Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
  • Contact

Les prochaines...

Recherche

30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 20:40

Le billet de JPROCK :
10646804_643272289122706_2410411531900281078_n.jpg
Je ne suis pas un grand fan de Sinead O’ Connor, je dois bien l’avouer, mais la sortie de son dernier album sur la pochette duquel la dame apparaît coiffée d’une perruque blonde et vêtue de cuir noir a aiguisé ma curiosité.

1959433_643272102456058_6329076660336338901_n.jpg

C ‘est donc après avoir écouté la galette en question où se côtoient le très bon et le passable que je me décide à aller la voir live pour la première fois en compagnie de deux mille autres âmes puisque l’AB affiche sold out.
En première partie nous avons droit à un ensemble vocal répondant au doux nom de Karavan Arnoquins qui propose dans une formule a capella des reprises de titres d’Arno.
Trois mecs et quatre filles black qui vocalement en ont sous le capot mais qui dès la surprise passée au delà de deux trois titres lassent un peu.
Mention spéciale à "Bathroom Singer" étonnamment revisité mais après quarante minutes de prestation à cette sauce on est heureux de passer à la suite.

10419425_643272412456027_6942105158170536665_n.jpg
Et la suite s’appelle Sinead o’ Connor.
Flanquée d’un excellent band mixte , deux filles (guitare et basse) et trois garçons ( guitare , claviers et drums) la (plus si) jeune femme déboule sur scène crâne rasé, pieds nus, portant une chemise noire avec un col blanc de prêtre et une grande croix qui lui pend autour du cou.
10289893_643272465789355_7635880471560814311_n.jpgElle attaque en douceur avec une reprise de John Grant « Queen of Denmark « avant de muscler son interprétation.
La voix est claire et impeccable , mais la demoiselle semble toujours torturée, prête a plaider ses causes quasi perdues tel
un Don Quichotte féminin combattant les moulins à vent.
« Take me to Church « , « The Wolf is Getting Married « , je tente de me familiariser avec la musique de l’irlandaise, de pénétrer son univers, mais à vrai dire je n’accroche pas.
Son côté torturé sérieux et austère ne me séduit pas et sa manière de terminer chaque phrase par un souffle lors des ballades n’évoque chez moi qu’ un exercice de style doté de peu d’émotion.
Bref passé les quarante cinq premières minutes je décroche et commence à trouver le temps long.
« In this Heart « chanté a capella avec sa guitariste et sa bassiste me tire quelque peu de ma torpeur ainsi que le plus rock « The Voice of My Doctor « .
Le reste s’adresse aux fans.
Pas de « Nothing Compares to You « (tant mieux car il n’y a que Prince pour sublimer ce titre qu’il a composé), la dame clôture le set avec « The last day of our acquaintance «.
Bof !
Le rappel ne sera guère plus emballant avec un titre rock « Kisses like Mine « , un duo voix piano avec « Street Cars « et une prière psalmodiée dans un souffle ( ou plusieurs) intitulée « Before we end our day «
Bref, un concert en demi-teinte, du rock dépressif qui se prend au sérieux pour amateurs de longues soirées passées à méditer, se révolter, et refaire le monde.
Sans moi…

10660266_643272502456018_2186843879782932674_n.jpg

10703564_643272605789341_7296560021541567759_n.jpg
Texte et photos : Jean - Pierre Vanderlinden aka JPROCK

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 20:33

D'après les statistiques, le dernier passage de Sinead O`Connor à Bruxelles date d'avril 2012 au Cirque Royal.

A l'époque, Inge écrivait "I once shaved my head to look like you when I was 17, now, so many years later, I would give a lot to have a voice like you! The concert was amazing and so is your latest CD!"

2014, encore un new CD,  'I'm Not Bossy, I'm The Boss', et un écriteau "complet" aux guichets de l'AB!

1794641_1540544306159362_5924746869590414516_n.jpg

Support:   Karavan: ArnoQuins!

Wat is dat?

Le groupe vocal ( black) Karavan avait déjà participé à la tournée Arno 65 pour donner une teinte gospel à deux titres du célèbre Ostendais.

10624849_1540542349492891_1334666878313699246_n.jpg

Ce soir, ils étaient sept ( quatre madames et trois Jules)  à s'attaquer au répertoire de celui qui a fait sienne la devise 'après nous les mouches'.

10641100_1540542519492874_5490589724470815820_n.jpgPendant trente minutes le public encaissera sept arnoseries transformées en polyphonie africaine colorée, pouvant servir d'illustration sonore  pour un film/conférence de la série Exploration du Monde.

Techniquement l'exercice était parfait, mais, s'il a ravi une grande partie de l'assistance, à toi, il t'a fait autant d'effet que l'audition d'un album de Mireille Mathieu.

Une casquette lance 'You gotta move' par une séance de beatboxing ( il répétera la manoeuvre pour chaque titre)  puis  le blues vire gospel.

'Jive to the beat', bof! -  'Les yeux de ma mère' , belle voix, la nana, seulement il y a  un truc qui colle pas, le coup du suppositoire chanté par une gonze, t'y crois pas, par contre  le baryton d'un des mecs impressionne -'We want more', façon Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois, il est où le suppositoire? - 'Je veux nager'  prend l'eau - 'Bathroom singer', les chiens aboient, la caravane passe, André baille, Christian consulte sa Rodania -  'Elle adore le noir pour sortir le soir' - Rideau!

10527735_1540542639492862_964146061656094253_n.jpg

10687066_1540543979492728_3683430623515989553_n.jpg

  Sinead O'Connor

10345572_1540543669492759_9096532931608309485_n.jpg

21:00 et des poussières, la petite Irlandaise est la première à sortir des coulisses bare feet,  pas de black whig comme sur la pochette de dernier CD, mais sa fameuse coupe bonze tibétain, un col romain de prêtre et une croix pendant au cou, elle est flanquée de deux filles, Brooke Supple ( rhythm guitar) et Clare Kenny ( bass) et de trois garçon, probablement  Graham Henderson aux claviers et les incroyables frangins irlandais,  Ken et Carl Papenfus de Relish, à la lead guitar et aux drums .

Solide band!

10649899_1540543279492798_1372017104437084429_n.jpgEntrée en matière brillante avec 'Queen of Denmark' de John Grant.

Une voix impeccable, graveleuse à souhait et un fond sonore démarrant en mode ballade pour virer rock musclé.

Ce titre lui va comme un gant, la petite combattante, la championne des causes perdues, a mis Bruxelles dans sa poche dès la première salve.

Devant toi, un sosie de Jimmy Somerville brandit ses petits poings et gigote comme une truite hameçonnée tout en gueulant ..you're just a sucker... à l'unisson avec Miss O'Connor.

'4th and Vine' en mode flottant précède l'épique et secouant  'Take me to church'.

What a strong voice émanant de ce bout de femme paraissant si frêle.

Second extrait de 'I'm not Bossy...' ' 8 good reasons' suivi par 'The wolf is getting married' dominé par les claviers superbes de Graham.

Combien de fois ce loup va-t-il passer devant le maire?

Quatre fois?

Place au blues chanté avec ses tripes, 'Harbour' , puis un trio féminin a capella, 'In this heart' , un des moments les plus intenses du show.

Yesterday I was so stupid not to introduce my band, elle le présente, ils s'en vont, le crâne rasé solo, à l'acoustique, ' What doesn't belong to me'.

Joli, but, tu ne peux en profiter pleinement, un gros connard à ta gauche, d'une voix out of tune, psalmodie le chant avant10665963 1540544176159375 3445262429381055036 n Sinead.

Bordel de merde, pendez-le ce crabe... une solution, écoutez le titre en mono, se boucher l'oreille gauche.

Sale con!

Elle doit reprendre 'Black boys on moped', sorry, I was wrong , un jeu de guitare hésitant, I fucked it up, constate-t-elle.

L'autre bâtard fucked eveything up,  t'as tiré le gros lot ce soir, un barbu grotesque imitant la Castafiore et Tintin, qui tout en caressant son petit ami, se trémousse sans cesse en t'écrasant les panards

Retour du band,'Thank you for hearing me' suivi par ' Dense water, deep down', moins country que sur l'album,  puis par  le sombre 'The voice of my doctor', décoré de heavy guitar riffs.

On attendait 'Nothing compares to U', on l'a pas eu, mais le fabuleux '  The Emperor's new clothes' a déclenché des cris d'enthousiasme.

Le set normal prendra fin avec 'The last day of our acquaintance'.

10665826_1540543449492781_3596701516955911586_n.jpg

 

 

 

Bis

Un rock, 'Kisses like mine' et en duo piano/voce  le tendre' Street cars'.

Pour nous souhaiter une bonne nuit , maman nous murmure une prière, 'Before We End Our Day'.

Sinead, laisse la lampe de chevet allumée, s v p!

DSC09122.JPG

                                                           ( michel)

 

photos: JP DANIELS

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 08:29

 Perverted by Language - Boxers.

 

"Le langage littéraire -- expression des désirs cachés, de la vie obscure -- est la perversion du langage", observait Georges Bataille.

Jez Thomas et sa clique l'ont bien compris, comme bien avant eux le petit-neveu de Critias, un certain Platon: 'la perversion de la cité commence par la fraude des mots'.

Alors à quoi sert-il d'analyser le premier full album, 'Boxers'  des Bruxellois menés par un expat, whose surname is widely distributed throughout the country, but especially in Wales, et comptant parmi ses membres un ou deux Bretons, un gars du Lazio et un copain de Zwarte Piet, watte, dat mag niet meer, o k, Roet Piet alors...ça sert à rien, disait Guichard!

 

Comme Jeremy  a gentiment dédicacé la pochette au feutre noir, on le fera tout de même.

'Boxers' est sorti chez Wonderhorse Records.

Recorded by Renaud Houben -mixed and mastered by Fred Hyatt.

La pochette est signée Bibijagua.

Dix plages, all words by Jez - all songs performed, arranged and produced by Perverted by Language, c à d, Jeremy Thomas – vocals/Francesco Carlucci – drums /Ronan Collot – guitar/ Guy Wilssens – guitar und Elise Boënnec – bass!

a2822203914_2.jpg

'The Box'

 The universe is a box within a box and our solar system a box within a box within a box...dit l'extrait tiré de la  fiction inspired by The Fall.

On est à l'étroit dans une boîte, si tu souffres de claustrophobie, l'angoisse guette et ce n'est pas le fond sonore qui va te rassurer, un post-punk glacé, construit sur un doublé de guitares cinglantes, cf.   John McGeoch ( Magazine, Siouxsie, P I L ), une rythmique lourde et survolant le tout, le baryton inquiétant , de l'adepte contemporain de The Graveyard School of Poetry.

Le ton est donné, il ne sera pas question de gaudriole!

 

'Lost for Words'.

Tous ceux qui glisseront  la galette dans le lecteur risquent bien d'avoir une pensée émue en évoquant Joy Division.

A nouveau le ton est à la désillusion, au désarroi, à l'impression de gâchis ...the writing on the wall is lies and deception

the stories you told are desolation and pain... scande Jez, tandis que basse et guitares assaillent inlassablement tes neurones.

T'appuies sur pause pour décapsuler une Jupiler et aérer la pièce, même le chat s'éclipse dans le jardin!

 

'Elephantine'

A romantic post-punk ballad dans le moule Chameleons whose fans' eyes will get filled with tears of melancholy and joy en pensant au titre 'View from a hill'.

Cette plainte hypnotique et obsédante monte inexorablement vers un climax intense avant de mourir à petit feu.

 

' Amandine'

On suppose que Jeremy était resté coincé au pub et s'envoyait une Newcastle brown ale, car c'est Miss Boënnec qui se chargent des vocals, posés et limpides sur fond de guitares ciselées.

Et c'est qui, Amandine?

Fieu, j'ai lu et relu les lyrics pondus par le confrère de Dylan Thomas, rien, j'ai pigé, que dalle, j'ai compris.

Amandine, c'est un mirage, une illusion, un songe... je crois que je l'aime déjà!

 

'The Beach'

Monsieur Thomas se la joue Léon Spilliaert .

Errances nocturnes dans la cité balnéaire au long des plages, plus une pointe de voyeurisme à la Patrick Coutin - 'J'aime regarder les filles', 'The Beach' déménage, cogne, ébranle  et offre un potentiel radiophonique évident, euh, c'est pas une insulte!

 

''The Idealist'

Jules dit Interpol, Fernand avance Suede, Gaspard opte pour The Smiths, nous on sait que le band préféré de sir Thomas c'est Status Quo!

Cet idéaliste n'a pas encore tout à fait enfoui  ses rêves au fond d'un sombre cercueil, la plage affiche une certaine forme d'optimisme, incongrue pour tout pratiquant d'un post-punk pur et dur.

Du Perverted by Language harmonieux!

 

' All of my mother's favourite nightmares'

Une question Jez, pourquoi sur la pochette du disque tu vires amerloque?

Favorite, honor, armor, rumor, color ...quelle horreur, de quoi se taper un cauchemar!

Un midtempo contemplatif, beau comme a cloudscape de Joseph Mallord William Turner.

 

'Perverted by language'

Que lis-je dans tes yeux?

Des mensonges qui éclaboussent.

Tu veux une adaptation glacée, acérée, razorblade de 'Paroles, paroles' du duo improbable Delon/Dalida, écoute 'Perverted by Language'.

Pas de caramels, ni de bonbons, ni de chocolat, ni d'étoiles sur les dunes, mais des épines sans roses, un simulacre d'affection sur nappé de guitares métalliques et une voix qui braille en vain pour  appeler une délivrance qui ne viendra pas. 

Le cri noir  du désespoir!

 

'Medication'  

Une plage lente, obsédante, dominée par des guitares noisy.

Un fade parfum de mort règne dans la pièce verrouillée... Marilyn, c'est quoi tous ces flacons vides gisant au pied du lit?


'Pewter eyes'

Simon, t'en penses quoi?

Read my book, pal,  I wrote that the comparisons with the English Romantic poets, such as Shelley or Byron, are obvious.

Simon, quelle Shelley, celle qui joue dans Charlie's Angels?

Tu insinues donc que Perverted by Language fait partie de cette caste sanctifiant le romantisme noir, l'esthétique gothique...

 I peel the skin off your body

Looking for the truth within

I find nothing you're so shallow

Nothing left but withered skin...

C'est pas ...

 They're dancing under the moonlight

Astaire, Sinatra, Kelly

So stylish, good looking and classy...

( 'Cha Cha' - My Little Cheap Dictaphone).

Effectivement, c'est la raison pour laquelle  Perverted by Language ne passe pas à Pure FM et n'est jamais programmé à l'AB...

 

 

Au lieu d'acheter le dernier White Lies, branche-toi sur Perverted by Language!

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 22:22

  MaMA Event 2014 du 15 - 17 octobre 2014

mama_event_2014_affiche.jpg

5ème édition parisienne de l'événement rassemblant toute la filière musicale en plein cœur de Paris.

3 jours, du 15 au 17 octobre prochain, avec plus de 100 concerts et près de 50 rencontres/débats professionnels.

Plusieurs salles: La Cigale - Le Divan du Monde - La Boule Noire- Les Trois Baudets -  Le Centre Musical FGO-Barbara - Le Backstage by the mill at O'Sullivans - Le Bus Palladium-  Corcoran's Sacré Coeur / Live In Montmartre - Le Pigalle / Live In Montmartre et La Midinette / Live In Montmartre.

 

La programmation se lit ici:

 

 

Bilan de l'édition 2013

 

  • 3800 professionnels
  • 61 nationalités (34 en 2012, +80%)
  • 1578 structures présentes (1467 en 2012, +8%)
  • 2617 professionnels accrédités dont 30% d'internationaux (2112 en 2012, +24%)
  • 400 journalistes accrédités (250 en 2012, +60%)
  • Une fréquentation publique de 9091 personnes (6454 en 2012, +40%)
  • 97.6% des places réservées au public ont été délivrées

 

 

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 14:24

Oyez, oyez, braves gens, damoiselles et damoiseaux, le concert try -out donné par  Esmé Bos et son ensemble sera gratuit,  le cava vous sera gracieusement  servi frappé ...

Malgré l'alléchante proposition, le Candelaershuys sera loin de faire le plein en cet ensoleillé  dimanche après-midi.

En guise de bulles, JP s'en tient au Spa, à 15 h pile, le public quitte le bar, direction la salle!

10622897_1539695706244222_6995979775515415045_n.jpg

Du monde sur le podium, l'Haguenoise de bleu vêtue et cinq comparses du sexe opposé, celui avec lequel elle milite depuis des années, Bart Voet, à la guitare, harmonium et chant - Sam Vloemans ( Gabriel Rios, El Tattoo del Tigre, Dez Mona, Buscemi...)  à la trompette, shakers et backings - Ben Faes ( Tijgers van Eufraat, TREsBASSE...) à la contrebasse et Frederik Van den Berghe aux drums ( Arno, Admiral Freebee, PJDS, Mambo Chillum, The Whodads...).

Oui, tu peux laisser échapper un waouah admiratif!

Et Esmé?

Esmé  means "esteemed" or "loved" in Old French.

On s'en fout, Marcel, la carte de visite?

Tres Tigres Tristes et El Tattoo del Tigre e.a.

1970703_1539696092910850_3229298772051108985_n.jpg

10635913_1539695842910875_2785364817464858437_n.jpg

La première du projet 'Nachtegaal' est prévue pour le 8 novembre à Mol, quelques try-outs serviront de mise au point, l'album doit voir le jour en 2015.

10421154_1539695772910882_5957773546383920160_n.jpgUn instrumental écrit par Ben comme échauffement, 'L'ouverture du rossignol'.

Entrée en matière symphonique et racée pendant laquelle le rossignol vocalise

...Chante rossignol, chante, toi qui as le cœur gai. Tu as le cœur à rire, Moi je l´ai à pleurer.....

Il va chanter le passereau, mais pas trois couplets en espagnol, Hugues, ' Little Bird' sera en anglais!

Une douce et fragile ballade with a gentle jazzy undertone à la Janis Ian, Carole King ou Minnie Riperton.

'The night' chanté en duo ( Esmé/ Bart qui ne chante pas comme un pied) sera tout aussi soyeux, puis on passe à l'idiome utilisé par Joost van den Vondel pour  la liefdeslied ( Bart Voet) 'Luister' qui plonge le Candelaershuys dans un écrin de tendresse.

Une trompette aventureuse amorce ' Let it roll' qui bien vite adopte des tonalités  groovy.

Ambiance boîte de nuit à l'heure de la collation de quatre heures.

Une composition signée Tom Barman ( sans les lyrics), 'Summer Love' , curieusement calquée sur le standard 'Summertime', précède 'All that I can think about' dégageant un  New-Orleans' feel agréable.10269595_1539696012910858_6399755595668979015_n.jpg

Second effort en néerlandais, le canon souriant  'Weg'.

Esmé goes Comedy Capers avant de virer latino/ cha cha cha  avec 'Mooie dag'

Même élégance que certains titres d'Isabelle Antena. 

On reste dans le Brazilian jazz avec la smooth ballad ' Nacht'.

Ideal lounge music!

Sam a écrit ' Blue Tears', un mix Chet Baker/Michel Legrand finissant de manière abrupte.

Dans la veine mainstream vocal jazz, 'Spring' balance mollement, ensuite Miss Den Haag présente l'équipe avant de nous signifier que le singalong 'How could you' n'est pas autobiographique.

Même entrain pendant 'Collect', au parfum Andrews Sisters, avant un titre en français, 'Petit Bateau'.

T'aimes Michel Fugain, tu vas fondre en entendant Esmé Bos.

Retour à l'harmonium pour Bart, un second instrumental écrit par la contrebasse, ' Louis' Waltz'.

De volgende is over een ex-lief c'était avant que les Provo's n'envahissent het Spui in Amsterdam, le velouté 'Waar was je?' .

Bart, moi aussi j'ai enfanté une chanson pour une ex, 'You'.

Le magnifique et minimaliste 'Why' ( guitare/voix) et ses accents sixties soul te rappelle au bon souvenir de Dusty Springfield tandis que l'enjoué ' Today' joue la carte positiviste.

La dernière, une cover,  'Come wander with me' de Bonnie Beecher illustrait un épisode de ' The Twilight Zone'.

Le rossignol réintègre ses bosquets, tu regagnes tes pénates en souriant!

997065_1539695786244214_9089325604476080244_n.jpg

 

10357822_1539695659577560_6979247460378427372_n.jpgPhotos: JP DANIELS

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 21:51

Markus Hagner reports...

Z_S27A0199.jpg

Jimmy Buffett loves Paris, shopping, “Haute Couture”,  “le vin rouge francais” and  “la cuisine francaise”.

 So It was very exciting, when again two concerts were announced for September 2014 in the elegant La Cigale club in Paris by the top promoter – Gérard Drouot.

Z_S27A0067.jpg

The second show on Saturday, was the non-seated one in the grand-auditorium, so it was the more exciting one to visit.

Already in the afternoon the lovely fans –  the Parrotheads  - were invading the bars and places in the lovely district of Montmartre with the beautiful  Sacré Coeur church .

They were dressed in most colourful bikinis, shirts, trousers and bast-skirts.

Z_S27A0080.jpg A picturesque view!

When Jimmy arrived at La Cigale he welcomed in hyper-sympathic, natural manner some die-hard Parrotheads.

When the Coral Reefer Band started with “Brown Eyed Girl” and Jimmy hailed the stage there was thunderous applause.

 He played first his electric guitar and it was specially Robert Greenidge on steel drums, John Lovell on trumpet and Eric Darken on percussion who enthused with  their spicy “Rhum” sound playing. Their musical counterparts were the rockin’ men – Peter Mayer and Mac McAnally – on guitars.

The Parrotheads went crazy goin’ on dancin’ and singin’ as a shanty background-choir during“Changes in Latitudes, Changes in Attitudes”.

 Jimmy was really strong by vocals and  in best mood, he entitles transforming  the show in a church-mass.  “Volcano” showed nice calypso-reggae-rhythms.Z_S27A0046.jpg

 Michael Utley on  keyboard was great,  he is also the musical director.

Of course JB’s mega-hit “Cheeseburger in Paradise” was one of the highlights.

He loves the Seine sights, Notre-Dame and   he expressed l' amour he feels for one of the most beautiful capitals in the world in  “He Went To Paris”, with hot percussion by Eric and  great drum-grooves .

The time went by like if we were  on a windy-speed-ride,  “Margaritaville” was his special ceremony for his company and it was  loudly celebrated by the Parrotheads.

 Please come back to Paris soon on a “Lovely Cruise”.

 Jimmy played this final song solo on his acoustic six-strings.

The show ended with a final thunderstorm-applause , Jimmy  shaking hands and  saluting the fan club.

The party continued all night long near the Sacré Coeur!

 

Z_S27A0029.jpgZ_S27A0178.jpg
Partager cet article
Repost0
27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 21:41

 Ioana Nica reports...

10562636_874177299259278_4664228892375248391_o.jpg

Les Soirées Cerises is organizing concerts around for quite some time now. Main features: talented newcomers, new groups, folk, rock and indie styles and an already famous “Entrée gratuite” undertaking.

With an openly declared commitment to good music, Frédérick Bulté makes sure that things happen without a hitch. A great number of gigs are expecting their public almost everyday in various locations in Brussels. Many of them are hosted by Rock Classic, a stronghold for the rock music scene since ages already, building up the reputation of THE place to try out new bands, present new talents or promote albums.

On 27 September, l’affiche of Les Soirées Cerises announced an entertaining Saturday evening with three Belgian groups: The Brise, Joseph and MASSIS.

 

The Brise

The Brise made a very nice impression and would have definitely won a popularity price. First thing to notice is a wonderful warm voice, going well with the chosen style of alternative rock with grunge influences. The four young men rocked out the beginning of the evening, slow or faster depending on the repertoire, from Billy Idol to Elvis (Blue Suede Shoes it’s a good choice to fit the band’s vocals) but not afraid to go for more daring covers like Rape Me, Nirvana. Lots of energy and movement on stage.

ob_0c8ac4_brise1.jpg

 

Joseph

Joseph does not have the classical four-member band formula: just a guitarist and a drummer, going together into a more indie rock register reminding also of ‘90s bands, but with a greater amount of guitar solos and gloomy lyrics about unrequited love. If you are curious about them, they play their next show on 18 October at LR6 Brasserie Concerts.

ob_4e02f2_joseph.jpg

 

 

MASSIS

10344315_874177449259263_8989963183657221858_o.jpg

MASSIS must have been known already, as they had a great year so far with gigs in Brussels, Gent, Leuven, opening for Soulfly in Het Depot and playing the Gentse Feesten in summer. Their ascension is not casual, as the four members have already an impressive previous activity in bands like Heibel, Triptych, Cabrón, Dead Souls, Balderdash, as well as many years of stage experience.

Their music is at the same time fast, loud and hard, without bringing any shortcomings to proficiency. On stage they can equally have fun together and effortlessly show you what a serious band they are. An instrumental noise rock of a rarely seen chemistry: Andy Heurckmans and Bernard Van Hecke – guitars, Erwin Reynders – bass and Jo Reynders – drums.

And an extended show for MASSIS in Rock Classic on 27 September, the band was acclaimed for a most wanted encore which, judging by the enthusiasm and the musically induced energy of the audience, would have been unquestionably extended if the Belgian rules for loud music during nighttime hadn’t hanged above us like a sword of Damocles. A band worthy of recognition and our finest attention with an album to be out soon. Their next show is announced for 9 October in  Café Libertad, Leuven.

10257120_874177385925936_757935986432795847_o.jpg

Setlist:

• N°3

• Powerplant

• Joan

• Marrakech

• Clockwork

• Push

• Thee Hangmen

• Mondésir

• Snakes

Encore:

• M9

1400250_874177339259274_48302704734085952_o.jpg

 

Conclusions

Just one: Les Soirées Cerises are high-quality events and Rock Classic is a wonderful venue live. Good teamwork.

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 19:39

L'équipe de Roots and Roses entame la saison 2014/2015, les bénévoles ayant participé au festival du premier mai sont gracieusement conviés au double concert de Scott H. Biram  et Little X Monkeys.

DSC09090.JPG

Le self proclaimed ‘Dirty Old One Man Band’ se produisait la veille à Hasselt où il n'a pas picolé que de l'eau plate, ce soir il va secouer le pays des Collines, le support étant assuré par les chouchous de Myriam: Little X Monkeys. 

DSC09006.JPG

En peu de temps les Namurois sont devenus des incontournables des scènes roots, non seulement celles de  notre royaume exigu, mais ils sont également appréciés chez nos voisins, que ce soit chez les compatriotes de François la Gaffe ( Cognac) ou chez les bouffeurs de maatjes (Moulin Blues).

Leur CD 'Mystic River' fait l'unanimité.

DSC08983.JPG

DSC08985.JPG

Marjorie Piret (vocals,kazoo, tambourine, metallophon and lyrics) et les boys,  Francois Xavier Marciat (lead guitar, banjo, mandoline, harmonica), Antoine Dupagne (rhythm guitar), Jerôme Drese (percussion) et Justin Veronesi (bass) démarrent leur set par 'Little Creek fellowship', la plage,  dominée par un banjo alerte, qui ouvre l'album.

Marjorie tapote un métallophone de poche tandis que sa voix imprime un tempo speedé à la mélodie, il n'aura fallu que 46 secondes à Lessines pour chanter  ..life goes on and on and on we will be strong... avec la petite Namuroise.

Enchaînement sur l'électrique 'My Louisiana'  et son harmonica nerveux.

DSC09034.JPGPapa était fan des Beatles, 'Come together' est pour lui. Des 8934 adaptations du chef-d'oeuvre, celle de nos petits singes est à classer dans le top ten.

Changement de registre, a country ballad, 'All the Russian dolls' , tout démarre en mode Dolly Parton, mais lorsque les guitares saturées entrent dans la danse, ça cogne dur, les poupées russes se mettent à gesticuler comme de sauvages punkettes.

Une de leurs premières compositions, 'Black Bird',  son sifflement joyeux et son banjo allègre.

Little X Monkeys ne se complaît pas dans un carcan, une touche gospel décore 'Walkin on the road', pour accompagner le solitaire, un petit kazoo enfantin!

A capella + handclaps , une chanson que maman psalmodiait avant de me coucher, a gospel children's song , 'This little light of mine' retrouvée par l'archéologue Alan Lomax.

 Le band embraye, 'I wanna go' est sur les rails, la locomotive turbine sec sur fond de mandoline excitée, les vaches n'ont pas le temps de dénombrer les wagons, les gares défilent, rendez-vous à Oak Ridge.

'Let's burn it out', du boogie blues fiévreux.

Myriam, appelle les pompiers, maske...  Weʼre gonna burn this house and more and more...

Allo, allo, James, quelle nouvelle?

Tout va très bien, Madame la marquise!

C'est marrant de voir Jérôme applaudir comme nous la performance de Marjorie après chaque morceau!

Il ramasse le washboard, Marjorie sort son pouet pouet, voici la joyeuse rengaine  'This is the right day', suivie par le profond 'Pumped up kicks' ( Foster The People), pendant lequel le timbre de Miss Pirouette prend des tonalités Alela Diane.

Le set s'achève par un hommage à Bill Monroe, 'Blue Moon'.

Une belle assurance et un succès mérité.

 

Un bis?

On peut, Myriam?

Ja... une version alternative de ' I wanna go'!

Superbe performance!

DSC09088.JPG

Scott H. Biram

A dirty trucker hat vissée sur le crâne, la gueule d'un mec qui n'a plus dormi depuis 48 heures et qui s'est nourri exclusivement de mauvais whisky, de bières tièdes et de vin que tu n'oserais pas utiliser pour mouiller ton coq, prend place sur un siège à 21h35. Pendant près de deux heures, il  va nous asséner un mix improbable de blues/boogie/punk/thrash metal/country bien crade et hargneux.

Ce mec en a vu d'autres, des tas de pas mûres, la vie on the road il connaît, si t'étais venu pour un gentil singer-songwriter chantant des bluettes à propos de jeunes filles aux beaux yeux bleus ou de couchers de soleil carte postale sur la Chisos Mountain Range, tu t'es trompé d'adresse. Scott jure comme un charretier, t"emmène dans des roadhouse bars où tu n'oserais pas entrer au bras de ta conjugale, te narre des histoires d'ivrognes ou de vagabonds paumés, de parties de poker louches... bref, il est grand temps de coucher les mômes.

Hello, bonne nuit, en signe de salut.

Une guitare usée, un harmonica, a stomp box et cinq moinettes alignées en rang d'oignons.

Pas de setlist, le barbu joue ce qui lui passe par la tête en démarrant par une river song agitée en mode boogie/blues crasseux .

Il enchaîne sur ' Going home', un Mississippi blues truffé de sloppy riffs.

Comme lui, tu frappes le sol rageusement en secouant ton caillou en cadence.

Il bafouille quelques paroles incompréhensibles, borborygmes d'ivrogne avant d'attaque r'Graveyard shift', une sombre histoire de fossoyeur .

DSC09089.JPG

 

Sur son dernier-né, ' Nothin' but blood', la prière ' Gotta get to heaven' offre de sacrés  relents Southern rock.

Lessines, let's play a slower one, il attaque la sombre confession 'Open Road' présentant quelques relents ' Camouflage' de Stan Ridgway avant de passer à l'électrique et d'envoyer une suite de blues rocks rocailleux dans la ligne Rory Gallagher.

'Just another river' , qui ouvre 'Bad Ingredients' de 2011, est proche des blues à la Lightnin Hopkins puis le versatile DSC09093Scott décide de virer folk avec une cover de Woody Guthrie, le classique 'Pastures of plenty'.

I bet it's someone's birthday today, here's a birthday song, le countrysant  'Tiny had a birthday'.

Assez ri, time to rock'n roll, as a  Texas tornado l'énergumène se lance dans un  blues métallique et  secouant avant de constater que sa voix ne commence à le lâcher, it's kind of breaking in two.

Vu la manière dont il se soigne il y a peu de chance de le voir devenir centenaire.

Toujours aussi agité , il amorce le hellraiser 'Victory Song' suivi du sulfureux 'Mean Old Frisco Blues', avant de maltraiter 'Ride like the wind' de Christopher Cross.

Il dégouline de sueur, s'éponge et propose a genuine country song, a song I thought could be a hit, même maman la trouvait smart, 'Still drunk, still crazy, still blue'.

Délicieusement  out of time, le style de truc qui te pousserait à inviter la plus cruche du bar pour tournoyer sur la piste.

Une seconde romance country qu'il doit recommencer, I fucked it up, précède a brand new one, ' Red wine', une profession de foi.

Comme la soirée risque d'être longue, une bouteille de vin rouge, quelques cold beers et deux ou trois verres de whisky, voilà de quoi me tenir compagnie.

Muddy Waters, 'I can't be satisfied', à la slide et pour rester dans les vieilleries la gambling song 'Jack of diamonds' annoncent la dernière du set 'We came to party'.

Everybody came to party, for sure!

DSC09065.JPG

Un double bis , dont une request, l'épique et mystique ' I see the light'.

 

Scott H.Biram, une fameuse entrée en matière pour la nouvelle saison du  CC René Magritte!

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 16:30

Concert en images: focale 2.8 ( words- michel)

10334316_731862666861538_3780413024610901008_n.jpg

Le Salon à Silly ouvre la nouvelle saison avec un concert gratuit dans le cadre de la Fête de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Un menu copieux puisque trois groupes se partagent l'affiche: Electric Château, One Horse Land  et Endz .

10376717_731862123528259_1362469627176610964_n.jpg

Endz

10685605_731862173528254_8258610297784210946_n.jpg

Bizarrement begins les festivités!

Endz ce sont des anciens ou actuels Austin Lace, Flexa Lyndo,  He Died While Hunting dit le message!

Loïc Bodson ( alias Loïc b.o.) a aussi traîné chez Flexa Lyndo ou  Bambi Kramer - Fabrice Detry chez The Tellers ou Pan et Kevin Guillaume  chez Paperweight, Kung Fu 77 et dans d'autres bars bien chelou!

Discographie: coming soon!

De l'indie mélodique et ensoleillé avec une pointe de shoegaze.

10624725_731862213528250_8392945627667215992_n.jpg

Le 4 octobre au Magick à Jambes! 

1972286_731862153528256_5332991411700592319_n.jpg

One Horse Land. 

Le canasson a participé au  Grand Prix d'Amérique et revient avec un beau clip illustrant le nouveau single 'Bored with the music'.

10711014_731862470194891_2517800316216719114_n.jpg

10672199 731862503528221 3471685013951672795 n

Au Salon personne ne paraissait se faire chier, la folk pop du quartet ( où était le cinquième élément?) hailing from Brussels a ravi l'assistance.

 Un nouveau rendez-vous:  le 30/10 à l'Atelier 210!

65101_731862390194899_4980608412336188884_n.jpg
Electric Château.

10703638_731862706861534_5978913441291298342_n.jpg

Le châtelain,  Dallas Geoffrey Hautvas, et ses gens ,Maxime Honhon  (bass and backing vocals), Raphael Esterhazy (keyboards and backing vocals) et une moustache, qui ne ressemblait pas à Alexandre De Bueger, derrière les drums, n'arrêtent pas de tourner et partout déclenchent des vivats virulents.

Silly achève leur Summer Tour.

 Avant de se prélasser  dans sa gentilhommière, l'aristocrate a abreuvé le Salon de son glam sémillant, des extraits du EP 'Noblesse Oblige' et une série de plages non enregistrées!

10703890_731862930194845_7704231085075801870_n.jpg

10622876_731862636861541_5760799635741668603_n.jpg

Et, Mélina?

C'était géniaaaaal, un ambiance de feu!

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 21:48

Ioana Nica reports - JP Daniels took pictures

 

 Ancienne Belgique, Brussels

 

1653360_1539133269633799_6458654022555924304_n.jpg

Before the rock’n’roll period, there was no such thing as the idea of “cover version”. In fact, the songs were written with the very goal of being performed by as many artists as possible and these artists were in no case the same as the songwriters. The song was the center of attention while the artists were just bringing on their personal touch. The paradigm changed completely in the ‘60s, once the songwriters started performing their own songs.

The Beatles started their carrier learning how to play and perform other people' s songs during their famous and almost “training camp” tour in Hamburg, then started composing their early material in the very traditional American mainstream pop style of those times, to end up finding their own path as artists and later on building their own solo careers. Quite a legacy, difficult to carry on or duplicate by anybody else.

Being quite reluctant to cover or tribute bands, I was even more hesitant with the idea of going to a Beatles homage show despite hearing only good things about it. I must say I do not see the point of copying a band unless there is really something authentic brought on the table, like it’s the case with Dread Zeppelin or Beatallica.

 But The Bootleg Beatles  is something completely different.

So, what’s so interesting about it …

10355745_1539133326300460_5670938854813213650_n.jpg

If you want to know more about the members, all you might find is their names. Although the group goes back in the ‘80s and changed its members since then, their webpage does not offer any biography or personal data. That’s because The Bootleg Beatles is not about themselves, it’s plain and simple about … The Beatles.

The format of the concert is based on four mini-shows, each of them corresponding to four periods. Four sets of more than two hours in total, intermissioned by video footages and projections, related to the specific context of those times. Each set of songs are performed by being dressed up in specific costumes and wearing amazingly accurate make-ups. More than 30 songs and we should not forget the string band performing in the back.

 

The early material and Beatlemania ( Act I)

10665202_1539133309633795_623172089356185249_n.jpg

The first set is focused on the starting career, the touring years and the Beatlemania phenomenon. They came on the stage dressed in suits, with mop style haircuts, all smiling, ready to start a journey through the early and most popular hits of the era. A very convincing Paul McCartney finished the set with Yesterday just like later on, a no less convincing George Harrison will finish the another set with When My Guitar Gently Weeps.

• A Hard Day's Night

• Any Time at All

• She Loves You

• Please Please Me

• Roll Over Beethoven (Chuck Berry cover)

• This Boy

• Can't Buy Me Love

• I Wanna Be Your Man (The Rolling Stones cover)

• I Saw Her Standing There

• Yesterday

 

10639417_1539133356300457_4105403034877464380_n.jpg

Shea Stadium and the beginnings of the studio era (Act II)

 

After a short intermission which kept us entertained with video montages of Dedicated Folower of Fashion by The Kinks and Wild Thing by The Troggs, here it comes the second set, centered on a milestone for The Beatles’ career, the end of the touring years with the most probably first major stadium concert in history of pop music.

• Twist and Shout

• And Your Bird Can Sing

• Help!

• Nowhere Man

• Drive My Car

• Taxman

• Paperback Writer

• Day Tripper

 

10300640_1539134322967027_2667667130189608155_n.jpg

The psychedelic era (Act III)

 

10703593_1539134479633678_3672723968393357588_n.jpg

An intermission with a video montage of See Emily Play by Pink Floyd was announcing beyond doubt the coming songs from Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band, to be continued with a flavor of the Magical Mystery Tour. A huge Sgt. Pepper's album cover projected in the background, the well-know eccentric costumes and psychedelic projection during Lucy in the Sky With Diamonds.

• Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band

• With a Little Help from My Friends

• Lucy in the Sky With Diamonds

• Penny Lane

• I Am the Walrus

• All You Need Is Love

• While My Guitar Gently Weeps

10639387_1539134729633653_6593121689624659192_n.jpg

 

 

On the Abbey Road towards the rooftop concert via The White Album (Act IV)

 

10411250_1539133536300439_4564969424107976316_n.jpg

A last intermission, some Rolling Stones music and we travel back in time to a Beatles era when the Four Fabs are no longer four boys from Liverpool but authentic artists with concept albums, ambitious tracks and revolutionary ideas.

• Oh! Darling

• Octopus's Garden

• Here Comes the Sun

• Get Back

• Revolution

• Let It Be

The Encore

The encore couldn’t be anything else than Hey Jude and of course the show ended with everybody singing along.

 

 

How to not be The Beatles and be The Beatles at the same time

I mean, it’s clear: they are not The Beatles, you know they aren’t because you’re an intelligent person, emotionally stable, who doesn’t fall for a cheap act of Beatles revival or is searching for a pathetic and melancholic come back of what you felt when you first heard the band. But actually, the fact of being aware of all these things is raising their share price. They sounds like The Beatles, are dressed like them, talk like them, copy their gestures, accents and even “Paul McCartney” is left-handed for God’s sake! And however they manage not just to avoid the ridiculousness that one might expect, but to create a very authentic postmodernist act. It brings out the charm in plain sight just for the audience to enjoy it. It’s more than a musical performance, I enjoyed it as much I would enjoy a Shakespeare production. Flawless.

 

Conclusion

I was not expecting such remarkable performance. I left the venue with a single thought: to see them again. I don’t want to listen to them on youtubes or watch interviews or any other videos, I want to be again as close as possible to this experience. I need to see them once more live. And in UK, if possible

Partager cet article
Repost0

Articles RÉCents