons et loyaux services, joue dans la semi obscurité car durant un

concert de BundDCOG on ferme les yeux et on part très vite pour un voyage introspectif dans les limbes de notre esprit.
Un trip intérieur dont on ne ressort pas intact, une méditation solennelle empreinte de noirceur et de mélancolie à vous couper le souffle.
C’est beau, c’est majestueux et renversant de subtilité.
Certains de leurs détracteurs peuvent trouver cette musique trop simple à jouer, trop lente et répétitive et c’est bien leur droit, mais à ceux là je dirais de baisser la lumière et de poser « Piano Nights » sur la platine et de se laisser porter par leur ressenti en faisant abstraction de toute analyse technique et rationnelle.
Peut-être resteront ils malgré tout insensibles à cette musique géniale et unique mais peut être aussi que la magie opérera comme elle a opéré sur moi un soir de 2012 à l’écoute de « Nightwolf » et de sa vidéo hypnotique en noir et blanc où l’on suit cette voiture solitaire perdue sur une route sinueuse et enneigée.
Depuis je voue un culte absolu à ces trois allemands originaires de Rhénanie du Nord - Westphalie qui ont su bâtir un univers unique et immédiatement reconnaissable pour l’auditeur averti.
Le concert de ce soir fut à nouveau magistral comme à chacune de leurs visites, je ne peux rien écrire de plus, sinon que la prochaine fois qu’ils poseront leurs valises chez nous, tentez l’expérience d’un concert pas comme les autres et venez gonfler les rangs des admirateurs inconditionnels du trio allemand.
Mais attention, lorsque l’addiction vous prend, elle ne vous lâche plus, et il n’y a pas d’antidote…

texte et photos : JP Vanderlinden aka JPROCK THE DARK FEATHER

Bohren und Der Club Of Gore au Beursschouwburg, Bruxelles, le 18 mai 2016
Bohren und Der Club Of Gore au Beursschouwburg, Bruxelles, le 18 mai 2016
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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 19:53
Brussels Jazz Marathon: Man On Fire and The Soul Soldiers au Théâtre Marni- Ixelles, le 20 mai 2016

Brussels Jazz Marathon: Man On Fire and The Soul Soldiers au Théâtre Marni- Ixelles, le 20 mai 2016

De la Place Fernand Cocq au Marni il suffit de descendre la Chaussée d'Ixelles, il ne te faut pas plus de 10'.

Le concert de Man On Fire and The Soul Soldiers est annoncé à 21h, les premiers mouvements sur scène s'observent 20 minutes plus tard, pas trop tôt!

Man On Fire and The Soul Soldiers est l'enfant de Selim Miles Boudrâa ( vocaux, sax et pas de danse) , également actif au sein de Six Ways to Fun, du Swingalicious Big Band, du I.L.G ( International Latin Group) ou du groupe d' Adalberto Dominguez ( ce qui lui a valu l'honneur de la presse suite à ses démêlés rocambolesques avec les flics d'Anvers).

En attendant son arrivée, les copains engagent un instrumental dégoulinant de funk, histoire de divulguer au public, venu en masse, de quoi il va retourner ce soir.

Les copains ont un nom?

Le grand Maayan Smith ( winner of the Toots Thielemans Jazz Award il y a quelques années) au sax, il dirige la section de cuivres/ Simone Schirru, qu'un jour tu as croisé aux côtés de Conny Schneider, à la guitare/Elvin Galland : Fender Rhodes/ Ben Téqui toi aux drums/ Dorian Palos ( Glü) à la basse et ce soir, le duo Antoine Colin à la trompette et Raphaël Robbyn au trombone.

Quelques mesures de la seconde plage sont tricotées, elles sentent bon la sueur noire, et vlan, voilà Selim qui a repéré une dizaine de spectateurs assis tout au fond du bar, amenez-vous braves gens, pressez-vous face à nous, sitting at the back is not the right way to listen to funk music, 'Get Up Offa That Thing' de papa James est absolument irrésistible.

Trois petites nanas, mignonnes à croquer, ont entamé un ballet pas niais à tes côtés, elles ne vont pas interrompre leur séance de fitness pendant la durée entière du show, en se relayant pour le ravitaillement.

Solide solo de sax, relayé par la guitare de Simone ( tu prononces simoné) pendant l'engagé ' Money debt and co.', le petit Selim se démène comme un beau diable en hurlant You got to pay that tandis que la rythmique cimente une base en béton triplement armé.

Je dédie la suivante à tous ceux dont l'épiderme montre des traces d'érythème polymorphe rien qu'à l'idée de devoir aller bosser, ' 'Working for the boss, man' .

Tu dis, Marion, tu as déjà entendu la tirade ..you, sexy motherfucker...quelque part, euh, où promènes tu ta mini-jupe?

A new composition, on prépare un successeur à notre premier EP, this one is called 'Too much'.

Rien de mieux que le rhythm'n'blues à la Mr Dynamite pour mettre l'ambiance, Raphaël se la joue Fred Wesley pendant get yourself together et remue sur ce funky soul.

T'avais juré de ne pas mouiller tes aisselles, c'est râpé, elle va encore te demander de changer de spray!

It's getting hot in this place, je me débarrasse de la cravate et je vous concocte une ballade, histoire de vous ménager.

Après s'être noyé dans le bleu de ses yeux il reprend les armes, this one is called 'War'.

Non, pas le tube d'Eric Burdon and War, mais un titre tout aussi virulent.

Enchaînement huilé sur un nouveau funk visqueux entrecoupé d'un break électoral avant la présentation de la smala.

' The believer' illustre à merveille les talents de Signor Schirru ( tu prononces chie roux).

Soul power rules again avec la suivante qui pompe allègrement, you know baby I got what you need and what you got is what I need...résultat, tout le monde est content!

Vous n'en avez pas assez, well, listen, Brussels ' We will give you some soul' et quand on vous aura tout donné on se tire pour vider quelques bières.

Goodnight, kids!

Personne n'a bougé d'un poil, revenez, bande de .... (au choix)!

Un rappel, ok, requests?

Kennedy Boulevard, Vous les Femmes, La plus belle pour aller danser, Rode rozen voor Sandra ... fusent, ce sera celle qu'attendait la petite Muriel, 'Sex Machine' et ses figures suggestives et second degré.

Comment était le bridge?

Suis pas dentiste, fieu!

Le 26 juin à la Maison de la Création, Laeken!

Merci à Selim pour la setlist:

Shaft In Africa - Get up offa that thing (jb) - Money debt & co - Working for the bossman -Too Much Get up and drive your funky soul (jb) - Drown in the blue - War - Don't get the funk outta here - The Believer - My Thang (jb) We Will Give You some soul

Sex machine (jb)

Voici la liste, excepté celles d'oncle James, toutes les chansons sont mes compos !

Brussels Jazz Marathon: Man On Fire and The Soul Soldiers au Théâtre Marni- Ixelles, le 20 mai 2016
Brussels Jazz Marathon: Man On Fire and The Soul Soldiers au Théâtre Marni- Ixelles, le 20 mai 2016
Brussels Jazz Marathon: Man On Fire and The Soul Soldiers au Théâtre Marni- Ixelles, le 20 mai 2016
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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 09:10
Brussels Jazz Marathon: MoHa - place Fernand Cocq - Ixelles, le 20 mai 2016

Brussels Jazz Marathon: MoHa - place Fernand Cocq - Ixelles, le 20 mai 2016

Mai signifie la fête du jazz à Bruxelles, depuis plus de 20 ans, le successeur du Jazz Rally, et de son petit crocodile vert, le Brussels Jazz Marathon offre aux bruxellois, aux expats et aux touristes ébahis, trois jours de concerts gratuits ( indoor ou outdoor).

Pour ouvrir le week-end, tu as choisi la place Fernand Cocq où un tout jeune combo de la capitale, MoHa, est chargé de servir de hors-d'oeuvre à un menu des plus copieux ( 250 concerts!).

MoHa.

Non il ne s'agit ni d'une entité faisant partie de la commune de Wanze, ni d'un club d'athlétisme, ni du groupe norvégien pratiquant un brutal prog nécessitant l'absorption de 2 litres de Badoit, MoHa se définit comme un pop/jazz combo ouvert à toutes les influences.

Line-up: Morgane Mathieu - voice, synthé/ Nils Hilhorst - guitar / Matteo Mazzu - bass et Guillaume Malempré - drums.

Moyenne d'âge?

Fraîche sortie de l'adolescence!

'Shelter', un groovy jazz pop ouvre, wah wah en évidence.

Le truc te fait penser à Sofie , tu sais la nana ( Sofie Verbruggen) qui avec Fred Bekky et Bob Bobbot ,des Pebbles, avaient formé le disco/jazz combo Trinity.

C'est plutôt sympa et mélodieux à la But Bacharach.

'Put a light on me' passe d'une séquence vigoureuse vers un passage plus sensible et séduit les nombreux copains, copines et parents s'étant tapés Ixelles pour applaudir MoHa.

De l'inutilité des murs, 'Walls', a country is no nation...., toujours aussi smooth, mais légèrement scolaire!

La guitare prend des accents rock sur ' Looking for the perfect girl', manifestement Nils ( qui s'amuse également avec un propre trio) apprécie aussi bien Santana que Pat Metheny.

Le quartette enchaîne sur un titre dramatique, quelque peu trahi par l' anglais hésitant de la souriante Morgane.

Une toile de fond électro tapisse ' If you're ready' qui groove gentiment.

On passe à une composition plus récente,' Have you ever' , qui évoque de vagues souvenirs de Matt Bianco ou Swing Out Sister, mais la route risque d'être longue avant d'atteindre le niveau de ces groupes qui, eux aussi, mixaient influences jazzy et pop.

La guitare tire à nouveau son épingle du jeu même si on se pose certaines questions, les improvisations de Nils ne seraient-elles pas plus judicieuses au sein d'un groupe de blues ou de genuine jazz?

Le prochain morceau s'appelle 'The Mask', tu prononces maske, sans le e, fillette!

Un blues à situer dans les champs de coton après une tempête succède au masque puis 'One word' retourne vers les sonorités chill jazz.

On termine par ' I let my fish die', qui n'est pas le morceau préféré de Gaia.

Plaisant, pas transcendant!




Brussels Jazz Marathon: MoHa - place Fernand Cocq - Ixelles, le 20 mai 2016
Brussels Jazz Marathon: MoHa - place Fernand Cocq - Ixelles, le 20 mai 2016
Brussels Jazz Marathon: MoHa - place Fernand Cocq - Ixelles, le 20 mai 2016
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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 08:32
Nuits Botanique - MOGWAI " ATOMIC " au Cirque Royal, Bruxelles, le 20 mai 2016

Nuits Botanique - MOGWAI " ATOMIC " au Cirque Royal, Bruxelles, le 20 mai 2016

Florian Hexagen analyse...

Au final, la performance d'"Atomic", ce ciné-concert (très politique) des Ecossais de Mogwaï basé sur le thème du nucléaire et de l'atome, assénée hier soir au Cirque Royal, comportait trop de défauts pour que l'on puisse se montrer réellement enthousiaste à son propos: puissance sonore mal adaptée à la projection du film (parfois à la limite du supportable), absence de sous-titrage en anglais dommageable pour la compréhension des dialogues, groupe totalement figé ou presque, avec par conséquent la désagréable impression que tu en aurais presque mieux profité en visionnant le DVD chez toi tranquille pénard. Encore une fois, si cet album n'est définitivement pas leur meilleur, il contient quand même quelques bonnes perles post-rock-electro, même si on est loin de la puissance des concerts des années précédentes. Bref, hormis quelques bons passages (dont 2-3 montées synonymes de déflagrations plutôt bien foutues), voici une tournée que l'on ne conseillera pas forcément. Autre chose aussi, et là pour le coup, un vrai coup de gueule: putain, mais c'est quoi ces prix pratiqués par les salles subventionnées depuis quelques années??!!

Même avec un salaire moyen, quand on voit ce que coûte désormais un concert à l'AB ou au Botanique, on en vient sérieusement à y réfléchir à 2 fois... hier c'était donc 29 euros, pour un groupe qui a joué 1h00-1h15, sans première partie.

Soit 3 soirées au Magasin 4, qui lui va faire jouer 3 groupes.

Alors OK, on va dire que la situation n'est pas comparable, mais quand on est une salle autant subventionnée, pratiquer des prix aussi élevés alors que l'on est censé amener la culture à tous, d'autant plus quand on fait jouer un groupe aussi engagé que (semble l'être) Mogwai, ça fait vraiment mal au cul.

Et c'est de pire en pire...

photos- Samuel Letecheur - concert monkey

Nuits Botanique - MOGWAI " ATOMIC " au Cirque Royal, Bruxelles, le 20 mai 2016
Nuits Botanique - MOGWAI " ATOMIC " au Cirque Royal, Bruxelles, le 20 mai 2016
Nuits Botanique - MOGWAI " ATOMIC " au Cirque Royal, Bruxelles, le 20 mai 2016
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18 mai 2016 3 18 /05 /mai /2016 13:44
Nuits Botanique: Porches, Frankie Cosmos à la Rotonde du Botanique, le 18 mai 2016

Nuits Botanique: Porches, Frankie Cosmos à la Rotonde du Botanique, le 18 mai 2016

Bird on the Wire:

"February 2016 marked the much-anticipated release of Pool; Porches debut full-length for Domino and a major step forward for him—as an evolving singer/songwriter, and as a nascent producer. Written and recorded almost entirely in the Manhattan apartment he shares with his partner and frequent collaborator, Greta Kline a.k.a Frankie Cosmos..."

Il n'est donc guère étonnant de les voir partager l'affiche de la soirée.

20:30' une Rotonde, infestée de jeunes gens branchés, attend l'arrivée de Greta Simone Kline, 22 piges, en paraît 17, la gamine issue des amours de Kevin Kline et de Phoebe Cates.

Pour se produire sur scène, elle a adopté l'identité de Frankie Cosmos après avoir été Ingrid Superstar et Bécassine Laplante.

Ce soir, accompagnée de copains, elle vient nous présenter son dernier album, 'Next Thing' et 28 autres charmantes comptines.

Greta, tu oublies Garbo, pas le même look, est flanquée de David Maine à la basse et backings, de Lauren Martin, une jeune personne pusillanime, aux claviers et backings et de Luke I speak French Pyenson, aux drums.

Hi, we're Frankie Cosmos, thanks for coming.

Quoi, JP?

On va assister à une Chiro party ... bien possible, euh t'as vu la playlist de David est riche de 46 titres!

Mazette!

Une courte intro ' Correctly' suivie sans pause par ' Floated in', bienvenue dans l'univers anti-folk enchanteur de Frankie Cosmos.

Durée moyenne d'une plage, 112 secondes!

Tu penses aux Moldy Peaches, à Pavement avec des couettes ou à Herman Düne, la potion est fraîche, revigorante et acidulée.

Tu cherches une cure de jouvence, oublie la thalasso ou les oligo-éléments, essaye Frankie!

Voici 'If I had a dog' et 'Sinister' et vous l'avez probablement oublié, we're called Frankie Cosmos, 'Fool' is an older song.

Toujours en mode ensoleillé et mutin, elle attaque ' Too dark' en invitant trois membres de Porches à entamer une chorégraphie fancy-fair du village sur un morceau de 24 secondes 7 dixièmes.

It's our first time in Europe.

On sait que tu vas aimer la salle, Greta, ne le dis pas, elle l'a formulé puis attaque a song about touring ( 'Tour good'), suivie par un college rock remuant et la ballade sucrée ' Outside with the cuties'.

Ils sont extrêmement cute, on se demande d'ailleurs comment papa et maman ont donné un bon de sortie à la timide Lauren, qu'on entend à peine.

C'est l'heure de la messe, une génuflexion s'impose, basse et drums s'amusent, 'Is it possible'?

Oui, tout est possible, ce soir!

' Sappho' ( 1:53), 'What if' ( 2:22), 'Embody' ( 1:42) en enfilade !

J'ai une blague, kids...

Pas salace, on espère?

In America we eat two eggs for breakfast, in France one is in oeuf!

Malicieuse petite et groupe touchant.

On continue, plus de blagues because the situation in Belgium is a bit complicated, sur le papelard: ' Buses splash with rain' , 'Leonie', 'Field day' et ses harmonies à 3 voix.

Oui, Luke?

Il reste sept minutes.

Fine, time in oeuf for three more songs!

Elle abandonne la guitare et agrippe le micro, attaque ' I do too' puis 'Young' .

Le batteur profite d'un temps mort pour nous immortaliser sur son Samsung, on achève le voyage avec' O contest winner'.

50' frivoles, pendant lesquelles tu as retrouvé la grâce de l'adolescence!

Porches.

Le projet d' Aaron Maine, qui vient de sortir un second album, 'Pools', sous le patronyme Porches.

A cinq sur scène: Aaron Maine ( crooning voice, guitar) - Cameron Wisch ( drums) - Kevin Farrant ( guitar) - la blonde Maya Laner ( bass, keys, backings) et Seiya Jewell ( keyboards)!

Ils débutent avec 'Glow' , de la synth pop nonchalante et raffinée, aux arrangements hyper soignés.

'Forgive' est plus ancien mais tout aussi indolent, ce mec peaufine le produit pour en gommer toute imperfection, un peu à la manière de Hall and Oates dans les late seventies, early eighties.

Aaron présente d'ailleurs une touche Robert Palmer dans son look étudié.

D'une voix grave: this place is amazing!

Encore un!

Il revient au dernier enregistrement avec ' Mood'.

Maya délaisse la basse, passe derrière les touches, 'Hour' est lancé.

Le ton reste à la mélancolie et au détachement.

Dance music, yes, mais pas question de suer!

Tout l'album a été conçu dans la piscine, affirme l'affecté jeune homme, t'es pas obligé de le croire!

Voici l'aquatique 'Braid' suivi par 'Be apart' toujours en mode synth pop d'où les couleurs vives ont été bannies.

Il prend la pose pour Rodin!

Commencez 'Under water' sans moi, svp!

Le temps de me sécher avec la serviette de bain Yves Delorme et je saute dans la voiture.

Pas une plébéienne, a smart 'Car'.

Suivi par 'Shaver', finalement son cocktail nous ramène vers le soulful, funky pop jazz à la Curiosity Killed the Cat ou Johnny Hates Jazz, voire Lotus Eaters et autres adeptes de sophisti-pop, c'est joli, lisse et asexué.

Après avoir singé le penseur il s'essaye au yoga, Cameron lance 'Security', chanté d'un timbre déformé.

La suivante émane du premier album, 'Headsgiving' .

Plage achevée, la Rotonde a droit à un thank you blasé avant ' 'Skinny trees', une plage plus cinglante.

What time is it?

Bon, encore trois, ne vous avisez pas de réclamer un rappel, I hate this bullshit.

La première, 'Pool', la seconde 'Prism'.

Shocking, Jean- Christophe, beurré pas salé, et sa nana, Bernadette Scoubidou, se hissent sur scène et entament un pas de danse grotesque avant de se tirer vers le bar, les musiciens restent stoïques et achèvent la soirée par 'After glow'.

Next Pool party: London, le 24 mai!

photos: jp daniels - concert monkey

Nuits Botanique: Porches, Frankie Cosmos à la Rotonde du Botanique, le 18 mai 2016
Nuits Botanique: Porches, Frankie Cosmos à la Rotonde du Botanique, le 18 mai 2016
Nuits Botanique: Porches, Frankie Cosmos à la Rotonde du Botanique, le 18 mai 2016
Nuits Botanique: Porches, Frankie Cosmos à la Rotonde du Botanique, le 18 mai 2016
Nuits Botanique: Porches, Frankie Cosmos à la Rotonde du Botanique, le 18 mai 2016
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18 mai 2016 3 18 /05 /mai /2016 09:21
Quentin Dujardin invite Ialma - Centre Culturel de Ciney , le 18 mai 2016

Quentin Dujardin invite Ialma - Centre Culturel de Ciney , le 18 mai 2016

Line Up :
Quentin DUJARDIN : Guitares
Olivier HERNANDEZ : Harmonica
Fred MALAMPRE : Percussions
Boris SCHMIDT : Contrebasse

Setlist :
01.Le Silence des Saisons. (*)
02.Madagascar. (*)
03.Renaissance. (*)
04.Blue In Green. (&)
05.Dany On The Road. (*)
06.Marc & Farouk. (*)
07.Petit Modave. (*)
08.Bill. (£)
Featuring IALMA :
09. Compostela. (*)
10.Alen.
11.Jota.
12.Notte Scura.
13.Entrada DE Seran.
14.Alfonsina.
15.Ialma en Festa.
16.Maneo.

(*) « Le Silence des Saisons »
(&) « Kind of Blue » Myles Davis Cover
(£) « Aigabani » Kalaban Coura

Dernier rendez-vous de la saison culturelle dans la capitale condruzienne qui ouvrait ses portes et son espace scénique à Quentin Dujardin, l'enfant du pays. Né à Dinant en 1977, Quentin est devenu très tôt une figure marquante du paysage guitaristique belge de par son talent, sa versatilité et sa qualité d'écriture. Sa musique est mâtinée de toutes les influences sociales et culturelles qu'il rencontre dans sa vie ainsi qu' au cours de ses pérégrinations « on the road », toujours à la recherche de nouveautés, d'autres courants, d'autres sonorités qui constituent son riche bagage musical. L'enfant de Durnal nous propose une soirée en deux temps, la première partie du concert sera consacrée presque exclusivement à la présentation de son nouvel album intitulé « Le Silence des Saisons » . Voici ce qu'il déclare lorsqu'on lui demande comment il a abordé l'écriture de ce dernier opus en date :
« J’aime les choses lentes. Une respiration à l’air du bois, le bruit de la rivière. Sans doute ce qu’il reste de sacré à l’heure de la vitesse. La foi ne m’a jamais quitté comme ma guitare qui semble avec le temps ressembler à un vieil arbre qui me remplit l’âme au toucher. J’aime m’en éloigner pour y revenir comme cette chose immuable qui nous habite : la Vie.»
C'est empreint de cette philosophie que l'homme écrit, assemble, arrange, harmonise et compose lorsqu'il est chez lui à Marchin. Chaque morceau est ciselé, peaufiné, précis comme un plan de fusée spatiale et chacun des auditeurs, venus l'écouter presque religieusement, trouvera toujours à un moment donné, une ligne musicale, une phrase, un son plus accrocheurs qui captera son âme.
L'homme sait s'entourer, et le trio qui l'accompagne ce soir ne déroge pas à la règle, c'est du grand art. Qu'on aime le genre ou pas, personne ne pourra renier les qualités musicales des acteurs qui tissent lentement la trame de notre voyage sonore vers la Galice. C'est en effet accompagné d'un quatuor féminin de choc que s'ouvre la seconde partie du spectacle. En invité de marque, quatre Galiciennes de l'ensemble vocal « IALMA » se joignent à la fête. Formé à Bruxelles il y a plus de 10 ans par Magali MENENDEZ, Marisol PALOMO, Veronica et Natalia CODESAL ainsi que de Naria ALDAO, ces dames sont les ambassadrices en Belgique de l'identité espagnole en général et galicienne en particulier. Elles chantent l'héritage d'un passé transmis par leurs parents et leurs grands-parents : les années de l'immigration, le Franquisme mais aussi les jours meilleurs. Elles sont quatre, vêtues de noir à chanter de magnifiques mélodies sur la scène qui leur appartient. « Compostela » nous fait ressentir le changement de culture entre la francophonie et l'Espagne lors du passage des Pyrénées et nous ferons même un petit détour par l'Italie avec le très pétillant « Notte Scura » une tarentelle écrite par Lucilla Galeazzi. Magnifique ensemble vocal, qui s'écoute plus facilement que le flamenco car à mon humble avis, plus doux aux oreilles. Très bel hommage à Alfonsina Storni , la poétesse Argentine qui, se sachant condamnée, devance la maladie et disparaît dans la Mar del Plata ou elle s'enfonce lentement et se laisse emporter.
Moi aussi, je me suis laissé emporté par cet ensemble multiculturel qui a fait de ces deux heures de spectacle, un plaisir pour les oreilles et un ravissement pour le coeur et l'âme dans ce monde qui ne tourne plus très rond…

Mitch « ZoSo » Duterck

Quentin Dujardin invite Ialma - Centre Culturel de Ciney , le 18 mai 2016
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16 mai 2016 1 16 /05 /mai /2016 17:56
AC/DC festivalweide  Werchter- le 16 mai 2016

AC/DC festivalweide Werchter- le 16 mai 2016

Live Nation

AC/DC électrise Werchter et fait taire les esprits chagrins !

Le billet de JPROCK :

16 mai 2016, plaine de Werchter.
Le site est bondé et dans quelques secondes le meilleur groupe de hard de la planète va monter sur scène.
Bien sûr Brian a jeté l’éponge pour cause de surdité , Malcom soigne sa démence et Phil Rudd se débat dans des problèmes de justice, mais qu’importe AC/DC a été royal et les remplaçants à la hauteur de la légende.
On peut même affirmer sans exagérer que ceux-ci ont apporté au groupe un coup de booster et de fraîcheur.
Comme quoi ce qui pour certains a été ressenti comme une catastrophe, s’est transformé finalement pour la majorité des spectateurs en un concert d’anthologie, un collector dont on reparlera dans longtemps avec un petit sourire aux lèvres pour ceux qui y ont assisté.
Et tant pis pour les autres…
Car il faut bien dire ce qui est : Axl Rose a été excellent de bout en bout.
En toute humilité ( eh oui ! ) et avec une efficacité redoutable , il interprète avec brio les titres de Bon et de Brian en y mettant sa touche personnelle.
Pas d’esbroufe ni de mégalomanie, Axl s’ acquitte de la tâche d’intérimaire avec une réelle joie d’être sur scène, joie qui semble partagée par les autres musiciens dont un Angus Young qui porte toujours aussi bien son nom et qui se montre toujours aussi bondissant malgré ses 61 balais.
Dès l’entame du concert avec « Rock or Bust « on sait que la machine est lancée et qu’elle va accélérer d’un bout à l’autre du show.
Le public venu en nombre l’a vite compris et réagit au quart de tour, et aux habituels « Angus Angus, Angus !!! « qui s’échappent de la fosse se rajoutent après « Shoot To Thrill » , le deuxième titre des « Axl, Axl, Axl !!! « tout aussi enthousiastes.
Car il faut remettre les pendules à l’heure, la plaine est quasi sold out et les six à sept mille billets revendus par les fans les plus extrémistes d’AC/DC refroidis par le forfait de Brian et par le poids de leurs préjugés ( et qui entre nous soit dit ont manqué quelque chose…) ont trouvé acquéreurs chez les fans des Guns.
Plusieurs fois dans le « pit » où j’avais trouvé place à environ une dizaine de mètres de la scène on entend des réflexions du genre : « Moi c’est Axl que je viens voir, je l’ai jamais vu avec les Guns alors le voir avec AC/DC, c’est un must ! «
Tant mieux donc pour ceux là ainsi que pour les sceptiques qui ont malgré tout fait le déplacement et pour les autres curieux.
Car au final lorsque le public quitte la plaine les avis sont unanimes.
Durant tout mon déplacement à pied entre la plaine que je laisse derrière moi et les voitures situées à environ deux kilomètres et demi de là je n’ai entendu aucune mauvaise réaction d’un spectateur déçu.
Et la réflexion la plus fréquente était : Punaise c’était vachement top, et le Axl il m’a scotché il a bien fait ça ! «
Eh oui , Axl Rose n’est pas uniquement célèbre pour ses frasques, l’homme a fait des erreurs de jeunesse c’est une évidence, mais il se révèle aujourd’hui être un chanteur cinq étoiles capable de s’attaquer à un répertoire en béton d'un groupe culte, répertoire qui a aujourd'hui pris le pas sur le groupe et qui lui survivra.
Car il faut bien qu’on se mette en tête que nos band préférés ne sont pas éternels, et qu’un jour des générations futures mouilleront leurs t-shirts en écoutant des autres groupes jouer du AC/DC quand ceux ci ne seront plus.
C’est ainsi, et c’est la dure loi de la vie et de l’histoire du rock qui petit à petit au fil des ans devient comme la musique classique et le jazz le sont déjà, du classic (hard) rock.

Mais revenons-en au concert, et outre le fait qu’Axl réalise une performance incroyable en chantant assis ( qui n’est pas la meilleure position pour envoyer vocalement du lourd il faut bien l'admettre ! ) et que notre Angus préféré mouille son petit costume d’écolier en faisant hurler sa SG comme jamais, le reste du groupe assure de bien belle manière et le plaisir intense que l’on ressent à l'écoute de ses classiques du hard rock est bien là.
C’est purement jouissif d’assister à cette grand messe du rock et de prendre ces riffs de plomb dans les oreilles !
Question setlist on boit du petit lait car le groupe balaie ses deux époques et rejoue des titres abandonnés depuis l’arrivée de Brian Johnson comme ce formidable « Riff Raff » joué après " Highway To Hell " et qui précède lors des rappels le légendaire « For Those About To Rock ( we salute you) , majestueux point d’orgue final interprété à grand renfort de canons et de feux d’artifices.
Du grand art, du rock , du vrai, des riffs à vous remuer les tripes, AC/DC is still alive and well c’est une évidence !
Et après avoir vécu tout ça pendant 140 minutes, il ne me reste qu’une chose à faire : souhaiter à Brian Johnson d’un jour pouvoir reprendre sa place au sein d’AC/DC et remercier mille fois Axl Rose pour ce qu’il nous a donné avec tant de générosité et de sérieux ce 16 mai sur la plaine de Werchter.
Quant à Angus Young, le seul, l’unique, il EST AC/DC un point c’est tout.
Il est bel et bien le SEUL membre irremplaçable , qui s’il était frappé en plein vol justifierait l’arrêt définitif du groupe.
Entretemps il n’y a aucune raison , même affective, de bouder notre plaisir.

Bref, ce fut un grand concert, pas toujours irréprochable techniquement, mais d’une intensité remarquable et joué avec une pêche d’enfer.
Même Axl Rose sortira de sa chaise en fin de show et terminera debout pour rejoindre ses amis musiciens.
AC/DC thank you for this beautiful evening , Belgium Salutes You !

Texte et photos : Jp Vanderlinden ana JPROCK THE DARK FEATHER.

Setlist:
Intro
Rock or Bust
Shoot to Thrill
Hell Ain't a Bad Place to Be
Back in Black
Got Some Rock & Roll Thunder
Dirty Deeds Done Dirt Cheap
Rock 'n' Roll Damnation
Thunderstruck
High Voltage
Rock 'n' Roll Train
Hells Bells
Given the Dog a Bone
If You Want Blood (You've Got It)
Sin City
You Shook Me All Night Long
Shot Down in Flames
Have a Drink on Me
T.N.T.
Whole Lotta Rosie
Let There Be Rock
Encore:
Highway to Hell
Riff Raff Play
For Those About to Rock (We Salute You)

AC/DC festivalweide  Werchter- le 16 mai 2016
AC/DC festivalweide  Werchter- le 16 mai 2016
AC/DC festivalweide  Werchter- le 16 mai 2016
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16 mai 2016 1 16 /05 /mai /2016 17:20
Les Nuits Botanique: Stereo Grand et Pomrad lors de la Nuit Belge - Bruxelles, le 16 mai 2016

Les Nuits Botanique: Stereo Grand et Pomrad lors de la Nuit Belge - Bruxelles, le 16 mai 2016

C'est une tradition lors des Nuits, une soirée est consacrée à la Nuit Belge, pas moins de onze artistes, du nord, du sud, de Bruxelles, occupent toutes les salles du bâtiment et des jardins.

Fatalement des choix s'imposent, critères: l'horaire, la découverte d'interprètes non vus et revus, la proximité d'une buvette!

T'avais donné rendez-vous tôt à Manu, elle voulait débuter par Stereo Grand prévu à 20:00 à l'Orangerie, tu la laisses aller se poster frontstage pour faire un détour par le chapiteau qui programme Bots Conspiracy à 19:30.

Riche idée, sur scène un scarabée géant que tu ne parviendras pas à liquider avec un spray anti-fourmis ( traiter les surfaces et autres cachettes, leurs passages éventuels, leurs nids pour assurer une longue rémanence. Tenir l’aérosol environ à 30 cm de la surface à traiter et vaporiser légèrement et uniformément).

Sonnerie, 19:30', le coléoptère se met en mouvement et actionne ses énormes mandibules, Spielberg applaudit, un bruit de fond glauque se fait entendre, il vire soundtrack 2001 Odyssée de l'Espace.

Aucune trace d'être humain sur scène, à première vue, tu n'es pas vétérinaire, la chose souffre de problèmes digestifs, elle éructe, rote et claque des dents, t'as pensé envoyer un SMS à Gaia, les responsables étaient au resto et s'envoyaient une entrecôte à l'os.

Le machin vire bête électro et tu te demandes la raison pour laquelle le Bota a programmé cette équipe de fumistes.

Yves H?

Du foutage de gueule!

On est d'accord, ce canular de potache est absolument sans intérêt, direction l'Orangerie.

Stereo Grand

Un retour en force pour le combo belgo-écossais qui n'avait plus sorti de disque depuis 2012, le single 'Bottle in the Dust' prélude à un prochain album.

En 2011, c'est loin, déjà, le groupe t'avait laissé une bonne impression, il est encore plus soudé en 2016.

Jean-Philippe Risse (chant et piano), Rodger Hughes ( seconde voix, synthé), Stefan Boucher (batterie de cuisine), Yves Daloze (guitare) et Nicolas Denis ( basse) , le seul qui n'était pas de la partie il y a cinq ans, ont pas mal de fans, avec une nette prédominance du côté du beau sexe ( disent nos gens de plaisirs ; ils ne connoissent pas les femmes sous d'autre nom.... François-Xavier de Feller), ils/elles se feront entendre pendant l'entièreté du set.

Parenthèse, le groupe présente ses nouvelles compos, le papelard déposé aux pieds de monsieur Daloze mentionne des acronymes ou sigles n'ayant aucune signification pour les non-initiés!

AIS débute par une amorce bruitiste avant de virer electro pop hautement catchy et printanier.

C'est génial de se retrouver sur scène pour vous présenter nos titres inédits, voici 'Bottle in the Dust' , le single qui fait plus de six minutes et qui décrit la situation catastrophique dans laquelle se débat notre pauvre pays.

Mélodieux, fignolé et précieux comme les meilleurs Crowded House, qui eux aussi aiment les Beatles.

Le plus ancien 'Stereo' traitait déjà du problème de l'immigration et des réfugiés, plus précisément les camps de Palestiniens au Liban.

Un grand morceau.

BYS est amorcé avec majesté au piano, tu penses aux vieux Moody Blues et aux albums solo de

Justin Hayward, un second mouvement plus enlevé nous montre que le groupe a particulièrement soigné les arrangements et que leur pop mélodieuse peut s'approcher du progrock.

Tu n'y avais pas encore prêté attention, mais tout à coup tu remarques que deux membres de S G ont piqué les tuniques des gars de I Like Trains.

TL sera saccadé et puis les groupies sont ravies de reconnaître 'Yeah Yeah' qu'elles reprennent en chorus.

ASR reste dans la veine pop léchée, Jean-Philippe se transformant en Skippy ayant avalé quelques comprimés euphorisants. Pendant la suivante, GF, l'Orangerie bat des mains, le marsupilami saisit un mégaphone pour déclamer un texte prophétique, puis il glisse sur une peau de banane abandonnée par une copine à Tarzan et termine allongé.

La dernière, mes chers compatriotes, FA, un petit Celtic rock comparable aux hymnes de stade concoctés par U2.

Sympa ce concert, follement applaudi par Gisèle, Françoise, Aude, Christiane et leurs cousines!

Au pas de course vers le chapiteau pour assister à une partie du set de Oathbreaker!

Le hardcore combo de Gand a débuté son show à 20:40', tu arrives après 20 minutes et, instantanément, tu subis un choc énorme, leur metal est tout sauf con.

Les quatre protagonistes sont chevelus, tu ne verras jamais le visage de la nana occupant le centre de la scène, Caro Tanghe, elle attire tous les regards par sa gestuelle habitée et son chant passant du lumineux à l'obscur, ses hurlements puissants s'adressent à tes tripes et tu n'es guère étonné de remarquer Jacques de Pierpont secouer la tête en mesure à 3 mètres de toi.

Les comparses de la donzelle ont pour nom Lennart Bossu ( Amenra), Gilles Demolder et Ivo Debrabandere.

T'es à peine remis de ta surprise que les briseurs de serment balancent une plage lancinante explosant soudain en déflagration furieuse, les cris démoniaques de Caro viennent agresser nos tympans avant un nouveau titre, plus calme, pendant lequel la pythonisse murmure une prière païenne.

C'était trop beau, la supplique se termine en râles odieux tandis que le batteur assène un coup à assommer un boeuf charolais à la grosse caisse.

C'était le signal du retour au front, ça mitraille sans répit, Caro termine le morceau à genoux face à la batterie en implorant grâce au vilain Ivo.

Méchant truc.

Coup d'oeil à la tocante, faut retourner vers l'Orangerie illico-presto si tu veux assister à l'entièreté du set de Pomrad.

Pomrad

Adriaan van de Velde, aka Pomrad, a déjà foulé quelques belles scènes: Dour, le Bota, l'AB, le KultuurKaffee, Het Depot, le Trix ...et maintenant que son debut album "Knights" est sur le point de voir le jour, on l'annonce à Couleur Café, Dour, à nouveau, et au Gent Jazz .

Formule trio ce soir, Adriaan au keytar et synthé, un jazzdrummer, pas sûr que ce soit Stijn Cools qui est annoncé pour l'accompagner cet été, pas de guitare ( Bert Cools est prévu à Gand), mais un second synthé, manié par un gars quasi invisible.

Absence de setlist, forcément, tout est dans les machines, quelques gimmicks introductifs avec une voix off répétant ...'t is te zeggen voor het volgende... avant un collage dadaïste electro/hip hop/jazz avant-garde et bruitages convulsifs.

Etonnant et furieusement groovy.

Le trio enchaîne sur un funk industriel décoré d'un chant trafiqué par une talk box, à la manière de Peter Frampton pour 'Show me the way'.

Le mix, bizarre, accroche , tu y entends à la fois Prince, Flying Lotus, George Clinton, ou de la Detroit techno à la Kevin Saunderson.

Une troisième plage ornée d'éléments asiatiques caoutchouteux nous conduit vers un disco funk trituré, comme si Kool and the Gand ou Bootsy Collins étaient passés dans un hachoir à viande.

Le mix est décrit de cette manière, a danceable catchy vibe with sweet and silky themes, on ne peut qu'adhérer à cette vision.

Les morceaux instrumentaux ou habillés de vocaux corrompus se succèdent, un solo de keytar moins lisse que ceux d'Herbie Hancock est soutenu par une batterie jouant à contre-courant, il est suivi par quelques nappés de synthé naïfs te rappelant Chicory Tip.

Le voyage s'avère aventureux et inventif, l'éclairagiste y ajoute sa touche personnelle en générant des lights défense anti-aérienne à la recherche de V2's sillonnant le ciel de la capitale.

Une touche d'acid jazz, du hip hop dénaturé, de la house déstructurée, un soupçon d''ambient, de l'Intelligent Dance Music à peine déguisée, un groove jamais absent, le set de Pomrad aura tenu le public en haleine de bout en bout.

Il est près de 22h, après avoir couru les salles de concert cinq soirs durant, tu estimes qu'il est louable d'aller rejoindre madame et ses amies qui fêtent un anniversaire au bled!

photos: Manu Golenvaux et michel ( concert monkey)

Les Nuits Botanique: Stereo Grand et Pomrad lors de la Nuit Belge - Bruxelles, le 16 mai 2016
Les Nuits Botanique: Stereo Grand et Pomrad lors de la Nuit Belge - Bruxelles, le 16 mai 2016
Les Nuits Botanique: Stereo Grand et Pomrad lors de la Nuit Belge - Bruxelles, le 16 mai 2016
Les Nuits Botanique: Stereo Grand et Pomrad lors de la Nuit Belge - Bruxelles, le 16 mai 2016
Les Nuits Botanique: Stereo Grand et Pomrad lors de la Nuit Belge - Bruxelles, le 16 mai 2016
Les Nuits Botanique: Stereo Grand et Pomrad lors de la Nuit Belge - Bruxelles, le 16 mai 2016
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Les Nuits Botanique: Stereo Grand et Pomrad lors de la Nuit Belge - Bruxelles, le 16 mai 2016
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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 09:18
Les Nuits Botanique - Vanessa Carlton, Noémie Wolfs, Lola Marsh - Chapiteau ( Botanique) - Bruxelles, le 15 mai 2016

Les Nuits Botanique - Vanessa Carlton, Noémie Wolfs, Lola Marsh - Chapiteau ( Botanique) - Bruxelles, le 15 mai 2016

Soirée placée sous le signe du charme au Bota, en ce 15 mai garde ton gilet, il fait frais!

Changement d'horaire de dernière minute, la tête d'affiche supposée, Vanessa Carlton, ne finira pas le concert, elle a décidé d'exécuter son récital à 20:30, sans photographes dans la fosse, bitte!

JP et Dominique n'ont pas ri!

La vêprée débute par ce qui pour bon nombre risque d'être une révélation, from Tel Aviv: Lola Marsh!

Le duo Gil Landau ( guitar, backings) et la merveilleuse Yael Shoshana Cohen ( chant, sourires, ukulele, claviers, guitare) a formé le groupe en 2013.

Ils ont sorti un EP en 2015 et pour leur premier passage in surrealistic Belgium, où un maton sur trois est en congé de maladie, ils sont accompagnés par Dekel Dvir à la batterie, Rami 'Bridge' Osservaser à la guitare et/ou claviers et Mati Gilad à la basse.

Ces inconnus au bataillon ont fait tellement fort qu'ils viennent de dénicher 350 nouveaux fans!

Le groupe se pointe, Yael, vêtue d'une cape empruntée à Frère Tuck, suit les garçons, elle prend place face à toi, boum, un flash, Penélope Cruz.. tu l'aimes déjà!

' Stranger to my heart' ouvre, le timbre de la belle te rappelle Tiny Tim, tu sais le gars qui fredonnait 'Tiptoe Through The Tulips' en 1968, ce folk pop décoré d'un charmant sifflement séduit d'emblée.

'Waitress' confirme la première impression, ce groupe va cartonner.

Un ukulele et une nouvelle séquence de stridulations frémissantes, voilà 'Wishing girl' que tu classes aux côtés des meilleurs Moriarty.

Brussels, we need your help, clap your hands and follow the rhythm, voici 'You're mine', une plage du EP reprise en singalong, elle est suivie par le premier single, 'Sirens', présentant un superbe fond surf.

Leur 'She's a rainbow', tout frais pondu, n'a rien à voir avec le titre psychédélique des Stones, mais cet arc-en-ciel diapré a fasciné l'assistance.

'Roses' is a new song, ce morceau narre la raison qui m'a poussée à devenir chanteuse, j'avais quatre ans, je lavais la bagnole de papa, maman était au jardin and I remember roses in the garden... Jolie ballade!

En duo with this guy next to me, c'est l'heure d'allumer les chandelles pour une berceuse folk, this old one is called 'In good times' .

Le set, brillant, prend fin sur une note gospel avec un morceau qui pourrait s'intituler 'Home'.

Lola Marsh, un nom à retenir, une carrière à la Lilly Wood and the Prick s'annonce!

Vanessa Carlton

A 35 ans, Lady Carlton n'est plus la jeune dame qui avait secoué les charts avec ' A thousand miles' en 2002, elle a d'ailleurs refusé de jouer le titre malgré les nombreux cris le réclamant.

L'élégante pianiste a épousé John McCauley de Deer Tick et a donné naissance à Sid the kid en 2015.

Sa perception de la vie a changé depuis!

Ce soir, le récital sera axé sur le dernier album, intitulé 'Liberman', du nom de son grand-père, designer et peintre.

En principe lors des shows une de ses toiles, de 1963, représentant trois jeunes dames dénudées est projetée sur un fond blanc, une prouesse impossible à réaliser dans le chapiteau.

Ils sont deux à se partager le podium, Vanessa au piano, un verre de Chablis à ses pieds, et le talentueux Skye Steele au violon, à l'acoustique et au programming.

Si bon nombre de fans de la première heure ont été déçu de ne pas entendre les hits d'il y a une décennie, il faut reconnaître que l'intégrité artistique de la madame est digne d'admiration.

La tracklist suit l'ordre de l'album, 'Take it easy' ouvre et donne le ton, du piano pop réfléchi et majestueux, porté par la magnifique voix de la trentenaire.

'Willows' is about where I come from, Pennsylvania, la cascade de notes suit le rythme du cours d'eau près duquel se dressent les saules.

Je suis heureuse de revoir Bruxelles après 13 ans d'absence, ' House of Seven Swords' a été écrit avant la naissance de notre fille.

La plage s'approche de l'univers de Sarah McLaghan ou de celui de Tori Amos, d'autres adeptes du piano pop à la sauce féminine.

' Operator' is about older women's bad influence, l'inspiré ' Blue pool' lui succède, Skye met quelques broderies de guitare en boucle avant de reprendre son violon. C'est beau et tellement lisse que tu peux voir ton image à la surface de l'eau.

Le titre qui brise les coeurs se nomme 'Nothing where something used to be' et il faut que je souligne le rôle prépondérant de mon ami Skye, que je connais depuis 2007, dans ce projet, sans lui rien n'eût été possible.

'Unlock the lock' est dénué de loops, je voulais enregistrer un titre simple, la suivante,' River', est la berceuse que je chante à ma fille avant le dodo.

Elle s'éloigne de ' Liberman' le temps d'un morceau, 'Carousel' date de l'album 'Rabbits on the run', un disque qui marquait la fin de sa collaboration avec les majors.

Retour au cinquième disque avec 'Matter of time' dont les arrangements ont été confectionnés à la guitare par son mari, un copain des Eagles of Death Metal, elle comprend donc fort bien la présence de militaires armés à l'entrée du complexe, mais avant de proposer le dramatique 'Marching line', dédié aux victimes des attentats, elle termine la lecture de 'Liberman' avec 'Ascension'.

Fin d'un set sans concessions!

Noémie Wolfs

Mars 2015: Dear fans, in mutual agreement Hooverphonic and Noémie Wolfs have decided to end their collaboration...la nouvelle fait l'effet d'une bombe dans le petit monde musical belge.

Quelques mois plus tard, Noémie Maria Alexis G. Wolfs signe un contrat avec Universal et en avril 2016, un premier album, 'Hunt You', est dans les bacs, la release party aura lieu au Depot ( Leuven).

Ce soir, c'est Bruxelles qui découvre la nouvelle Noémie, entourée d'un band, non présenté, mais on suppose que Simon Casier ( Balthazar, Dougles Firs) tenait la basse, les batteur, claviers et guitare étaient tous excellents.

Une petite musique enfantine émane des coulisses, le groupe apparaît, attaque une intro aérienne, puis Noémie, vêtue d'une longue robe aristocratique, se dirige vers le micro pour interpréter l'hypnotique 'The night'.

Goosebumps, babe!

En français, un beau sourire: merci, beaucoup, bonsoir tout le monde, voici 'Sleeper'.

Forcément tu risques de penser à Hooverphonic, normal, la voix caractéristique de la belle enfant était un des traits essentiels des derniers albums du groupe d'Alex Callier et de Raymond Geerts.

'Lost in love' et ses relents de James Bond theme voit ta jolie voisine entamer un petit pas de danse discret.

Noémie doit l'avoir remarquée: Bruxelles, on va s'amuser ce soir!

La promesse sera tenue, elle enchaîne sur 'Maybe', een rustig nummer, suivi parle superbe 'Trying too hard' pendant lequel elle manie l'autoharp.

La suivante, 'Wounded', baigne dans un univers Portishead quintessencié.

D'impressionnants effets laser précèdent 'Hunt you', a spooky track qui envoûte.

L'épatante plage suivante ne se trouve pas sur l'album, le titre n'a pas été annoncé, par contre ce fut le cas pour le radiohit 'Burning' que pas mal de monde attendait.

C'est notre dernière, et oui, nous n'avons qu'un album, ' All you ever wanted' sonne comme du Burt Bacharach chanté par Lana Del Rey.

Elle salue pour se glisser, suivie par la troupe, derrière les rideaux cachant les coulisses.

Il y a 10 plages sur l'album, ' My mountain' était réservé pour le rappel.

Noémie est prête pour les festivals d'été, elle sera e.a. au Suikerrock et aux Ardentes!

photos: jp daniels/dominique parein/ michel ( concert monkey)


Les Nuits Botanique - Vanessa Carlton, Noémie Wolfs, Lola Marsh - Chapiteau ( Botanique) - Bruxelles, le 15 mai 2016
Les Nuits Botanique - Vanessa Carlton, Noémie Wolfs, Lola Marsh - Chapiteau ( Botanique) - Bruxelles, le 15 mai 2016
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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 07:17
Rod Stewart - Antwerps Sportpaleis- le 15 mai 2016

Rod Stewart - Antwerps Sportpaleis- le 15 mai 2016

Le billet de JPROCK :

Ce dimanche 15 mai 2016, Roderick David Stewart mieux connu sous le nom de Rod Stewart déposait ses valises au Sportpaleis d’Anvers.
Et le moins qu’on puisse dire c’est que lorsque l’homme part en tournée ses bagages sont conséquents !
En effet Rod a mis les petits plats dans les grands pour nous offrir un show réglé dans les moindres détails et au visuel magnifique.
Il est 19h30 lorsque cachée par un rideau à damier noir et blanc la scène se dévoile, éclairée majestueusement par un lightshow d’une grande beauté.
Chez Rod tout est classieux à l’image de son personnage de rocker séducteur qui à 71 balais en paraît certainement dix de moins.
Vocalement, rien à dire, la voix est toujours là ,puissante et claire avec ce côté rocailleux immédiatement identifiable.
Quant au show, il se décline en deux parties.
La première démarre avec le thème de Bonanza ( vous vous rappelez les anciens ? ) puis Rod entouré d’un band super efficace et de jolies choristes (on ne se refait pas, Rod reste Rod ! ) démarre avec « Having a party « et lance le show .
Dès les premières notes on constate que le son est excellent, sans doute un des meilleurs sons que j'ai entendu au Sportpaleis depuis longtemps, ce qui me permet d’enlever mes bouchons de protection et de profiter au maximum.
« Tonight’s the Night « fait vibrer le public, « You Wear it Well « enfonce le clou et après une heure de spectacle c’est « Stay with Me « seul titre des Faces joué ce soir ( on aurait aimé en entendre plus…) qui clôture cette première partie en beauté alors que Rod balance sans faillir à la tradition ses premiers ballons de foot dans la foule.
On connaît tous son amour du football et plus particulièrement son attachement au Celtic de Glasgow qui devrait sans doute cette année remporter un nouveau titre de champion d’Ecosse.

« On va faire 10 minutes de break, pas plus… « annonce Rod, « …juste le temps de boire un coup, d’aller pisser, ou de rentrer chez vous ! «
L’homme au sourire espiègle ne se départ pas de son légendaire humour.

Et en effet 10 minutes plus tard il est de retour sur scène pour un deuxième set qui durcit le ton et démarre avec « Rollin’ and Tumblin’ « et « Maggie May « .
Le Britannique d’origine écossaise nous propose ensuite un petit moment en acoustique avec « The First Cut is the Deepest » emprunté à Cat Stevens, « I Don’t Want to talk about It « de Crazy Horse et le formidable « You’re in My Heart » repris en coeur par la salle.
Souvent dans les arrangements on perçoit cette touche de folk écossais qui rappelle subtilement ses origines.
Le band repart en électrique et la dernière ligne droite est sans bavure avec « Baby Jane « , « Young Hearts Run Free » , « Rhythm of my Heart », « Hot Legs « et l’incontournable « Sailing» qui m’évoque un concert des Sutherland Brothers à l’AB dans la deuxième partie des 70’s; concert durant lequel « Sailing » avait été sifflé par le public qui visiblement n’appréciait pas d’entendre le méga hit de Rod Stewart interprété par un autre band.
Seul petit détail d'importance ignoré par une majorité du public c’est qu’il s’agissait des auteurs du titre rendu célèbre par le natif de Londres ! Shocking isn't it ?
Sur les dernières notes de « Sailing » le rideau à damier tombe une première fois et le public exige un rappel .
Rod revient pour un dernier titre rock et sensuel avec « Da Ya Think I’l sexy ? « avant que le rideau ne se déroule à nouveau mais cette fois de manière définitive.

Rod « the Mod « reste un très grand Monsieur de l’histoire du rock doté d’une voix sublime dont on ne se lasse pas, et si ses show aujourd’hui laissent peu de place à l’improvisation on ne peut s’empêcher de jouir de chaque moment en compagnie de celui qui fut l’incroyable vocaliste que l’on sait au sein du Jeff Beck Group et des Faces et de s'incliner devant une telle flopée de hits.
Thanks Mister Stewart, see you next time !

Setlist:
* Champions League Anthem Play
* Theme From Bonanza
* Soul Finger (The Bar-Kays cover) played by the band.

* Set 1
* Having a Party (Sam Cooke cover)
* Some Guys Have All the Luck
* Please
* Tonight's the Night
* Love Is
* Angel (Jimi Hendrix cover)
* You Wear It Well
* Can't Stop Me Now
* Forever Young
* Downtown Train (Tom Waits cover)
* Stay With Me (Faces song)

* Set 2
* Rollin' and Tumblin'
* Maggie May
* Acoustic
* The First Cut Is the Deepest
* I Don't Want to Talk About It (
* You're in My Heart *
* Baby Jane
* Young Hearts Run Free
* Rhythm of My Heart
* Hot Legs
* Sailing (Sutherland Brothers cover)

* Encore:
* Da Ya Think I'm Sexy?

Rod Stewart - Antwerps Sportpaleis- le 15 mai 2016
Rod Stewart - Antwerps Sportpaleis- le 15 mai 2016
Rod Stewart - Antwerps Sportpaleis- le 15 mai 2016
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