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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 05:03

Broodje Brussel,  AB,  Music Village... midi trente, un café svp, Etienne, 10 personnes à saluer, Isabelle annonce Derek, Bruno Deneckere en Nils De Caster.

 Tous les ans en mai, depuis 1991,  ce trio fête l'anniversaire du Bob, qui doit avoir atteint le chiffre 72,  le 24 de ce mois!

Douze haltes in Vlaanderenland, hier ( gisteren) in Brussel!

Faut pas te faire un dessin, tu connais les saltimbanques, pas plus tard qu'il y a 15 jours, Nils accompagnait HT  Roberts, aujourd'hui dans sa valise, une acoustique, une mandoline et une pedal steel et un joli brin de voix - Derek, le mec qui bouffe que de la poiscaille et qui, avant, était très sale, à la basse, guitare et chant- Bruno,qui aime les renoncules et l'ancolie, roses de préférence, à la basse, guitare et chant.

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Au programme, braves gens, du Dylan, des artistes l'ayant inspiré, d'autres artistes l'ayant adulé et on débute par' Just like Tom Thumbs Blues', un titre que même le dandy Bryan Ferry a repris.

Une pedal steel à faire pleurer le ciel, ce qu'il fait en abondance, ce con, et la voix dylanienne du nonchalant Deneckere.

Le ton est donné, le public, nombreux, va assister à un gala americana!

Derek: Bob Dylan has named his own greatest inspiration as the Scottish poet Robert Burns!

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En 1794, l'Ecossais écrit ' A red, red rose', il n'y avait pas de fond musical, en me basant sur le ' Make you feel my love' de Bobby, j'en ai confectionné un.

Nils à la mandoline pour ce chant courtois, ensuite il a droit au micro!

Blues/ gospel time, Blind Willie Johnson, ' The soul of a man'.

Grand!

Derek se permet un petit pas de danse, Steven, à tes côtés, déplore l'absence de Maurice Béjart!

Un Dylan plus récent, 'Forgetful Heart', Nils lyrique, Bruno viril, résultat: corde pétée!

Un petit tour sous le soleil de Mexico?

Marcel Amont, 'Un  Mexicain basané'?

Pardon?

 Mais non, guacamole et tequila... arriba, arriba...une version chicanos de 'The Times They Are A-changin'.

Nils: Woody Guthrie  était un inspirateur ( sic), ça rime avec stofzuiger, de Dylan...

 ‘Pastures Of Plenty’, un peu de  Steinbeck ( The Grapes of Wrath) ne peut faire de tort!

La basse continue à changer de mains, voici une de nos compositions, as Bob is a source of inspiration, on parlait de basse, non?

' Playing bass tonight'.

Derek, Nils, Bruno ou les Vlaamse Byrds!

Des oiseaux sans tête?

Ouais, avec petits pois et sans cervelle!

Stupide m'as-tu vu!

Ecrit pour le film 'Wonder Boys' featuring Michael Douglas, 'Things have changed' ( et pas en mieux!), façon cabaret, à la Tom Waits.

Derek, un fascicule de poésies ( Een  Bijzonder Kind), Lieven Tavernier: question du gosse: papa, Bob Dylan, il a vraiment existé?

Fiston, c'est le créateur de mon paradis et de ma terre!

Nils in 't Nederlands, ‘Regen en Mist’.

Hugues Aufray l'avait chanté ( "La fille du nord"), cette "Girl of  the North Country" demeure un chef-d'oeuvre!

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Le  Old Crow Medicine Show a terminé un titre inachevé du Zim ( prévu pour 'Pat Garrett & Billy The Kid’), it's a singalong, raclez-vous la gorge,  'Wagon Wheel', a rocking Village hurle d'une voix ... rock me mama, hey mama, rock me ...

Un  canasson impétueux , ' New Pony' .

S'appelle comment cet équidé?

Lucifer!

Tu t'étonnes qu'il rue!

Isabelle, que dit le chrono?

1h30'!

Ok, encore une, Dylan Thomas, à qui il doit  son pseudo, a écrit 'Do Not Go Gentle Into The Good Night’, transformé en aimable ballade!

 

Bis

From  Bob's Christmas album, ' Here comes Santa Claus', normal que Saint-Nicolas se trompe de saison, ça caille comme en décembre!

Et le dessert?

'Country Pie', le café est à vos frais!

Les Pieds Nickelés vous saluent!

 

Photos: Derek - Bruno Deneckere au Depot/ Leuven: JP DANIELS

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 20:38

Say it ain't so, Joe please, say it ain't so... pas RickyBilly!

Holy shit, tu croises cette commère aztèque plus souvent que ton épouse, la soirée sera éprouvante!

 

Au menu, Evi Vine et Perverted by Language, pas étonnant qu'une grande partie du public soit constituée d'habitués des Fantastic Nights.

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A 20:50', le deejay, Fred Cerise,  fait place à ceux qui ont choisi le sixième album de The Fall comme nom de baptême:  Perverted by Language.

004.JPGEmmené par la voix caverneuse du gentleman- farmer, romantic Jez ( Jeremy) Thomas, le postpunk/ new wave  band aura subjugué la caverne par un set de 30'  d'une densité et profondeur peu communes.

Deux figures vues récemment avec Subsonic Hornet, Elise  Boënnec à la basse et Ronan Collot à la guitare -Francesco Carlucci aux drums et un second guitariste incisif,  Guy Wilssens.

Drumming binaire pour engager une première dissertation que la liste définit comme 'Trial', une voix d'outre-tombe débite un discours sombre, les guitares cinglent, la pumping bass, typiquement post-punk, imprime un tempo monolithique, la gestuelle habitée du frontman interpelle, il semble être entré en contact avec quelque prince des ténèbres ayant décider de hanter ses nuits.

Casquette vissée sur un crâne dégarni, il a tout d'un personnage de Dickens sillonnant, au crépuscule, de sordides ruelles londoniennes.

'Colors' ne t'attends pas à une plage irisée, les tons foncés prédominent, tu marines dans un bain Joy Division/ Chameleons.

Atmosphère hivernale convenant particulièrement à la météo chagrine qui rend le bon peuple morose.

Au fond, il n'existe aucun hasard, c'est pas pour rien que Jez se nomme Thomas, il y a du Pere Ubu, version British, dans  son langage kinésique, maniéré à outrance.

Tu soupçonnes le brave Jeremy, en dehors de son aspect  brave bourgeois lisant le Times en rentrant de son boulot dans un Ministère quelconque, de s'adonner clandestinement à quelque rite satanique, le narratif ' Derivatives' a tout 020.JPGd'une incantation, habillée de noires vocalises, balbutiée lors d'un Witches Sabbath.

Théâtralité et grandeur: ' Mayo'!

Le facétieux chauve interpelle un pauvre hère dans l'assistance, you know, c'est l'anniversaire de Francis Rossi ( Status Quo) il se paye 64 balais, I suppose he's your favourite guitar player...presque, je préfère Plastic Bertrand, réagit l'individu... anyway it's a good reason to play 'I'm 64', à notre façon, c à d, 'All my mother's favorite nightmares', guitares acérées, ton Shelley ,un Gothic Poem mis en musique!

Tombée la veste, dénudée la tête, pas qu'il entame un striptease, pas le genre, le hobereau prend la pose, style sentinelle en faction,.

Nous semblait bien avoir aperçu John William Waterhouse esquissant  sur un carton de Jupiler.

Solennellement, il déclame un texte ( 'Medication')  sur rouleau de tambour martial alors que les guitares tailladent la composition et que la mignonne Elise, à genoux, martèlent la quatre cordes.

A guest pour la dernière, Steven Hill ( Evi Vine), l'hypnotique ' Future Eyes' que sir Thomas vient psalmodier assis sur les marches, bien avant la fin de ce morceau  angoissant, et n'ayant cure des applaudissements du commun des mortels, il quitte ses comparses pour humer l'air urbain.

Le highlight d'un set remarquable!

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Evi Vine

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 From London: Evi, ethereal voice, guitar - et quatre musiciens multi-instrumentistes: Steven Hill ( guitars, drums) - Ben Roberts ( electric cello- keyboards, guitar) - Sam Astley ( guitars, bass) - Ben McLees ( bass, guitars, percussion).

Un album,' And so the morning comes', un second en gestation, plusieurs titres au menu du jour.

Compartiment?

Difficile à cataloguer: slowcore, dark/ goth indie, minimal wave, some shoegaze, some trip hop, indie folk...en vrac, P J Harvey, Lamb, Portishead, Cocteau Twins, Hope Sandoval...

' The Dreamers' entrée en matière vaporeuse, tout en lenteur et majesté, moody est le qualificatif le plus approprié, une voix fluette et hantée, aux intonations Kate Bush, s'égare dans cet univers cotonneux et ouaté, dominé par un violoncelle dolent.

Attention, fragile!

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'Inside her', Steven caresse son instrument d'un archet, la voix d'Evi se fait Mazzy Star, les climats créés fusionnent les 050.JPGunivers Lamb et Sigur Ros, quant aux images, elles sont imprégnées d'un romantisme byronien ... And the touch of her skin  feels like heaven...!

'Hands are tied' is a new song, même soundscape atmosphérique et mélancolique.

La ballade 'If it's love', aux arrangements subtils et à la voix immatérielle, la rapproche de Beth Gibbons.

'For You' , titre provenant d'un EP, une lente lovesong à la beauté glacée, précède le spooky  'I let you leave', bourré d'effets psychédéliques.

Where postrock meets Jefferson Airplane, cocktail surprenant mais efficace.

Another new one, 'Starlight', elle semble vouloir arpenter des pistes utilisées par Bat for Lashes ou Florence and the Machines, le dernier morceau proposé is still untitled.

Evi abandonne son instrument, agrippe le micro à deux mains pour susurrer un lament cold wave obsédant.

Il lui faudra 30 minutes pour signer la pile d'albums écoulés après ce concert fascinant.

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Evi Vine, ce soir à Liège, ensuite la mini-tournée s'achève avec trois dates en Allemagne!

 

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 16:29

Le New York Times titre: Mulgrew Miller, Influential Jazz Pianist, Dies at 57!

Et poursuit:

Mulgrew Miller, a jazz pianist whose soulful erudition, clarity of touch and rhythmic aplomb made him a fixture in the postbop mainstream for more than 30 years, died on Wednesday in Allentown, Pa.

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Comme tant d'autres il débute en jouant du gospel à l'église, mais à la tombée de la nuit, il pianote du rhythm'n blues dans les soirées dansantes.

At high school, il forme avec des copains étudiants un jazz trio influencé par la musique d'Oscar Peterson.

Plus tard, il est embrigadé dans le Big Band de  Mercer Ellington et, dans les eighties, il accompagne la diva Betty Carter.

D'autres grands noms suivent, Woody Shaw ou les Jazz Messengers d'Art Blakey!

On peut l'entendre sur près de 500 enregistrements, il en aura sorti une quinzaine sous son nom, 'Landmarks',  par exemple, reçoit 5 étoiles de Allmusic.

 

 

Ce grand du piano devait décéder soudainement ce 29 mai, victime d'une crise cardiaque.

Il laisse une femme et deux enfants!

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 09:31

Junior Marvin ( 77)  died from kidney failure and had a weak heart, annonce black americaweb!

1952, Marvin Junior ( lead baritone) , Verne Allison, Johnny Funches, Chuck Barksdale, Mickey et Lucius McGill forment les El Rays, ils changeront de patronyme en 1955 et deviendront The Dells.

1956, gros r'n'b  hit ' Oh, What a Night' !

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The group disbands in 1958 pour se reformer en 1960  avec Johnny Carter ( du doo-wop group  The Flamingos) remplaçant Johnny Funches comme first tenor/falsetto!

Une flopée de succès pendant les sixties et seventies , dont 'Stay in my corner' - 'O-o I love you' - 'There is' - 'Always Together' - 'I can sing a rainbow'/ 'Love is blue'- 'Give Your Baby a Standing Ovation'...

Ils tournent avec Ray Charles ou sont utilisés comme backing band pour Dinah Washington.

La source se tarit dans les années 80, mais le groupe connaît   un regain de popularité grâce au musical drama 'The Five Heartbeats' de Robert Townsend ( en 1991), 'A Heart Is A House for Love'  grimpe à la 13è place dans les charts!

Les Dells continuent à tourner et à sortir épisodiquement des albums.

 

 

Plusieurs de ses membres, toutefois, trépassent, ainsi l'ancien vocaliste Funches en 1998, mais surtout Johnny Carter en 2009 , Junior Marvin les a rejoints ce 29 mai!

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 13:29

Météo pourrie, une pointe à 19 degrés et vlan, des trombes d'eau, de la grêle,  là-haut, quelqu'un  joue du tambour et pour faire en couleur, le ciel en feu, ces péripéties climatiques ont-elles retenu les candidats auditeurs dans leur douillet nid, only God know, mais, vers 20h30', c'était pas l'affluence des grands soirs au DNA qui accueillait les  Screamin' Rebel Angels.

Curieus Schaerbeek fait la moue!

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Screamin' Rebel Angels

La distinguée rouquine,  Laura Rebel Angel: bonswar, nous sommes les Screamin' Rebel Angels from New-York City...

 Turbulente et tatouée, madame Fire Red Lips  flatte une Gretsch flamboyante et chante comme si elle était la  petite- fille de Wanda Jackson.

Elle est accompagnée par l'acrobate  Daniel Pena à la stand-up bass, le petit, mais combien doué, Brian Hack à la  lead guitar et par un drummer pas pingouin, Dave Varriale. 

Ces Yankees sont habitués à jouer pendant 2h30' à 3h, aussi au pied de la furie gisent trois setlists, elle puisera selon son bon vouloir parmi les 50 titres griffonnés sur ces feuillets.

Les mecs n'ont qu'à accepter et suivre madame!

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C'est parti pour 90' de dirty and high energetic rockabilly qui fera danser une petite dizaine de gominés bruxellois.

041.JPG Coup de bol, RickyBilly a trouvé une victime à l'entrée, Steven, nous te remercions.

Jacqueline, fuyant la piètre qualité acoustique ( lyrics incompréhensibles, son assourdi) , s'est réfugiée derrière le bar.

On suppose avoir entendu le vigoureux upbeat   'Pounce Like a Tiger' comme mise en bouche. 

La diablesse se démène déjà furieusement et les licks du sieur Hack réjouissent les puristes, quelle merde ce son dégueulasse!

'Bumble Bee' même sauce, suivie d'une méchante accélération, 'When I'm with you'.

( Titres fournis avec la réserve d'usage!).

'Hitchhike', titletrack de leur dernier CD,  démarre en douceur pour virer countrybilly impétueux.

Time for some twang, 'Let it rain', on n'a rien dit, mais la pluie on en a ras le chicon, darling!

Un premier classique vibrant, ' Shake, rattle and roll', puis le métallique et speedé ' Mama he treats your daughter mean', gravé sur leur premier EP.

La petite sue tout en  avalant canette sur canette, une descente vertigineuse, 'My gal is red hot' lui va comme un gant.

Hey, you!

Moi?

You're taking a picture while I'm drinking my beer, don't tell my mum!

Je le jure, Miss, foi de boyscout!

'Bang , Bang' prédit la setlist, suivi d'une profession de foi... you can talk about me, tell I'm mean... people call me036.JPG crazy... 

Baby, that's exactly what you are!

Ruth Brown: ' 5 10 15 hours'...baby, baby , baby  I 've got to have you for my own... elle est  possessive, l' allumeuse!

Le Brian est pas du genre Charlot, ça canarde solide.

Brussels, you all look like sweet teenagers, specially you, are you already 18?

Depuis hier, madame!

 

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A la Imelda May,  le furieux ' Right to  wrong' !

Do you guys like Johnny Cash?

Tu prends les paris, à deux contre un, on aura droit à 'Folsolm Prison Blues'!

Gagné, avance le pognon!

Wouah quelle caisse, 'Brand New Cadillac' ! 

Who's buying me a beer?

032.JPGRickyBilly se cache dans les lavatories, une veste de cuir lui offre une mousse, sa 15è, 'Pretty when you're quiet', sur leur EP, cravache comme du Jerry Lee Lewis.

Un seul problème avec cette nana, elle boit comme un Polonais, un jour de canicule!

1959, The Rockateens, 'Woo Hoo' à la vitesse de l'éclair, euh, Daniel t'as vu une araignée, pourquoi tu grimpes sur ta contrebasse?

Un teenybopper smash hit le "Break-a-Way" d'Irma Thomas ( écrit par Jackie DeShannon).

Elle nous raconte quelques salades allongées de couches de mayonnaise et s'en prend à Elvis, 'Hound Dog', les teddy boys à la fête.

I know some French, you know, there are  some lines in French in the next title ( 'Mayday')... rien entendu, poupée!

' Boogie Woogie Voodoo' pour vous envoûter et pendant le libidineux "Evil Kinda Gal" la garce descend de scène pour se coller à un ou deux mâles ne pouvant cacher un début d'érection.

Retour sur le podium, another raging rock'n roll track, puis le 'Goin up the country', qui n'a plus grand chose à voir avec celui du Canned Heat, les bouseux de Brooklyn sont plus excités.

Laura, il nous reste moins de huit minutes!

Quoi, j'ai encore 16 morceaux à chanter, j'en vide une sur le pouce et on leur jette un petit twist just to tease those Brussels kids.

Le gars de la table s'approche d'eux, plus qu'une because there's a  curfew, les rebelles et l'ange roux achèvent par 'Sizzle', emportée par son élan la peu farouche Laura fait valser le pied de micro à tes pieds, t'es obligé de lui tendre la chose pour qu'elle puisse continuer son exercice vocal à pleins poumons!

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Cette méchante  Laura Rebel-Angel  aura réussi à faire  passer Kristy Marlana Wallace, alias Poison Ivy, pour une pensionnaire d'un couvent d'Ursulines, pas une petite performance !

 

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 00:03

Agenda du 8 juin 2013, Saint- Gilles, C C Jacques Franck : Un showcase, une exposition photo pour la sortie officielle de l'album "Madeleine Bertier" .

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Qui?

 

Madeleine Bertier c'est 6 musiciens réunis autour des textes de Pierre Dungen, raconteur d'histoires, naguère spécialisé dans la capture d'hélicoptères sauvages.

Une musique groovy - world-pop et chansong atypique ...-, sur des textes influencés par Gainsbourg, Bashung ou Biolay.

 

Elle joue de quel instrument l' ancienne prostituée qui pleure?

T'es bouché, mec!

Il n'y a pas de Madeleine, pas de Brigitte, pas de Berthe..

Il y a Jean Pirard, basse - Paulo Silva Rodrigues, guitare acoustique, seconde voix - Nicolas Mottet, batterie - David Berman, guitare électrique- Quentin Steffen, trompette et compos - Jojo De Mayer, percussions et Pierre Dungen comme chanteur/parolier .

 

 

Ces jeunes gens de bonne famille ont un single, ' Un mec qui chante', à leur palmarès, ils sont sur le point de sortir une nouvelle oeuvre, l 'EP  ' Des Madeleines' ( enregistré aux studios Rec and Roll et Pyramide),  ils  prévoient de le faire en sortant le tapis rouge.

 

 

 

T'es convié  au showcase, en primeur tu verras le nouveau-clip tourné pour "Sépia", tu contempleras une exposition de caricatures et photos ( Al Grob en Stock et Lara Herbinia) , il t'en coûtera 9 € ( 7 en prévente, si tu réserves au 02 538 90 20 ou si tu passes au Jacques Franck).

Maintenant si t'es fauché, il te reste la possibilité de gagner des places en participant jusqu'au 2 juin au concours proposé par TéléBruxelles.

 

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 09:04

 

Uli Jon Roth Band - 2013.05.27 - Spirit of '66 Verviers

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Contrairement à Michael Schenker le 10 mai dernier,  Uli Jon Roth n'a pas fait "sold out" hier au  

Spirit of '66 et c'est bien dommage car au niveau talent, ce fan de Jimi Hendrix et adepte de la Sky guitar est aussi talentueux, sinon plus que le blond germain.

 En 2h25 de concert, Uli nous a livré un aperçu de son immense talent sans donner dans l'autosatisfaction 970322_10151628632644301_61800591_n.jpgmasturbatoire de manche ni sans les pauses archétypiques du style "regarde comme je suis le meilleur" qui caractérisent bien souvent certains de ses collègues un tant soit peu doués et qui le savent trop bien. 

Bref, c'est en toute modestie qu' Uli nous a délivré 22 morceaux dont 20 étaient uniquement des oeuvres de Scorpions, groupe au sein duquel il a (fort heureusement pour eux) tenu le rôle de leader jusqu' à son départ en 1978. 

C'est, à mon sens, lui qui a donné ses lettres de noblesse au quintet de Hanovre.

 Après son départ, le groupe n' a plus jamais eu ce côté flashy qui me plaisait tant même si, commercialement parlant, la carrière de nos Teutons a été très florissante.

 Cette tournée placée sous le signe du Scorpion est donc l'occasion pour Uli Jon de fêter ses 40 ans d'appartenance à ce sympathique animal de la classe des dromopodes.

 C'est vrai qu'on écoute pas (plus) tous les jours Scorpions et encore moins les premiers albums qui ont un peu pris la poussière sur les étagères de rangement. Mais hier, le vent divin (Kamikaze en japonais) qui soufflait sur le Spirit a balayé tout ça et remit les choses en place.

 Le Tsunami a rappelé à l'assistance que Mr. Roth est un tout grand mais aussi que les 6 premiers albums de 307081_10151628632734301_1889471495_n.jpgScorpions contiennent quelques merveilles qui n'ont pas pris une ride!.

 Si je ne m'étais pas confiné dans ma réserve légendaire je me serais surpris à agiter la tête comme au bon vieux temps, lorsqu'il y avait encore des bals au cours desquels on passait de la vraie musique et qu'il y avait des barrières nadar sur lesquelles poser le pied en faisant semblant de jouer de la gratte! Quoi? de l'Air Guitar? 

Oui, petit! 

Parce que si vous croyez que c'est nouveau comme discipline, mes enfants, eh bien que nenni, détrompez-vous, papa et maman (parfois) ont inventé ça dans les années 70. La tête dans les hauts-parleurs crachant leurs décibels, les cheveux volant en tous sens alors que des rigoles de sueur dégoulinaient sur nos visages béats de bonheur auditif.

 Ca c'est dit, comme ça on en calmera certains qui pensent tout savoir.

 P****n que c'était bon cette césure d'une seconde avant l'attaque meurtrière du solo de "He's A Woman, She's A Man" sur le double "Tokyo Tapes" de Scorpions.

 Ressortez-le du placard et montez le volume, si vous ne ressentez pas des frissons partout quand Uli attaque les cordes à toute vitesse alors c'est foutu. Revendez l'album à un plus méritant, ouvrez la fenêtre du sixième, montez sur le rebord et puis...

 Alors en vrac, on passera de "All Night Long" à "Crying Days" "Speedy's Coming ", coucou au "Virgin Killer et hop, nous voilà "In Trance". 

Rien que du bon, je vous le disais, et si vous ne me croyez pas, consultez la setlist en fin d'article. Pour terminer ces 2 heures 25 de souvenirs, Uli a choisi "All Along The Watchtower" de Bob Dylan mais version Hendrix avant de nous emmener sur les ailes de Jimi avec "Little Wing". 

Il y a certains artistes qui poussent l'auditoire à regarder continuellement sa montre, Uli Roth n'en fait pas partie car, là où certains arrivent à lasser en 45 minutes, avec notre homme on se prend à dire, "quoi? déjà fini?" alors que ça fait pratiquement 2 heures 30 qu'il est en scène. 

Musicalement grand, le concert d'hier me pousse encore une fois, comme lors de celui de Michael Schenker, à constater qu' il est très difficile à un chanteur, même professionnel, de prendre la place de Klaus Meine. 

Le Turinois qui s'y est essayé hier s'en est certainement rendu compte aussi. 

A certains moments, c'était très (trop) juste et ça sonnait...faux! 

Vous me suivez? 

Quant à Uli, il est toujours aussi sympa. 

Très agréable discussion à table avant le concert, autographe de mon album "Taken By Force" et photo après le concert. 

Un guitariste à aller voir et revoir assurément.

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 Setlist : 01. All Night Long. 02. Longing For Life. 03. Crying Days. 04. They Need A Million. 05. The Sails Of Charon. 06. Life's Like A River. 07. Drifting Sun. 08. Sun In My Hand. 09. Evening Wind. 10. Speedy's Coming. 11. Virgin Killer. 12. We'll Burn The Sky. 13. In Trance. 14. Fly To The Rainbow. 15. I've Got To Be Free. 16. Yellow Raven. 17. Polar Nights. 18. Dark Lady. 19. Pictured Life. 20. Catch Your Train. 21. All Along The Watchtower. 22. Little Wing.

 

 

 

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Mitch Zoso Duterck

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 08:55

attual.it: E'morto Little Tony, l'Elvis de noantri. Ucciso da tumore alle ossa!

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Antonio Ciacci ( San Marino), alias Little Tony, était une légende  au pays de la canzonetta.

En 1957 il forme un groupe rock avec ses fratelli,' Little Tony and his brothers'  Little Tony because Little Richard.

Un impresario inglese, Jack Good, les remarque, ils débarquent dans la campagna inglese.

'Too good' ( signature Doc Pomus/Mort Shuman)  s'infiltre dans les charts UK.

 

 

Les Italiens se spécialisent dans les reprises des grands rockers US et sortent leur version parmesan de Lucille, Shake, rattle and roll ou Johnny B Goode.

1961, année au Arnaldo Pambianco remporte le Giro, retour chez eux!

24 mila baci ( avec Adriano Celentano) termine à la seconde place du Festival de San Remo.

Les singles se succèdent, gros hit avec  Il ragazzo col ciuffo.

Little Tony la joue désormais solo et tâte du cinéma, on peut le voir dans plus de 20 pellicules dont,  Rocco e le sorelle ou le fameux Riderà (Cuore matto) de Corbucci.

Ses singles se vendent mieux que les gelati par un jour de canicule.

 

 

Notons également un tribute  album dédié au King Tony canta Elvis.

Il poursuivra sa carrière musicale jusqu'en 2006 année où il  se tape un infarto.

Il revient pourtant et retourne à San Remo en 2008.

Ce 27 mai 2013 l'Italie le pleure!

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 18:26

A quelle heure, Luk?

Je ramasse Daniel, on sonne chez toi à 13:45'!

Capito, Puurs here we come, cachez vos jeunes filles, playboy Luk arrive!

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Affiche appétissante pour l'édition douze, une météo potable ( pas de pluie, timide soleil l'après-midi), deux scènes ( chapiteau et schuur), une équipe enthousiaste, à boire, à manger, et toute la Cosa Nostra blues, venue de Flandre, Wallonie, du Guatemala, d'Ouzbékistan et comme chaque année un fort contingent de bouffeurs de maatjes, le coup d'envoi est prévu à 15h.

 

Le temps de serrer 59 pinces, de prendre un apéritif et on annonce  Twelve Bar Blues Band!

Des Bataves, vus à Bierbeek en 2007, te servant un typical Dutch Blues, pas mauvais, mais prosaïque.

Mieux que les Juke Joints, moins sexy que Bradley Circus, moins accrocheur que Barrelhouse.

 Jan J. Scherpenzeel (JJ Sharp) - lead vocals & harmonica/ le doué  Kees Dusink - lead & slide guitar/ Randy Pears - guitar/ Patrick "Sideburn" Obrist - bass/ "Wild" Marcel Bakker - drums entament les hostilités avec 'Bluesman' qui ouvre le CD  'Life is hard' .

Le moteur ronronne gentiment, pas question de passer dans le rouge , on enchaîne sur 'You gotta move' aux accents funky.

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'Life is hard',  à qui le dis-tu!

'Don't ask me why'.

Tu dis, Daniel... tu lui as rien demandé, c'est pas mal ce Mississippi blues uit Holland.

Un peu de groove, un midtempo, une accélération, je vérifie mon courrier sur Apple, 'Email from heaven', Etta James, Muddy Waters, Rory Gallagher, John Lee Hooker, et une vingtaine d'autres messages.

On boit kekchooz?

Graag, bye bye 12BBB!

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La tradition exige des Belges à l'affiche, en 2013:  The Guitar Collection.

Un groupe de recherche constitué de vieux requins de la scène noir/jaune/rouge, avec quelques naturalisés.

Si on te dit trois guitares, avec comme chef  Bill Roseman, un petit Ricain du New Jersey ayant atterri à Zaventem en 1988 et ayant joué avec tout ce que la Belgique compte de mieux au rayon blues ( la dernière fois que tu l'as croisé il grattait avec Lightnin Guy) - à sa droite, Marty Townsend, ouais, celui de Blue Blot et de 45 autres projets - à sa gauche, of Laatste Show Band fame, Chris Peeters ( Clouseau, Riguelle + Hautekiet, Kris De Bruyne enz..) et ils chantent tous les trois, tu sais que ça va saigner!

A la basse, il est partout ce peï de Herentals, Bart Buls, et aux drums, Ivo Opdebeeck ( Red River Band, Big Bill, Tumblin Dice, Stewart Barnes Band...).

Mot d'ordre du jour, let's have some fun!

Petit échauffement 'Sen-sa-shun', l'instrumental de Freddy King, salement visqueux!

'I play dirty', t'osais pas le dire, des vicieux!

Un petit shuffle?

' Let me love you', Bill a suivi des cours de French Cancan, il lève la patte comme une fille du Moulin Rouge.

Quoi, Daniel?

Ze zijn beter dan die Hollanders.

' Run back to your side',  ça sent le Clapton.

Un vieux western swing, 'Old Guitar', puis ' Keep on movin' et le groovy instrumental 'Travis Walk '( Stevie Ray), le moulin tourne rond, pas besoin d'additif.

Dora, c'est pas un chien, c'est une rouquine , accent d'Arnhem, âge indéterminé, parfum patchouli anno 1969, danse comme la petite soeur de Cheetah à qui on a promis une banane, la vita e bella!

Une mandoline, Steve Earle, le rootsy  ' Copperhead Road'.

Chuck?

Yes!

' Maybelline'.

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Pour Luke Walter Jr., ' IRS Blues', virage r'n'b, ' Can't turn you loose', enchaînement logique ' I go crazy' du Godfather.

 La jument s'emballe, 'Matchbox', Johnny Cash applaudit, Carl Perkins too, Puurs est aux anges!

Un bis?

Un Stones pas trop connu, ' The spider and the fly'.

Belle collection!

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Tous dans la grange, enfin presque tous, because capacité restreinte: Michael Jerome Browne!

 South Bend, Indiana, adopté par les Canadiens depuis ses 9 ans!

Jack Regenstreif résume: a jack-of-all-root-music-styles. From blues to country to Appalachian mountain music, Cajun, swing or R&B.

Tu traverses la foule, Michael Jerome achève un premier acoustic blues magnétique.

T'as vu?

Quoi, Luk?

Une Guild,.

Twelve strings, mais aussi un banjo, un violon et une voix assurée.

 "At It Again” a nominated song, avais entendu que Keith Richards était membre du jury, I thought let's do a song about drug addiction, un country blues prenant.

 

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La suivante est encore plus forte, a social song,  'Summer shoes on' narrant l'histoire d'Indiens ayant bu et traînés hors de la ville pour aller cuver leur whiskey et mourir de froid dans les bois...Murder's not a sin When it comes to the life Of a drunk Indian....

Un Delta blues, 'Blacktop', words by my wife , suivi du formidable traditional 'Rye Whiskey' interprété, in Kentucky style, au fretless banjo.

'Sing low', ( lyrics B.A. Markus, sa partenaire)  les femmes en Afghanistan en toile de fond.

A cajun song au violon, a creole waltz, euh, svp. ne tapez pas des pieds.

C'était dur de ne pas battre la mesure, godv.

Randy Newman, The Great Mississippi Flood of 1927,  attention chef-d'oeuvre: ' Louisiana 1927'.

Un dernier swampy tune  à la Tony Joe White pour finir ce brillant set.

  Michael Jerome Browne reviendra vers 22:30' pour un second récital que tu manqueras, pas moyen de quitter le bar avec Daniel, on a envoyé Luk, un Spa Light, pour vérifier si tout se passait bien.

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Retour sous le chapiteau: Eric 'Guitar' Davis & Luca Giordano Bluesband.

Les Abruzzes rencontrent un Chicago Bull.

 Eric Davis was born to Dorothy Walker and world renowned drummer Bobby Davis, pour bien te faire comprendre que le petit Eric, aux biceps aussi imposants que ceux Schwarzie, il y a deux siècles, le blues il est né dedans.

Luca Giordano fait partie de la foisonnante scène blues transalpine, pense à Enrico Crivellaro ou Rudy Rotta.

  Luca Giordano : Guitar ,  Fabrizio Ginoble : Keys , Alessandro Svampa : Drums,  Walter Cerasani : Bass sur le podium avec comme mission: chauffer le public, un blues/ funk suintant et un instrumental catalogué slow blues.

C'est clair, pas des ânes, les macaroni!

Please welcome Eric 'Guitar' Davis, from Chicago, Illinois.

Où il est, l'énergumène?

Il traverse le public, grimpe agilement sur le podium, admirons son look rouge et blanc, il revient de Sclessin, c'est parti pour une rafale dégoulinante, les deux axemen dialoguant élégamment, les keys ajoutant une touche groovy à la sauce.

Puurs frétille.

'If you love me like you say', pourquoi que tu me traites ainsi, pouffiasse.

Les bluesmen et les nanas, la galère!

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Des extraits de son dernier né  ' Trouble Makin Man', le titletrack suintant, 'Eew Wee', du blues sentant bon le ' Lucille' du petit Richard, un autre  slowblues de derrière les fagots, mais on aura surtout droit à une version gigantesque de "Five Long Years"plus connu sous le titre 'Have you ever been mistreated'.

 Le pôv gars, maltraité, vient faire pleurer son instrument  dans la foule, le refile à Mevrouw Opdekamp, play lady, hoe?,  wait, je fais les accords, tu grattes, sensass Marie-Louise, je t'engage, see you, je rejoins l'Italie.

Ovation immense, tu penses!

Pendant mon trip dans la fosse j'ai cogné une brave dame, peut-elle venir jusqu'au podium, a u b, un CD!

'Young boy wit da blues' , je présente la squadra et je me bois une Duvel.

Puurs wants more!

Un rappel sous forme de medley: Sweet Home Alabama, Superstitious, Sweet Home Chicago, Rode rozen voor Sandra et Joe le Taxi.

Luk: t'inventes..

Et Bambino, en plus!

Super show!

 

 

Eric Bibb

Encore plus dur de se faufiler jusqu'au podium, la schuur est pleine à craquer pour Eric Bibb, qui sans conteste sera le clou du festival!

Surprise, ils sont deux sur scène, le barde de New-York City, désormais résident finlandais et Michael Jerome Browne.

'New Home', Eric en picking, Michael Jerome à la slide, silence monacal dans la Tiendenschuur.

Je reviens de Bamako, I saw my roots there,( il y a joué avec Habib Koitè), 'On my way to Bamako', pureté, grâce, dextérité et soulful voice!

What kind of music do you play, Eric?

I can't answer, listen to this, 'Troubadour' , some blues, some soul, some folk, you can call me a troubadour!

'Walking blues again' suivi du gospel/ blues 'Goin down the road feeling bad', souligné par un violon allègre.

Le duo enchaîne sur l'optimiste  'Connected' auquel succède un nouveau negro-spiritual sec ' With my maker I'm one', esclave et maître...I am the cowboy..I am the Cherokee... I'm Flemish...I'm Walloon, universalité!

A bluesy lovesong, 'Saucer and cup', puis le standard  ' Going down slow', de St. Louis Jimmy Oden, rendu à la perfection.

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Nouvelle démonstration de fingerpicking, 'Shingle by shingle', pendant 10 minutes tu as essayé de retrouver un titre de Dylan apparenté, en vain!

Luk pendsait à un Ralph McTell!

La dernière perle  'I heard the angels singing'  du Reverend Gary Davis.

Puurs debout!

Double bis: la bombe, a message from the sponsor, signale-t-il:  ' Don't  ever let nobody drag your spirit  down', Michael Jerome se laisse aller, ça cingle sec, et un Lightnin Hopkins magique ' Needed Time'.

 

That was King Bibb!

 

Trampled under Foot

Si tu choisis comme nom de scène un titre du Zep, tu vas pas boudiner de l'oberbayern!

La famille  Schnebelen de Kansas City, Kris aux drums, Nick guitar and vocals et Miss  Red Danielle aux vocals, basse, guitare et poses ultra sexy , a incendié la tente avec un bluesrock musclé et rudement bandant.

Les esprits chagrins rétorqueront, zont rien inventé, on s'en fout, on veut du rock, du sexe et de la bière à profusion, les français, pro ou contra homo, peuvent se flanquer des coups sur la gueule en pleine rue, nous on veut du rock, du sexe et de la bière..

T'es pas un peu réac?

Je vote pas, fils de ...!

Pas de round d'observation,on leur rentre dans le lard dès les premières notes.

Pas de setlist mais on suppose, plusieurs fragments de leur CD 'Wrong Side of the Blues' , la nana, bouche pulpeuse, possède un registre rocailleux, un croisement Janis Joplin/ Bonnie Raitt, son jeu de jambes doit lui permettre d'éviter les coups si jamais elle s'avise d'exercer le noble art, catégorie poids super mouche, bref, elle impressionne!

Rock  à gogo, 'I gotta go',  Danielle, reste ici, il y a plein de mecs gentils, ici!

Virage tango blues, elle pleure ..I can't take it no more.. avant le retour au front, basse/ baïonnette fièrement brandie, du rock cosaque, et toujours ces mecs pas attentionnés...you broke my heart and made me cry... à tes côtés sont 454 à vouloir la consoler.

Nick aux vocals,'The Fool',  un truc, aux relents Led Zep, qui assassine.

' Pain in my mind' sur le CD 'Badlands', toujours le Nick derrière le micro, le truc balance.

Retour de Miss fauve, 'Love my baby' , exhibition du frangin, derrière la nuque, allongé sur le sol, des gimmicks qui amusent.

Non, pas avec les dents aujourd'hui!

La petite solo, à la guitare, Tonton Bob, ' Don't think twice it's alright'...Bien!

Je vais me poudrer le nez, Nick amuse ces ploucs.

Guitare et batterie et chant, mieux que Rémy Bricka, deux exercices solitaires dont le Muddy Waters, 'Last time I fool around with you', un peu artisanal, mais bon!

Le trio au complet pour une country ballad tirant sur la corde sensible, puis les cinq minutes de gloire pour Kris, un solo rustique et un dernier tir groupé, deux guitares, Danielle se permettant un coulis de slide.

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L'organisation les remballe sur scène, fureur totale, ' Rock'n Roll' de Led Zeppelin, suivi d'un 'Killing Floor', des mêmes, servi saignant.

Yeah...

 

Donc pas de grange, au chaud, au bar, on attend  Otis Taylor!

23:45', diantre, Luk a promis à sa maman de regagner le toit familial à minuit, ça va être juste!

Otis, tu l'as croisé dans le Pajottenland, il y a un petit temps maintenant!

Ce singulier bluesman ne fait rien comme le commun des mortels, faut pas essayer de l'étiqueter: Chicago, non- blues rural, non - jump, funk, Delta, soul blues... non plus, ça casse les burnes aux rois de l'archive, ils créent un nouveau rayon: experimental/psychedelic blues.

Un nouvel album en 2013 My World Is Gone.

La veille en Croatie, ce samedi au Duvel Blues, avec, d'après  les documents fournis par le festival, Shawn Stachursky (guitar) | Todd Edmunds (bass) | Larry Thompson (drums).

Un premier blues hanté, plus proche de David  Eugene Edwards que de Albert King, suivi d'un titre du dernier né, le visionnaire  ' Blue rain in Africa'....I saw a white, white buffalo ..un solo de guitare digne des Allman Bros et un ton Neil Young illuminé, fameux titre!

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Apparition de son electric banjo  ' Ten million slaves'.

Addictive stuff!

Faut qu'on mette les voiles, déclare le chauffeur.

En sortant, on entend un dernier trance, soft spoken blues impressionnant qui te fait regretter le repli vers nos foyers respectifs!

 

Une certitude, Duvel Blues 2013, une cuvée d'exception, plus que 364 fois dormir et on revient.

 

Photos: ALFONS MAES ( KEYS & CHORDS)

 

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 02:56

Marshall Lytle

 Rock and Roll Hall of Fame bassist, Marshall Lytle,  also known as Tommy Page of Bill Haley and the Original Comets has now joined countless music legends in paradise .. pouvait- on lire sur examiner.com!

Un des grands bassistes/ contrebassistes rock est décédé, à 79 ans, d'un cancer du poumon, chez lui  à Port Richie.

On continue à citer examiner.com: "It was Marshall Lytle, the ultimate showman, who lifted the slap back bass instrument to new levels on stage with his crazy antics of standing on top of it, playing it like a regular guitar and spinning his bass like a top"

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Lytle, à l'origine guitariste, rejoint Bill Haley et son country group ' The Saddlemen' en 1951, il apprend à jouer de la contrebasse, et en 1952, il est toujours là lors du changement d'identité, Bill Haley & His Comets!

OrgiCometsMay08.jpgIl co-signe un des premiers hymnes rock'n roll, 'Crazy Man, Crazy' .

 

 

 

Marshall quitte les Comets en 1955, pas en bons termes, une histoire de pognon, avec d'autres ex-Comets, il forme The Jodimars ( Joey Ambrose- Dick Boccelli et Marshall Lytle).

Peu après leur création, ils obtiennent un contrat à Las Vegas, ils seront en résidence dans plusieurs showrooms.

Les Jodimars sortiront plusieurs singles mais le band connaîtra un temps de vie réduit.

Marshall Lytle devient Tommy Page et se lance dans l'immobilier.

En 1987, bien après le décès de Bill Haley, Marshall Lytle est invité à participer à une réunion des original Comets, gros succès, tournées européennes et contrat discographique.

C'est reparti pour un tour de piste!

Il enregistre l'album Air Mail Special, avec les Stargazers comme backing band,  le disque est crédité Marshall and the Shooting Stars.

Un hit dans les nineties 'Viagra Rock'...get yourself a miracle pill..Yeah!

Marshall continuera à se produire sur scène jusqu'en 2009, en 2012, il sera récompensé pour sa longue carrière, inducted in the Rock and Roll Hall of Fame!

 

 

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