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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 08:10

Après la Toussaint, le froid revient et met l’hiver en train... avec la SNCB l'hiver risque de prendre du retard!

A la Toussaint à Lessines, chez Magritte, tu te rendras, un pachyderme heavy metal  tu honoreras!

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 Paul Di'Anno est mal en point, un genou esquinté, il y a quelques mois il avisait les fans ..I am gonna be ‘Pulling The Plug’ next year 2013, and making it my ‘Farewell Tour’…it was good whilst it lasted.”!

Cette dernière ( pas sûr, il semble se raviser) tournée, 'The Beast is Back Tour', passe par la Belgique, trois dates en novembre: Lessines, Limbourg (Dolhain) et Charleroi et comme ailleurs, la bête fait appel à un Iron Maiden tribute band pour le seconder, en Italie ce fut Children of the Damned, en Grèce, Sorrowful Angels, en France, ce sera Coverslave et chez nous la tâche  incombe à Moonchild!

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 Moonchild assure également l'avant-programme.

057.JPGEn attendant l'heure fatidique du début des hostilités tu jettes un coup d'oeil circulaire dans la salle, pas pleine, 200 durs à cuire, à vue de nez, des T-shirts Iron Maiden, du très small au XXL, flambant neufs ou mités .

Sur le podium, une batterie de Marshall présageant d'une débauche de décibels dépassant allègrement les  120 dB en niveau de crête de coq wallon.

Vers 20:15, un roadie dépose une quinzaine de bières sur scène, cinq minutes plus tard les lunaires rappliquent sur accompagnement sonore aussi impressionnant que Die Walküre de  Wagner.

Que la fête commence! 

 Jean-Luc Van Praet (guitars) /David Epis (guitars) / Stephane Sauvage (bass) / Rod Sevilla (drums)  tous chevelus, sauf Rod, plus du style Laver que de la coupe Stewart, mention spéciale à la tenue glam de Stephane, ouvrent,  un son gros, gros, gros...le petit Olivier Hollange sans ses langes, mais  fringué stock américain, le nouveau vocaliste depuis le mois d'avril, rejoint les autres Carolos pour envoyer un 'Moonchild' musclé, suivi sans pause par 'The Trooper' pendant lequel le shouter brandit  haut l'Union Jack et le fait dangereusement tournoyer dans les airs.

Place à l'épique ' 2 Minutes To Midnight', la sueur dégouline du crâne lisse du shouter pour aboutir sur l'objectif d'un 030.JPGventripotent, tatoué jusque dans les lobes, qui se trouvait à deux centimètres du podium.

Vlan, le manche de basse du Sauvage fait éclater une tempe du petit nouveau...there will be blood... en couleur.

Nurse Betty étant au chevet d'un mourant, un brave gars refile un kleenex au petit chanteur qui porte sa croix de premier communiant.

Retour au front: ' The evil that men do', break de 10 secondes, le soigneur applique un bout de sparadrap sur le front du blessé, 'The Prisoner' puis 'Revelations'.

On a droit à tous les poncifs du genre, l'ABC du heavy metal sur scène: look how cool I am playing my guitar/bass , watch me play faster than Carl Lewis se tapant un 100 mètres, pied sur le monitor instrument pointé vers le premier rang...rien de neuf à l'horizon, ça plaît toujours, par 025-copie-1.JPGcontre ce qui surprend c'est la voix de minet du shouter lorsqu'il ne hurle pas.

Imagine un ton maniéré, affecté, à la Fabrice Luchini et une gestuelle client du Plattesteen.

La lecture du catalogue Maiden se poursuit, ' The number of the beast'  - 'Children of the damned' - 'Fear of the dark' ...sur scène la basse et une guitare s'amusent à jouer à touche/touche, un truc que tu n'avais plus pratiquer depuis le jardin d'enfants.

Une séance trampoline amène les amplis à rebondir sur les baffles, joli ballet !

En principe un avant-programme a droit à +/- 45', ce soir on la joue prolongations: 'Caught somewhere in time ' - 'The Clairvoyant'... Lessines, je vous sens mous, qu'il dit!

On rit un coup, il attaque ' Run to the hills' qui achève le set.

Clap, clap, clap... hurlements, Charleroi rapplique!

' Aces high' - et 'Hallowed be thy name' qui déchirent un max!

 

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Fred et Myriam: pas mal mais trop long, enfin ça a fait tourner le bar!

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Paul Di'Anno ( backed by Moonchild).

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30' de glande avec une ou deux moinettes, puis les gars de Moonchild repointent le bout du nez, sans la diva.

L'imposant Paul Di'Anno attend du secours pour gravir les trois marches donnant accès au podium, la canne est superflue.

169.JPGL'ex-boucher, premier chanteur d'Iron Maiden, fait peine à voir, un visage ravagé, un cou de taureau, un tour de taille à flanquer la trouille au tailleur qui doit lui confectionner un costard sur mesure et une claudication de canard boiteux, on craint le pire.. le syndrome Johnny Winter, un mec qui vient ramasser du blé pour payer ses funérailles?

Heureusement, il n'en sera rien, aux niveaux cordes vocales, hargne et comments belliqueux, l'ex- taulard est toujours bien présent.

A Lessines, aucun motherfucker ( sic)ne s'est emmerdé, Paul le Boucher aura été fidèle à sa légende pour nous asséner un show méchamment heavy punk.

Sur le premier Iron Maiden ( version US), 'Sanctuary', un timbre effrayant faisant passer Olivier Hollange pour un castrat, un regard de bourreau et déjà une sudation extrême, son crâne luisant et ses yeux exorbités conviennent bien au climat post Halloween!

Sorry de ne pas parler français, anyway you are Belgians, no, fuck France, il secoue le micro comme un chétif prunier auquel pendent trois fruits blets avant d'éructer 'Purgatory' en risquant de se faire éclater les veines du cou.163.JPG

Are you, ready?

Yeah, murmure Lessines!

I'm not, salute, une solide rasade de Jack Daniels, God's semen, puis 'Wrathchild', d'un petit groupe avec lequel j'ai joué dans le temps avant de poser ma candidature pour rejoindre les Spice Girls.

Il invective la table, eh, mec, je m'entends pas, débarrasse-moi du delay, we're no thrash sissies...

Voici 'Prowler' datant de l'époque victorienne!

Un growl de grizzly venant de s'éveiller après de longs mois d'hibernation, un rendu bestial de cette gentille berceuse.

Vais pas le répéter, fieu, marre de ce feedback, on n'est pas les Spice Girls (  une fixette de vieillard lubrique), arrange nous ça..

' Murders in the rue Morgue'  puis ' Genghis Khan' entrecoupés d'une pause Marlboro.

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Un fan lui refile a miniature bottle d'un alcool vert, il sourit et cache la chose dans sa veste avant d'entamer ' Remember tomorrow' dédié à son frère décédé.

 Grand morceau!

Un drôle  l'invective, m'emmerde pas gamin, je sors du cabanon, des comme toi je les bouffais comme dix heures, tu ferais mieux de te saouler la tronche au lieu de me taquiner!

'Charlotte the Harlot', ça me fait songer à mon épouse que je n'ai plus vue depuis un an!

Lucky, you are...ose un audacieux!

This song is about sex, un truc que tu connais pas, puceau!

D'ailleurs, cette salle est bourrée de faggots!

Euh, Polleke, ton discours n'est pas politiquement correct !

Ta gueule, son of a bitch!

' Killers' pour les connards dirigeant les States.

Un petit mot concernant Moonchild qui se montre à la hauteur, moins de cinéma que durant leur set et une efficacité redoutable.

' Phantom of the Opera' et 'Running free' mettent fin à ce récital hautement jouissif!

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Di'Anno fait mine de quitter la scène, les marches le rebutent, quoi, un bis... mon groupe est parti, I'm all alone, puis, merde, pas de bis si vous ne gueulez pas plus fort, jeannettes!

Quoi, encore, vous voulez du Placebo?

Ah, voila Moonchild, I love this band, it's our first show together, they are the Belgian Spice Girls ( encore, faudra lui arranger un coup avec Geri Halliwell), voici  ' Transylvania', un instrumental suck my blood!

Quelques insanités de fin de parcours..si, si, bouseux, je connais une ou deux expressions en français, approche: suce ma bite... stupid, cocksucker!

Le final: 'Iron Maiden', avec apparition d'un stagediver boudiné risquant un plongeon artistique!

 

Le mot de la fin, Paul?

 Fuck your mother!

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 00:36

Jimmy Page was so impressed at one point he tried to sign Bobby Parker to Led Zeppelin's Swan Song record label.( Examiner.com).

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Le premier job pro du guitariste Robert Lee Parker ( Lafayette, Louisiane) remonte dans les early fifties, il tient la guitare chez Otis Williams and the Charms ( un groupe doo-wop), par après il tourne avec Bo Diddley, Chuck Berry, Sam Cooke, Little Richard, Buddy Holly, Jackie Wilson, les Everly Brothers...excusez du peu!

En 1961 sort le morceau phare, ' Watch your step', des riffs incroyables, le titre sera repris par Spencer Davis Group, Peter Green, Santana, Dr. Feelgood e.a., les Beatles le jouaient sur scène!

Bobby tourne aussi bien aux States que sur le vieux continent mais dans les seventies, après l'échec de la collaboration avec le Zep,  il sombre dans l'oubli.

Le retour dans les années 90 avec, enfin, un premier album sous son nom, Bent Out of Shape suivi deux ans plus tard par Shine Me Up.

Bobby Parker continuera à jouer jusqu'à son décès, la légende est passée de l'autre côté du Styx ce premier novembre!

 

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 22:02

 

  Robert Plant & The Sensational Space Shifters - Royal Albert Hall, London - 2013.10.31

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Lineup : 

Robert Plant : vocals and percussions
Justin Adams : guitars, percussions and backing vocals
Skyn Tyson : guitars and backing vocals
Billy Fuller : bass and backing vocals
John Baggott : keyboards and backing vocals
Dave Smith : Drums
Juldeh Camara : ritti, golgo and vocals

Setlist :
01. Babe, I'm Gonna Leave You.
02. Satan Your Kingdom Must Come Down.
03. Spoonful.
04. Black Dog.
05. Another Tribe.
06. Going To California.
07. The Enchanter.
08. Four Sticks.
09. What Is And What Should Never Be.
10. Win My Train Fare Home (I Believe I'm Fixin' To Die).
11. Whole Lotta Love / Who Do You Love (Medley).
12. If I Ever Get Lucky.
13. Rock And Roll.
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En cette nuit d'Halloween chère aux Anglo-Saxons, c'est Robert Plant qui effectue son retour sur la scène légendaire du Royal Albert Hall.

 Le bâtiment d'époque victorienne a été inauguré le 29 mars 1871, c'est vous dire si pas mal de légendes de la musique ont un jour foulé ses planches. 

Concert sold-out pour ce second "live" de la journée puisque c'est Chris Rea qui ouvrait à 19.30.

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Il est 22.30 précises lorsque les premières notes de "Babe, I'm Gonna Leave You" s'échappent de la guitare de Skyn Tyson, l'homme de Liverpool. 

1391641_10151977844814301_1419810394_n.jpgScène baignée de bleu pour illustrer cette Blues Fest qui s'étale sur plusieurs jours.

 Robert paraît et ce n'est pas le cercle de famille mais la salle toute entière qui applaudit à tout va. L'homme porte allègrement ses 65 ans, la chevelure lorgne de plus en plus vers la crinière du golden god des années 70 et même si les rides ont creusé leurs sillons sur son visage, Robert garde toujours ce côté séduisant et charismatique qui, combiné à sa voix, en font un des plus grands chanteurs et frontmen de l'histoire du Rock. 

Car de rock il en sera aussi question ce soir car même si l'accent est résolument axé blues de par sa vocation, cette nuit se place également sous le double signe de ce que je baptiserai de

"Roots & Roll". 

Robert Plant chante de mieux en mieux, il chante ce qu'il veut et encore une fois, il prend des risques en désacralisant les hymnes de Led Zeppelin en les teintant des racines de l'Afrique noire lorsqu'il confie la direction des opérations au musicien gambien Juldeh Camara. 

 

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C'est ainsi que certains titres comme "What Is And What Should Never Be" ou encore "Going To California" restent relativement proches des originaux alors que "Black Dog" ou "Four Sticks" vivent un énième relifting novateur et très apprécié. 

Soirée également placée sous le signe de l'humour et de la dérision que Robert pratique à merveille, intensifiant encore ce lien indéfectible qui le lie à son public depuis plus de 40 ans.
Le répertoire est composé de 13 titres dont 7 font partie du catalogue de Led Zeppelin et chaque intro déclenche un regain d'ambiance parmi l'assistance. 

Le service de sécurité s'y emploie pour garder chacun à sa place avec le flegme tout britannique que l'on peut imaginer. 

Le Royal Albert Hall n'est pas l'Hammersmith Odeon que diable, un peu de tenue ladies and gentlemen! 

Après avoir rencontré Justin Adams, votre serviteur a pu obtenir la setlist en primeur bien avant le concert et je sais donc à quoi m'attendre. 

Et la surprise me direz-vous?

 Eh bien la surprise vient de l'interprétation et des touches de couleur que Robert Plant va donner aux morceaux. 

En matière de blues pur, "Spoonful" écrit par Willie Dixon et popularisé en 1960 par Howlin' Wolf ainsi que "Win My Train Fare Home (If I Ever Get Lucky)" repris sur l'album "Dreamland" de 2002 sont les deux représentants des racines américaines de cette musique venue d'Afrique noire.

 On retrouve également "Satan Your Kingdom Must Come Down" du Band Of Joy qui lorgne du côté Roots made in USA. 

Petit coucou à son ancien groupe The Strange Sensations dans lequel on retrouvait déjà les deux guitaristes Justin Adams et Skyn Tyson ainsi que le bassiste Billy Fuller et John Baggott, transfuge de Portishead (aux claviers) par le biais de deux titres : "Another Tribe" et le très psychédélique, voire envoûtant ;"The Enchanter".
C'est pourtant le Medley "Whole Lotta Love / Who Do You Love" qui va donner le coup de grâce et mettre toute la salle debout avant les deux rappels clôturés par "Rock And Roll" revu et corrigé.

 En 1h40 de concert intense, Robert Plant nous a plongés dans une nouvelle lecture de l'histoire de la musique rock depuis ses origines.

 En revisitant sans cesse son répertoire de la sorte, l'homme attire notre attention sur cette constante mutation, cette évolution et parfois cette révolution qui touche la musique mais aussi sur le fait que dans le fond : "The Roots Remain The Same"...
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Mitch "ZoSo" Duterck

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 09:40

Le billet de JPROCK:
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Aucun groupe n'aurait eu mieux sa place sur la scène du  Churchill's en cette nuit d'Halloween que les excellents  Kriminal Hammond Inferno

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1380362_468433859939884_967494927_n.jpgQuand il s'agit de vous faire frissonner de plaisir avec leurs compos et reprises jubilatoires, ces trois là sont incomparables. 

Et lorsque dans le trio on compte des amis, il n'y a vraiment aucune raison de ne pas en parler.
Kriminal Dan (drums), Diabolix Sim (the organ ripper aka Simon Rigot !) et l'inquiétant Doktor Konstantin Zoog (slice and dice brain surgery and bass) ont la capacité d'adapter un répertoire ancré dans la tradition du Hammond funky-soul aux sonorités actuelles et à chaque fois on se régale de cet orgue vrombissant porté par une rythmique d'enfer ( bravo Daniel Wang ! ) et soutenu par les sons inquiétants, génialement parasités du Doktor Zoog. 

André Brasseur et Booker T croisent Purcell et les B.O. des Fumetti des 60's avec bonheur.

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 La setlist est assez proche de celle que le trio avait interprété en août à la Porte Noire ( voir ma chronique de KHI à la Porte Noire le 16.08.2013) avec comme point culminant le génial "In-A-Dadda -Da-Letha" adaptation jubilatoire du "In-A-Gadda-Da-Vida" de Iron Butterfly.

 Un grand moment.
Hier le Churchill's était "the place to be" pour fêter Halloween dignement sous les sons d'une musique irrésistible crachée par un combo injustement mésestimé.
C'est pourquoi, m'sieurs-dames je tape sur le clou , allez voir Kriminal Hammond Inferno en concert, il y a de grandes chances que les trois cagoulards vous envoûtent et vous gardent prisonnier de leur art à jamais.. !
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Texte et photos : JPROCK

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 22:30

Robin George, membre du  Pete Haycock's Climax Blues Band, indique sur son website:

 

Pete’s wife, Alex, called me yesterday morning with the devastating news that legendary Blues guitar player and my closest friend Pete Haycock passed away on Wednesday night.Pete was most famous for his time in The Climax Blues Band; especially for his self-penned massive worldwide hit ‘Couldn’t Get it Right’.

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C'est en 1968 que  Colin Cooper (1939-2008), Pete Haycock (1951-2013), Derek Holt (b. 1949),  Richard Jones (b. 1949), George Newsome (b. 1947) et Arthur Wood (1929-2005) forment le Climax Chicago Blues Band, groupe phare du UK blues boom.

En 1972, sous la pression du management de Chicago Transit Authority ( futur Chicago), le band devient le Climax  Blues Band.

La discographie ne compte pas moins de 17 albums, dont quelques blockbusters, ainsi Sense of Direction ( 1974) est resté classé  29 semaines dans le Billboard 200!

Les inévitables changements de personnel ont vu défiler quelques grands noms au sein du blues band: Nicky Hopkins, Mel Collins, Henry Spinetti..notamment!

Pete Haycock quitte le groupe en 1985 to record several solo projects, il s'adjoint quelques musiciens pour former le Pete Haycock's Climax.

Il fait également partie du projet  H Factor avec le fameux Steve Hunter ( guitariste pour feu Lou Reed) .

Plus tard, Bev Bevan l'invite à se joindre à l'aventure  Electric Light Orchestra Part II, il participe à la confection du premier album.

Dans les nineties, Pete compose quelques film scores pour revenir  à la scène avec le Pete Haycock's True Blues et, en 2013, retour au premier amour: Pete Haycock's Climax Blues Band!

Le mot de la fin:  Pete Haycock has died at the age of 62 of an apparent heart attack, le 30 octobre!

 

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 16:38

Le billet de JPROCK:
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Forest: "Indochine, Indochine, Indochine ! "

Il est près de 23h et le groupe français quitte la scène après un concert flamboyant devant un public tout acquis à sa cause qui lui fait un triomphe.
Avant lui pendant une vingtaine de minutes Klink Clock, duo venu des Yvelines dans la mouvance des Kills ou des White Stripes, a bien chauffé la salle avec son rock percutant où monsieur torture les cordes de sa guitare et mademoiselle cogne ses fûts. 

Cool.
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Que peut on encore écrire au sujet du combo de Nicola Sirkis ?

1382308_468383259944944_1372205196_n.jpgCar rien ne ressemble plus à un concert d'Indochine qu'un autre concert d'Indochine, puissance, joie et communion, sont les mots d'ordre du groupe et de son public. 

Les aficionados ne sont jamais déçus, quant aux autres, à vrai dire, on s'en fiche un peu car ils ne se déplacent pas.
Le groupe remplit régulièrement plusieurs fois le Stade de France, bourre à plusieurs reprises des salles de plus de 10.000 personnes et ses albums se vendent comme des petits pains à un public qui couvre quasi trois générations. 

Dans certains foyers Indochine est devenu le band qu'on va applaudir en famille, un véritable phénomène que même Nicola Sirkis, 55 balais au compteur, mais toujours un look d'ado branché, ne s'explique pas.
Bien sûr il y a les hits, intemporels, irrésistibles et toujours aussi actuels et puis il y a aussi cette manière qu'a Nicola de tutoyer le public, de lui parler comme s'il s'adressait personnellement à chacun d'entre nous, Jean Louis Aubert aussi l'a bien compris, et ça marche.

 Et le public aime ça !
Et le concert de ce soir n'a pas dérogé  à la règle et fut excellent.

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Le show de ce "Black City Parade Tour" bien plus sombre que ce à quoi le band nous a habitué sur les tournées précédentes se repose sur les toutes dernières technologies audio et vidéo et l'utilisation d'une scène annexe centrale 1396051_468383359944934_1597041454_n.jpgpermet à Nicola de se rapprocher de la foule, et même d'y aller se balader pour le plus grand bonheur des fans.
A l' applaudimètre ce sont les vieux titres qui l'emportent comme "Des fleurs pour Salinger", "Tes Yeux Noirs", "Trois Nuits par semaine", "Miss Paramount", "J'ai demandé à la lune", "Canary Bay", "Paradize", "3e Sexe" et bien sûr "l'Aventurier".
Mention spéciale aussi à une très belle version de "Salomé", un brûlant "Black City Parade" et un irrésistible "Alice et June". 

 Superbe idée aussi que ces rideaux suspendus translucides et coulissants sur lesquels viennent se projeter des images étonnantes, ou une ville éclairée de nuit, et qui se referment sur le public comme de gigantesques bras de lumière.
Seul petit bémol, mais qui n'est pas nouveau depuis l'existence du line up actuel, Oli de Sat ne parvient pas à faire oublier Stephane Sirkis et son son de guitare tellement personnel sur les titres les plus anciens.
Aujourd'hui, Indochine est à son sommet de popularité et est devenu le combo de Nicola Sirkis, véritable figure emblématique et âme du groupe,même si son frère disparu reste toujours présent dans sa musique et dans nos coeurs.
Et sauf décision du principal intéressé, l'histoire n'est pas prête de s'arrêter...
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Texte et photos : JPROCK.

SETLIST:
Trashmen
Black Ouverture
Black City Parade
Traffic Girl
Belfast
Kissing My Song
Salomé
Memoria
Little Dolls
Miss Paramount
Wuppertal
J'ai Demandé à la Lune
Tes Yeux Noirs
College Boy
Alice & June
Black City Club : Trashmen / Canary Bay / Des Fleurs Pour Salinger / Paradize / Playboy / 3e Sexe
Encore:
Marilyn
3 Nuits par Semaine
The lovers
Encore 2:
L'aventurier
Encore 3:
Europane ou le Dernier Bal

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 07:42

Tommy Gumina!

Un petit gars du Milwaukee dont la particularité dans le milieu jazz est son instrument: l'accordéon qu'il a appris à manier dès l'âge de onze ans.

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Découvert par Harry James, il joue dans l'orchestre de ce dernier!

Surnommé 'the incredible Mr. Fingers' , Tommy Gumina a accompagné de grands noms du jazz des années 50, pointons:  Tommy Dorsey, Charlie Barnet, Gene Krupa, Joe Pass, Art Pepper et il a formé une équipe redoutable avec Buddy De Franco (ils formeront le De Franco-Gumina Quartet).

Discographie ( en dehors des collaborations): citons  Hi-Fi Accordion et Polycolors, le dernier avec Ron Eschete.

Il est décédé en début de semaine, il avait 82 ans!

 

 

Frank Wess

 Saxophoniste et flûtiste né à Kansas City en 1922.

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Destiné à être musicien classique , il jamme à la High School avec des étudiants  se dirigeant vers le jazz.

Il est atteint par le Blue Note virus.

Avant son service militaire, il se retrouve dans différents Big Bands, pour ensuite accompagné Billy Eckstine et Bull Moose Jackson.

En 1953, il rejoint le Count Basie Orchestra pour lequel il jouera pendant onze ans.

Ensuite, direction New-York, il dirige ses propres formations sans renier les big bands.

Il est enrôlé comme musicien dans le show télévisé 'The Dick Cavett Show'.. alimentaire, mon cher!

Frank a continué à jouer dans la New -York Jazz Scene jusqu'à son décès, survenu à la suite de problèmes aux reins ( le 30 octobre dernier).

Son nom est crédité sur plus de 600 disques!

 

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 07:39

Adolphus Bell, connais pas!

Rien à voir avec Alexander Graham Bell, pas la peine de gueuler 'Allo'!

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 Adolphus Bell, un  one bluesman band, catégorie street musician, est né en Alabama en 1944, n'a jamais connu son père, un mineur, et lorsque sa maman se remarie et va vivre à Pittsburgh, Adolphus fait la connaissance de George Benson, il jouera dans son band comme bassiste.

En 1965, il forme son propre groupe, Adolphus Bell & the Upstarts.

Ses copains étant du genre apathique, il continue seul et voyage de ville en ville sous l'intitulé 'One-Man Band Show: Live Blues'.

Les propriétaires de club le repèrent, il n'est pas cher, il joue dans leurs boîtes.

Il reprend ses activités de busker, se retrouve en tôle, émigre vers LA , joue dans les rues de Las Vegas, rencontre des stars ( Telly Savalas, Joe Louis...) , reprend la route et atterrit en Atlanta, pour ensuite retourner à la case départ, Birmingham, Alabama.

C'est le président de la  Music Maker Relief  Foundation qui lui donne l'occasion de sortir l'album 'One Man Band'.

Sa 'notoriété' traverse les continents et Adolphus Bell aura l'occasion de se produire en France!

Un cancer a eu raison de sa santé !

 

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 06:33

Dans le cadre des Kleine Boterhammen, une session avec Stef Bos dans l'ancien ticketshop de

l'Ancienne Belgique ( Huis 23).

Pas d'accès sans avoir réservé!

Ni vraiment un concert, ni une interview, mais le chansonnier qui lève un coin du voile pour le show qu'il donnera à l'Ancienne Belgique le 8 décembre, een toelichting, explique Isabelle!

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Stef Bos.

025.JPGQuelques notes biographiques, car peu connu in't franstalige gedeelte uit Belgenland!

Né à Veenendaal , province d'Utrecht, une cité ayant enfanté Ronald Spelbos, qui a porté le maillot du FC Bruges et de l'Ajax A'dam.

Il s'établit à Anvers et connaît rapidement le succès en sortant quelques kleinkunst klassiekers.

Plusieurs singles et albums, des bouquins, et quelques rôles à la TV.

Parti vivre au Cap  après son mariage avec l'artiste  Varenka Paschke.

Passe son temps entre l'Afrique du Sud et la Belgique, sans oublier ses fréquents séjours  aux Pays-Bas.

L'influence du mode de vie africain sur sa philosophie de vie est primordiale.

Isabelle lui refile le micro, Stef nous prévient d'emblée, pas une bonne idée de céder la parole à un Kaaskop, il va monologuer pendant des heures, donc place à la musique.

Tintin Bos prend place derrière l'archaïque piano et se propose d'interpréter un morceau composé il y a plus de 20 ans et enregistré dans le Studio Herman Teirlinck à Anvers.

Me souviens, je le fais entendre à mon prof de piano, un brave homme carburant au Bols et plus ou moins entamé à chacune de nos rencontres, après l'écoute il me lance, t'as vraiment rien de plus marrant?

C'était 'Is dit nu later' , un titre mélancolique , la mid-life crisis chantée par un jeune homme lucide, il y a du  Serge Reggiani, Charles Aznavour ou Serge Lama dans ce texte sagace.

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 Une anecdote à propos de son géniteur ( plus de 90 ans): je l'ai conduit chez le neurologue après qu'il se soit tapé un accident vasculaire cérébral, en conduisant sa chaise roulante et en admirant son crâne, me suis mis à considérer tous les points communs qu'on partageait.

Il attaque son titre phare chantant l'amour filial et le respect, le formidable 'Papa' ( 1991).

...Papa

Ik lijk steeds meer op jou

Ik heb dezelfde handen

En ik krijg jouw rimpels in mijn huid ...

Une  magnifique chanson de jeunesse qui garde toute sa force!

Comme il se lève pour commenter le titre suivant, Mevrouw De Schepper l'apostrophe: Pas op, votre lacet est défait, vous allez vous prendre une pelle...

Dank u, mevrouw!

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Il soliloque à propos d'hérédité et de vie en société pour en venir à son prochain spectacle et à l'affiche qui l'illustre.

Un tableau de l'artiste sud-africain Christiaan Conradie qu'il a acheté pour une centaine d'Euros.

Un bon placement, estime le gars de la galerie..

J'ai pensé: va te faire foutre, trou du c..

023.JPGSuperbe tableau, en effet, du Magritte africain!

L'éloge de l'Afrique, de ces gens qui n'ont rien mais qui restent positifs, à l'instar du journaliste polonais (  Kapuscinski) qui a couvert les sombres  événements secouant le continent noir dans les années 70 ou 80, je fais mienne sa devise: "Pessimism is like taking a look at reality on too short a term", au diable les oeillères !

'Goed' agrémenté d'un trombone buccal hilarant, je peux aussi vous singer le trombone de la fanfare de Gooik... ce mec est un génie!

Une belle valse philosophique à la Paolo Conte.

Nouvelles digressions à propos : de Jacques Brel ( il a eu l'occasion de feuilleter ses carnets de notes) et des chansons inabouties qui peuvent dormir pendant 20 ans avant de prendre une forme plus ou moins définitive, du Mali, où il avait décidé d'offrir une chèvre à la famille l'ayant hébergé, sans savoir que ce geste était synonyme d'une demande en mariage, d'une chorale gospel faite de sans-abris dans une église en Afrique du Sud, enz...

Le gars est passionnant, il nous balance un dernier titre émouvant ,  ' Gelukkig', ou comment positiver!

T'es pas obligé de fredonner Sandra Kim, 'J'aime la vie', Stef Bos te propose d'accepter ta condition et de suivre le conseil de sa maman ...Alles komt altijd goed, als je maar ver genoeg vooruit kijkt.... sans tomber dans les fadaises et la niaise béatitude.

T'es sorti de l'AB en souriant, c'est déjà ça!

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 17:25

Le billet de JPROCK:
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Formé en 1985 à Glasgow par Johnny McElhone, Sharleen Spiteri et Ally McErlaine, Texas va bientôt fêter ses trente années d'existence. Aujourd'hui encore, leur blues rock teinté de pop reste une référence de qualité comme en témoigne leur dernier excellent album "The Conversation."

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C'est donc devant une salle comble  que Girl Called Johnny qui assure la première partie ouvre les hostilités.
Et franchement ce band fut pour moi un vrai coup de coeur ! 

Karen Anne au chant et à la guitare rend hommage avec ce nom aux trois Johnny qui ont marqué sa vie : Johnny Cash, Johnny Marr des Smiths et Johnny Rotten des Sex Pistols actuellement leader de PIL.

 Très à l'aise sur scène, flanquée d'un batteur et d'un guitariste, la jeune femme qui possède une voix incroyable vient de sortir son premier single "Heaven Knows" hélas pour l'instant uniquement sur vinyle.

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Un groupe bourré de talent à qui je prédis un très bel avenir !
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Il est 21h pile, lorsque Texas monte sur les planches.

 Le son est très bon et d'emblée on se dit qu'on va passer un bon moment avec Sharleen et ses amis.

 A 45 ans l'Ecossaisse est toujours vocalement en grande forme et le show va aligner une succession de titres imparables allant de "Detroit City" en passant par "Halo", "Once in a Lifetime", "Dry your eyes", "So called Friend" et un final qui va crescendo avec "I don't want a lover", l'irrésistible "Summer Son", "Black Eyed Boy" et "Say What You Want".

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En premier rappel "The Conversation" chanté en duo avec Karen Anne en guest et "Inner Smile" portent l'ambiance à son paroxysme avant que le band ne revienne une fois de plus pour un "River Deep Mountain High" d'excellente facture.

 Bref, pendant 90 minutes on ne s'est pas ennuyé une seconde, scotchés que l'ont est par la musique, les lights et les projections de films et de logos lumineux sur les écrans du fond de la scène.
Texas a livré ce soir un concert sans surprise qui me conforte dans l'idée qu'il reste toujours aujourd'hui un groupe incontournable au sommet de son art.
Et Sharleen n'a pas oublié de rendre un vibrant hommage à Lou Reed disparu un jour plus tôt avec une version poignante de "Walk on the Wild Side" reprise en choeur par la foule.
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Texte et photos: JPROCK.

SETLIST:
Detroit City
Halo
Once in a Lifetime
If This Isn't Real
I Need Time
When We Are Together
Big World
Dry Your Eyes
In Demand
So Called Friend
Everyday Now
I Don't Want a Lover
Summer Son
Black Eyed Boy
Say What You Want
Encore:
The Conversation
Inner Smile
Encore 2:
River Deep, Mountain High
(Ike and Tina Turner cover)

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