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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 21:46
Cactus - 2013.04.11 - Spirit of '66, Verviers (BEL)

 

01. Long Tall Sally. * (One Way...Or Another - 1971)
02. Swim. * (Hot 'N' Sweaty - 1972)
03. One Way...Or Another. * (One Way...Or Another - 1971)
04. Bro Bill. * (Cactus - 1970)
05. Can't Judge A Book By The Cover. * (Cactus - 1970)
06. Electric Blue. (Cactus V - 2006)
07. Muscle & Soul. (Cactus V - 2006)
08. Electric Blue. (Cactus V - 2006)
09. The Groover. (Cactus V - 2006)
10. Evil. (Restrictions - 1971)
11. Carmine Appice Drum Solo.
12. Big Mama Boogie. (One Way...Or Another - 1971)
13. Parchment Farm. (Cactus - 1970)
14. Rock'n'Roll Children. (One Way...Or Another - 1971)
15. Game. (Cactus V - 2006)


Line up :
Jim McCarthy : Guitar
Carmine Appice : Drums & Backing Vocals
Jimmy Kunes : Vocals &Harmonica
Pete Bremy : Bass & Backing Vocals
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Review :
Le  Spirit of '66 affichait "Sold Out" pour la venue du légendaire  Cactus formé en 1970, ceux que l'on appelait le Led Zeppelin américain. Deux des membres originaux font encore partie du groupe et non des moindres, car il s'agit du célèbre batteur Carmine Appice (Vanilla Fudge, Cactus, King Cobra, Blue Murder, Beck Bogert &Appice, Derringer, etc) et du guitariste Jim McCarthy (Rockets, Mitch Ryder, Detroit Wheels). Ils se sont adjoint les services de Pete Bremy qui remplace le bassiste Tim Bogert malade et de Jimmy Kunes au chant et à l'harmonica.
D'entrée de jeu, le ton est donné avec le classique "Long Tall Sally" suivi directement de "Swim". 

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On prend la claque tout de suite, pas besoin d'attendre! Pan! 

Nous voilà directement catapultés dans ces fameuses années 70 tellement riches au niveau de la création et de la qualité des groupes. La Gibson Les Paul Custom noire de Jim McCarthy à ce son gras, tellement typique et avec un sustain incroyable et unique. C'est épais, ça dégouline des amplis et des murs, la salle est surchauffée et le public conquis. Ca sent le blues et le rock à mort.
65636_10151548751229301_1518807713_n.jpgCactus couvre surtout les deux premiers albums de 1970 et 1971, avec notamment un superbe "Can't Judge A Book By The Cover". Jimmy Kunes me fait penser à Paul Rodgers non seulement de par son attitude scénique mais aussi par son interprétation et son grain de voix. Il me confiera d'ailleurs être un fan absolu du célèbre chanteur de Free, celui qu'on appelait déjà "The Voice" bien avant que le concept n'ait germé sur nos écrans.
Pete Bremy est un bassiste hors-pair, pas le genre a resté les doigts scotchés sur les toniques, il phrase continuellement sur sa basse... 6 cordes! Instrument pour lequel Tim Bogert lui a donné quelques trucs de vieux routier me dira-t-il, notamment au niveau de l'accordage.
L'autre l’album qui a la part belle ce soir, c'est le "Cactus 5" de 2006, un solide album passé inaperçu sauf aux yeux des fans et du public averti. Nous aurons droit à 6 titres dont le fabuleux "Electric Blue" ou encore un "Evil" d'enfer juste avant le solo de batterie.
Car la cerise sur le gâteau ce soir, c'est le solo de Carmine Appice qui nous montre toute l'étendue de son talent et de sa dextérité, prouvant par là même que sa réputation de grand batteur n'est nullement usurpée. En plus, l'homme a de l'humour qui le conduira à quitter ses fûts pour rejoindre seul le devant de la scène d'où il nous gratifiera d'un solo de baguettes qui tient autant de la leçon de rythme que de la jonglerie. Ceux qui étaient présents hier savent de quoi je parle.
La fin de concert nous offrira le rappel attendu avec "Rock 'N' Roll Children" électrique à souhait. Cactus pense  le concert fini mais le public ne l'entend pas de la sorte et le groupe ne peut faire autrement que de nous offrir en second rappel, une version bluesy à souhait de "Game". 

Voilà qui termine cette fantastique soirée d'1h50 qui nous a pourtant paru tellement courte.

 Si vous ne connaissez pas encore ce groupe légendaire, sachez qu'ils seront de retour pour une tournée d'été, alors ne les ratez pas, vous n'avez plus aucune excuse maintenant.

 Bon, là-dessus, un petit coup de "Parchment Farm" me fera le plus grand bien, à moins qu'un "Big Mama Boogie"...

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MITCH "ZOSO" DUTERCK

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 21:13

Quatre pointures jazz au Bar du Matin, pas étonnant que le tout Bruxelles Blue Note se presse Chaussée d'Alsemberg!

 

 The Gene Lake Project c'est:

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drummer extraordinaire Gene Lake, un colosse, né en 1966, ayant tenu les baguettes pour des artistes de tous les bords en commençant par le r&b pop trio, Surface, puis les apôtres de la nu-soul, d'Angelo, Me’shell Ndegéocello ou Maxwell, les jazz innovators, Steve Coleman ou Henry Threadgill, les rois de la  fusion,  Joe Zawinul et Marcus Miller ou l'inclassable, Screaming Headless Torsos, mashing guitar driven rock, jazz, hip-hop, funk, soul, r&b, reggae, and drum and bass grooves.

Le fils du saxophoniste Oliver Lake peut tout jouer, il doit être crédité sur près de 140 albums ( on citera, cocorico, 'French Soul' d'Axelle Red), le dernier disque sous son nom, 'Here and Now', date de 2010.

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Le tout aussi versatile Reggie Washington ( born in 1962) à la basse, le plus belge des jazzmen de chez Tonton Sam ( 047-copie-1.JPGhe spends several months a year in Belgium, where he formed two trios, one with Erwin Vann (ten sax) and Stéphane Galland (drs), and « Washington Trio Tree » with Jozef Dumoulin (kb) and Dré Pallemaerts (drs).... source Les Lundis d'Hortense).

Des centaines de collaborations, au hasard: Roy Hargrove, Branford Marsalis, Steve Coleman, Cassandra Wilson, Ute Lemper...

Un album sous son nom en 2006, 'A lot of love, live' et le tout frais 'Freedom' en 2012.

Aux Fender Rhodes et Korg,  Nick Rolfe ( born in Philadelphia), même topo, sur scène et sur disques avec des géants: Cecil McBee, Roy Hargrove, Omar, Lizz Wright ou le Dizzy Gillespie All-Star Big Band, on a déniché quatre plaques, la dernière 'The Persuader' en 2010.

A la guitare, David Gilmore ( pas Gilmour!), born in 1964, un session guitarist au palmarès pas triste: Steve Coleman, Don Byron, Cassandra Wilson, Alice Coltrane, Me’shell Ndegéocello, Zap Mama....

Membre de Lost Tribe, du Wayne Shorter's Band, de Kindred Spirits.. plusieurs albums, en 2012 David Gilmore and Numerology, Live at The Jazz Standard.

En automne, il doit sortir un disque avec un nouveau projet,  Energies of Change.

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21:15'

004-copie-1.JPGUne mise en bouche fusionnelle, ' Synesthesia', un mix abouti de jazz, rock, funk et latin vibes.

Une guitare lyrique, un fond groovy musclé,  une échappée des claviers avant une rafale de mitraillette meurtrière, plus de 10 minutes de fusion aux saveurs seventies pimentées.

Sans pouvoir affirmer quoi que ce soit, le groupe Caldera d' Eduardo del Barrio et Jorge Strunz a enregistré le titre 'Synesthesia' sur le self-titled 'Caldera' en 1976.

Gene vient présenter ses acolytes et annoncer ' Jumping Bad', qui sera groovy à souhait.

' Could it be' débute mollo, le Fender, tout à coup, prend des coloris Herbie Hancock...c'est parti , la ballade s'agite, l'assise rythmique est impressionnante, le jeu limpide de David te rappelle au bon souvenir de John McLaughlin.

Le Bar du Matin boit du petit lait.

Sur 'Here and Now': 'Here comes the sun', un nouveau voyage  bouillonnant au pays de Weather Report, Return Forever ou The Eleventh House.

Dans le chaudron, un Witches Brew  (ou était -ce un Bitches Brew?) baveux et écumant.

Gene Lake amorce 'Funklife' tout en souplesse, la plage virant cyclone tropical, 9 sur l'échelle de Beaufort, lorsque 050-copie-1.JPGl'équipe le rejoint.

Un break puis un mouvement en slow motion.

Terminus?

Postscriptum: solo de batterie en outro, fausse sortie, retour des artificiers, wah wah nerveuse, basse et claviers en mode piston bien huilé et un dernier coup de baguette ponctué d'un large sourire.

Du travail de pro!

'Libra' à la sauce Devadip/Santana concentrating on jazz, époque post  'Caravanserai'.

Le quartet jammait joyeusement, quand d'un signe clair, le chef indique que la fête est finie et qu'il faut penser à vendre les cd's et à emballer le matos.

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Quoi, vous en voulez  encore...

OK, ' Red Zone'.

Les virtuoses en piste pour un dernier tour de manège.

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Dimanche, le 14 avril, Gene Lake - Reggie Washington et David Gilmore seront à l'Archiduc... Nick Rolfe n'est pas mentionné!

 

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 13:12

Don Blackman naît, en 1953, dans le Queens à New-York, dès sa plus tendre enfance il baigne dans le milieu musical, ayant comme voisin le saxophoniste Charles McPherson et un cousin pote de McCoy Tyner.

A 15 ans, le jeune pianiste accompagne  Charles McPherson, les autres membres du quartet étant Sam Jones et Louis Hayes.

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Dans les seventies, Don tourne avec  Parliarment/Funkadelic ou Earth, Wind & Fire et Ron Ayers.

En 1979, il rejoint le groupe du batteur Lenny White, Twennynine, un disco/funk hit monstrueux ' Peanut Butter'.

En 1982, il sort un solo LP, 'Don Blackman' , quelques hits mineurs, sans plus!

Il reprend son job de session musician: Kurtis Blow, Janet Jackson, Roy Ayers, Sting....et compose pour des pubs, faut bien vivre ...il travaille, également, comme producer.

 

 

 Don Blackman était hospitalisé depuis peu , les médecins ayant diagnostiqué un cancer stage four.

Ce 11 avril, il devait perdre le combat contre la maladie!

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 08:51

Southern Gypsey Queen, un topband from South-Africa, pleure le décès de son drummer,  Paul Wilson.
Le Wikipedia sud-africain mentionne: "Paul Wilson sterf skielik op 10 April 2013 aan 'n hartaanval. Hy was besig om te herstel van ernstige meningitis."

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SGK originaire de Molteno ( Eastern Cape) naît en 1999, fortement influencé par Guns'n Roses, le Zep ou les Stones, le groupe composé de Gareth Wilson ( guitar vocals) - Tammy Wilson, born Tammy Jones, son épouse ( bass, vocals) et de Paul Wilson ( drums, vocals) aura sorti quatre albums de bluesy/rootsy/punky rock.
Le premier 'Sweet Voodoo' en 2004, le dernier 'Delusions of Grandeur' en 2012.
C'est surtout sur scène que SGQ fait forte impression, la presse rock de Johannesburg les comparant aux Foo Fighters, Kings of Leon ou Wolfmother.
 

 

 

 Ce 10 avril, Paul Wilson devait décéder d'une crise cardiaque, il avait à peine 29 ans. 

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 07:33

Jimmy “Fast Fingers” Dawkins naît à Tchula, Mississippi en 1936 pour rejoindre Chicago en 1955.

Il se lie d'amitié avec  Boy Arnold, Magic Sam, et Luther Allison.

 

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Tout en travaillant à l'usine, il se produit  dans les bars locaux, sa réputation de session guitarist enfle.

Delmark Records lui propose un contrat et en 1969 Fast Fingers voit le jour,

All For Business avec Otis Rush comme guest.

Jimmy sortira une vingtaine d'albums , le dernier 'Tell me baby' en 2004.

Le guitariste n'appréciait guère le surnom 'Fast Fingers', son style étant beaucoup plus coulé: no flashy pyrotechnics or outrageous showmanship, no incendiary speed....lui-même ajoute: “I’m just playin’ what I feel and I feel the peoples and I’m happy with them and I love the music and I’m just doin’ it. But I’m doin’ it from the heart, just as I feel. No clownin’. I don’t believe in that.”.....

Ces dernières années, des ennuis de santé l'empêchaient de tourner, il est décédé le 10 avril from undisclosed causes.

 

 

Il nous laisse orphelin avec son blues en héritage!

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 18:06

 Rival Sons : 2013.04.09 - Shepherds Bush Empire, London.

 

 

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 En ce qui me concerne, c'est mon 7ème concert des  Rival Sons

558682_234897073316684_788026099_n.jpgRendez-vous étais pris avec mon pote Scott Holiday, guitariste, pour une interview à 18.30. 

J'ai la chance de pouvoir déjà discuter un peu avec Jay et Scott en extérieur avant la "vraie" interview et le moins qu'on puisse dire c'est que la hausse de popularité des Rival Sons ne change pas les hommes. Ils sont toujours aussi sympathiques et disponibles. 

Après ma demie-heure de questions/réponses je regagne ma place au 1er rang du balcon, presque plein centre et j'attends avec impatience ce fameux concert. 

Cette fois, les Rival Sons ont pris leur envol et c'est en vraie tête d'affiche qu'ils occupent les salles. Londres est en quelque sorte "the rendez-vous" de la tournée européenne et c'est "sold out".

Grosse ambiance et un son très puissant pour ce concert extraordinaire qui va encore une fois prouver tout le talent de ce groupe originaire de Long Beach. 

Pas de perte de temps entre les chansons, c'est direct, électrique à mort et efficace comme (je) on l'aime. 

Jay Buchanan est à nouveau extraordinaire, c'est à mon avis la meilleure prestation à laquelle j'ai assisté. Il y a en cet homme tout ce qu'on peut espérer quand on est chanteur : la voix, chaude, sensuelle, puissante. Une aura formidable, un charisme à la Jim Morrison, Janis Joplin ou encore Robert Plant! Cet homme a un talent incroyable.

 Scott Holiday montre une fois de plus qu'il est un guitariste non seulement doué mais qui a tout compris à l'instrument 11664_234897093316682_569250855_n.jpgcar il n'en fait jamais trop, pas de démonstrations inutiles mais quelles couleurs de sons, quelle palette auditive! Il y a en lui du Jimi Hendrix mélangé à du Jimmy Page, mais sans copier. 

La musique de Rival Sons, est comme celle de Led Zeppelin, une constante explosion de "light & shade" d'ombre et de lumière.

 Le public est séduit et l'ambiance est très chaude.

 A mon sens, le moment fort du concert est "Manifest Destiny Part I". Ce morceau est tout simplement une pure merveille, déjà un classique de la la musique Rock, un incontournable. Il y a cette magie qui fait les grandes chansons et qui les distingue des autres. 

A certains moments, on est plongé dans "When the Levee breaks " de Led Zeppelin et dans "Machine Gun" de Jimi Hendrix mais sans jamais copier, c'est ça aussi le génie de Rival Sons, ces musiciens ont leur propre identité et chacun amène ses influences dans les compositions pour offrir des albums aux couleurs multiples, un arc-en ciel de sons et de climats envoûtants. 

Michaël Miley et Robin Everhart sont probablement ce qui se fait de mieux comme section rythmique à l'heure actuelle. Ils sont d'une efficacité mortelle.

 Pour les fans, Scott m'a livré en exclusivité qu'il y aurait du "Live" à venir en DVD, CD, etc...

 Un fabuleux concert d'un groupe qui l'est tout autant. Si vous ne connaissez pas encore ce groupe génial, foncez chez votre disquaire et achetez tous leurs albums, vous ne le regretterez pas.

 Un très grand merci spécial à Talita Janice pour sa gentillesse, sa disponibilité et son excellent travail aux côtés des Rival Sons. 

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 01. You Want To. 02. Get What's Coming. 03. Wild Animal. 04. Gypsy Heart. 05. Torture. 06. Memphis Sun. 07. All The Way. 08. Until The Sun Comes. 09. Jordan. 10. Manifest Destiny Part I 11. Keep On Swinging 12. Pressure And Time. 13. Sacred Tongue (1st time played) / Face of Light 14. Drum Solo 15. Soul. 

 

 

 Line up: Jay Buchanan : Lead vocals. Scott Holiday : Guitars, backing vocals. Robin Everhart : Bass, backing vocals. Michael Miley : Drums, backing vocals. 

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 by Mitch "ZoSo" Duterck

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 11:35

Le NME: " the boys in  Peace are on the verge of something big...', combien de fois a-t-on déjà lu pareille prévision?

Tous les trois mois, les tabloïds de sa majesté encensent un nouvel indie popband insulaire pour en faire the next big thing!

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Harry "Harrison" Koisser, moues et morgue  Mick Jagger, lead vocals, guitar - Samuel Koisser, bass guitar, backing vocals- Douglas Castle, lead guitar - l'énergique  Dominic Boyce, drums, backing vocals + programming ont sorti un EP, ' Delicious ', en 2012 et un premier album, ' In Love' ( très futé, Peace in Love) en mars 2013.

Le gang de Worcester (  a fermented liquid condiment, primarily used to flavour meat or fish dishes) s'est établi à Birmingham, a immédiatement vu three of their songs being selected in NME’s top 50 tracks of 2012 et est vite devenu hot, pas étonnant que le  Witloof affiche complet ce soir.

Pour une fois les caves du Bota ressembleront plus à un sauna qu'à une glacière, avec JP, qui  a immortalisé les gamins dans l'après-midi, lors d'une interview, et Fred  le Zamp on se sent un peu perdu dans ce jardin d'enfants turbulents, venus admirer les nouvelles stars comparées à Foals, aux Maccabees et autres Two Door Cinema Club.

20:00, les convoyeurs attendent, 10' plus tard un roadie dépose les setlists au sol, il revient pour les corriger, 5' plus tard, il les reprend pour réapparaître avec un format de poche contenant onze titres.

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20:25', give Peace a chance!

 

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' Higher than the sun' , un gros son, bien rond, Dominic cogne sévère, sans subtilité, les guitares cinglent, le chorus ...higher than the sun... te reste en tête, euphoric indie-pop sentant bon Oasis & co, bon début!

Toujours ces guitares incisives, tchik tchik tchik.. et le jeu lourd du drummer, ' Follow Baby' , pas vraiment innovateur, du catchy  nineties  Britpop.

La petite Holy, 18 ans:... My god, his voice is like sex...

PEACE_-20130409_9594-.jpgC'est là, que tu te sens très vieux!

'Lovesick':  I don’t wanna go to school I don’t wanna take the call I just wanna be a fool and get lovesick with you...

'Friday I'm in love' te murmure un fan de Cure, perdu dans la colonie.

' Scumbag', B-side du single ' Wraith', un downtempo aux guitares postpunk et aux lyrics juvéniles.

Reverb à gogo pendant la chouette ballade 'Float Forever'  inspirée d'Oasis, lui-même nourri à Lennon/McCartney.

Déjà avant tu te demandais d'où venait les sons de claviers ou certains riffs de guitare alors que les kids se contentaient de grattouiller 2 ou 3 accords, pendant 'Delicious' tu remarques, enfin, que Dominic balance des samples sur lesquels se greffent le jeu de ceux qualifiant leur potion de music to grind, roll and smoke, music to fuck you in the heart...

Tu dis, Dalida?

 Caramels, bonbons et chocolats...

Ah bon, d'accord!

Il est vrai le soufflé est retombé, tu as décroché, Peace, finalement, n'est qu'un petit band comme il en existe des centaines: pas mauvais, pas génial, dans 5 semaines le NME en sortira un autre!

' Toxic' ..you're like a poison.. .. sobbing guitars, refrain simpliste, ooh ooh ooh,  aah aah aah...bof!

 Question:  Has anyone one ever been in  love before?

Leentje, 16 printemps: moi!

Son teddybear, sans doute..

Here is ' Wraith', a crowd pleaser, suivi de l'impressionnante ballade  "California Daze", un des points forts du set.

 Forgé dans le moule Foals, la dernière, 'Bloodshake’.

Si vous voulez on sort et vous demandez un bis ou bien on vous balance l'encore immédiatement.

La seconde option prévaut, Peace termine par '1998', une cover de  Binary Finary, longue de 10 minutes.

 Introduite par la basse la plage démarre tout en douceur, vire epic trance avec de longues envolées psychédéliques.

Le morceau phare du set.

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Tout n'est pas perdu, il y a du potentiel!

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Photos: JP DANIELS- dessin: SANDRINE-GINETTE

 

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 08:01

S'il ne fallait retenir qu'un seul titre de l'imposante discografia du cantante italiano Emilio Pericoli, ce serait sans conteste le titre sorti en 1962  ' Quando Quando Quando', ( compositeurs:  Renis/Testa) une bossa nova avec laquelle il participa au Festival de San Remo, sans ramener la palme!

La même année Pat Boone l'enregistre en la traduisant, 'When When When'.

A ce jour, il doit exister 543 versions dans toutes les langues, les encyclopédistes parlent d'un traitement cambodgien.

Pour nous en tenir aux plus connues, avançons: Connie Francis, Cliff Richard, Engelbert Humperdinck, Michael Bublé,  Caterina Valente...

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' Quando Quando Quano' apparaît au générique du cult movie, la película 'Il Sorpasso' de Dino Risi., tout comme 'Saint Tropez Twist' de Peppino di Capri.

 

 

Le natif de Cesenatico ( 1928) remporta le festival l'année suivante avec 'Uno per tutte', ce qui lui valut un passage à l'Eurovision.

Il traversa les années 60 en connaissant d'autres succès avant de disparaître de la circulation.

Romagna noi titrait hier: " Emilio Pericoli è morto a 85 anni all'hospice di Savignano sul Rubicone, in Romagna."

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 13:23

Annette Joanne Funicello, l'enfant-vedette, Mouseketeer dans le «The Mickey Mouse Club», plus tard... the first crush for a generation of boys, the perfect playmate for a generation of girls.... est décédée hier ( lundi 8 avril) à l'âge de 70 ans.

Annette avait douze ans lorsque Walt Disney la repère et en fait une Mousekeeter.

Succès immédiat et chaque mois 6000  missives de fans  dans sa boîte-aux-lettres.

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De 1955 à 1959, le show casse la baraque sur ABC.

Le cinéma sonne à sa porte: 1959 , 'The Shaggy Dog' , une production Disney, puis 'Babes in Toyland' toujours produit par Walt.

Annette joue et chante d'une voix de nymphette, le single ' Tall Paul' deviendra un top ten hit.

Un premier album( mono) 'Annette' sort en 1959.

 Les Sherman Brothers sont les auteurs d' une grande partie des succès d'Annette, mais "Train of Love" est signé Paul Anka.

Le beau Paul had a crush on her et aurait composé son "Puppy Love" en pensant à elle.

 

 

A la télévision on la voit dans les séries  'Zorro' , 'The Housemasters' et d'autres productions Disneyland TV.

Puis vient l'épisode Funicello/ Frankie Avalon, le duo apparaît au générique de plusieurs longs métrages: 'Beach Party' - 'Muscle Beach Party' - 'Bikini Beach' et deux autres romances sable fin et cocotiers, confortant l'image de teen idol de la sculpturale Annette.

Les soundtracks de ces comédies ont cartonné dans les charts, il est intéressant d'y constater la présence de futurs grands : Stevie Wonder, les Beach Boys ou James Brown.

En 1965, la belle se marie et décide de prendre du recul vis-à-vis du monde de Walt Disney.

En 1968, on peut la voir dans 'Head' un psychedelic movie featuring The Monkees ( et Frank Zappa).

Elle retrouvera Frankie Avalon en 1987, ' Back to the Beach'.

Du point de vue musical , elle sortira un dernier disque,  'The Annette Funicello country album' en 1984 , sans mentionner les multiples compilations inondant le marché.

 

Depuis le début des nineties l'ex-teenage idol souffrait de sclérose en plaques, ce 8 avril elle devait s'éteindre au Mercy Southwest Hospital, Bakersfield, California!

 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 21:33

 Johnny Winter & Guests - L'Olympia, Paris - 2013.04.07

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 A l'origine, le guest de luxe devait être Alvin Lee mais son décès inopiné a quelque peu chamboulé le programme. 

Le concert a toutefois été maintenu et c'est avec d'autres invités que  Johnny Winter se produit ce dimanche 7 avril à l'Olympia. 

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533349_10151546797904301_371346272_n.jpgExcusez du peu, il est accompagné de son frère Edgar au saxo et claviers qui ouvrira le concert par son célèbre succès "Free Ride" de 1973 suivi d'un traditionnel "Texas Guitar Boogie Shuffle" pour lequel le génial Robben Ford rejoint le groupe sur scène.

 C'est bien parti même si de ma position pourtant préférentielle, le son n'est pas très bien réparti au niveau de la balance des voix et des instruments mais ne boudons pas notre plaisir. 

Vient ensuite, celui que tout le monde attend: Johnny Winter, la légende qui était déjà là à Woodstock c'est vous donner une idée de la moyenne d'âge dans le public. 

 

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Et c'est parti avec Johnny B. Goode.

 Le moins qu'on puisse dire c'est que l'homme est en forme, il vient prendre place seul et commence le concert debout avant de se poser sur son tabouret alors que la dernière fois on le soutenait et il faisait peine à voir. 

Tant mieux pour nous si il est ok et il l'est croyez-moi. 

Mais peu importe car, une fois en place, la guitare bien calée et le micro positionné la magie opère. Certains ont eu de mauvaises expériences avec Johnny Winter en concert, je dois être

privilégié car aucun de mes trois concerts répartis sur un nombre "x" d'années ne m'a jamais déçu, c'est très bon! 

Et ce soir, ce sera de même facture. 

528304_10151546798014301_1435529229_n.jpgLe public français est très réceptif et il y cette ambiance particulière liée aux concerts de blues.

 Le genre de truc où chaque intervention d'un instrumentiste est applaudie. 

On enchaîne avec "Good Morning Little Schoolgirl" et on sent l'ombre d'Alvin Lee planer sur scène. Viendront ensuite d'autre standards comme "Got My Mojo Working" de Muddy Waters, "Killing Floor" ou encore une reprise du "Jumping Jack Flash" des Rolling Stones.

 C'est guitare à mort et c'est tant mieux, Rock'n'Roll, Boogie, Blues, ça swingue!

 Le seul regret c'est que Robben Ford ne soit pas plus exploité mais d'un autre côté, c'est un concert de Johnny Winter, non? 

 L'homme a un touché et un phrasé de guitare bien à lui, empreint de jazz et c'est tout bon.

 Le concert suit son cours et ça fleure bon ces fameuses sonorités texanes, propres au blues de là-bas. Pour les rappels, la fameuse Gibson Firebird fait son apparition et vous imaginez ce que ça donne avec le bottleneck que le maître manie à la perfection. 

 Le temps d'un "Dust My Broom" d'anthologie et d'un "Highway 61 Revisited" d'enfer et c'est fini.

 Je n'ai pas vu le temps passer. 

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Que c'est bon cette musique qui vous remplit la vie.

 

by Mitch "Zoso" Duterck

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