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  • : Le blog des critiques de concerts
  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 17:13

Mitch "ZoSo" Duterck

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Lineup:
Deborah Bonham : lead Vocals, Acoustic Guitar, Tambourine
Peter Bullick : Backing Vocals, Lead Guitar, Mandoline.
Gerard Louis : Backing Vocals, keyboards, Piano,
Ian Rowley : Bass, Harmonica.
Frank Benbini: Drums
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Setlist :
01.Shit Happens.
02.What We've Got.
03.I Need Love.
04.Painbirds.
05.Take Me Down.
06.Fly.
07.What It Feels.
08.Grace.
09.Jack Past 8.
10.Pretty Thing.
11.Religion.
12.No Angel.
13.Duchess.
14.Devil.
15.Old Hyde.
16.Immigrant Song

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En ce bel après-midi ensoleillé, il est 17.30 lorsque j'arrive au Spirit of '66, lieu de rendez-vous convenu avec mon pote Peter Bullick.

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 Avant ca?

 "je marchais, j'avançais, je traînais ma dégaine, j'avançais sans savoir, sans idée de pouvoir" comme le Trustait si bien Bernie Bonvoisin. J'arrive pile-poil pour le déchargement du matériel mais pas besoin de renforts, ils gèrent le tout.
On se congratule à l'Américaine, en se prenant mutuellement dans les bras et "tap tap" dans le dos, ponctués de "Nice to see you Mitch" avec Debbie c'est la bise, et alors? Jaloux va. Woot, le roadie/driver qui accompagne le band sur la tournée me présente Frank Benini, batteur des Fun Lovin' Criminals, qui a accepté de prendre le siège laissé temporairement vacant par Jerry Shirley (Humble Pie) contraint au repos forcé suite à un accident de voiture. "I Don't Need No Doctor" ? Pas sûr...
On se retrouve au backstage qui est plutôt un Understage pour ceux qui connaissent le Spirit. Debbie et moi devisons comme de coutume, de tout et de rien, mais principalement de musique. Echange de cadeaux, tee shirts pour elle, Cd's pour moi, séance de photos, on se boit un coup, deux coups et l'interview ressemble plus à une discussion entre amis qu'à une série de questions pré-formatées pour les médias. Même si ils doivent en passer par là, les artistes préfèrent de loin parler de ce qui leur tient à cœur, il suffit de les écouter et on en apprend bien plus sur eux. C'est à mon sens ce qui est en fin de compte le plus important dans les relations humaines, savoir écouter. Le temps est notre pire ennemi lorsqu'on se trouve en phase avec quelqu'un et au-dessus de nos têtes, ca soundchecke à tout va. Debbie est fébrile, passablement fatiguée par un voyage depuis son Angleterre natale via Calais mais il lui faut gravir les marches pour se tester la voix. C'est ok.
Retour dans la loge où elle me confie son inquiétude quand à l'assistance qui pourrait être là ou pas ce soir. Elle me dit "Tu sais Mitch" pour les concerts, c'est comme pour la promotion des cd's, il ne faut pas s'asseoir et attendre en pensant que le
nom de "Bonham" fera le reste. J'opine du chef, "branler" me paraît hors propos, vu les circonstances.
C'est la première fois que le groupe se produit en Belgique et on peut une nouvelle fois féliciter Francis Géron d'avoir eu le nez fin au niveau qualitatif. Ce n'est pas la foule, loin s'en faut mais ceux qui sont venus, ont vu et... sont repartis avec du soleil dans le cœur, de la qualité et de la générosité plein les oreilles. Le groupe va jouer comme si c'était sold-out et nous offrir un concert complet d'1 h35 d'excellente facture. A la manière de notre BJ Scott nationale, Debbie est une artiste vraie et sincère, elle porte fièrement ses 52 printemps sur les scènes du monde entier qu'elle arpente de ses pieds nus. Peu importe le nombre de spectateurs, elle nous a tous conquis avec son grand cœur, sa gentillesse et son talent. Cerise sur le gâteau, elle mettra un point d'honneur à s'adresser au public dans la langue de Voltaire tout au long du concert
Ce dernier (le concert, pas Voltaire aussi non j'aurais dit "Action Man") est majoritairement articulé (CQFD) autour de "Spirit" le dernier album en date sur lequel officient notamment en guests de luxe Marco Giovino, le batteur New Yorkais du Band of Joy et monsieur Robert Plant himself, venu se fendre d'un solo d'harmonica sur le titre "What It Feels". Cet album, quatrième en date de Miss Bonham est le plus mature, le plus abouti. Peter Bullick n'y est pas étranger car son jeu de guitare est tout bonnement superbe, on y ressent toutes les influences de l'homme (Rory Gallagher, Jimmy Page, etc) et l'apport de Marco Giovino est certain et plus que tangible également.
Le concert débute par "Shit Happens", c'est vrai que vous auriez pu vous déplacer bande de paresseux! D'emblée on sait qu'on va passer une bonne soirée. Ca rocke et le son est impeccable. Toujours un petit mot gentil de Debbie à l'égard de l'un ou l'autre. Je ne sais pas pourquoi mais je me sens privilégié lorsqu'elle me dédicace le titre "Pretty Thing". C'est la première fois qu'on m'appelle de la sorte (qui n'est pas la traduction de Pretty Thing, ne me faites pas 10710758_10152763822539301_7517144232970358417_n.jpgdire ce que je n'ai pas dit). Le moment fort que j'attends particulièrement est le titre "No Angel" une beauté qui déploie ses charmes sur une dizaine de minutes avec un hommage émotionnel et vocal aàdes chanteuses telles Aretha Franklin et Janis Joplin. "Old Hyde" est une autre merveille de sensibilité et d'espoir qui évoque les hommes du clan Bonham qui ont rejoint le royaume des disparus tout comme la maman de Debbie qu'elle espère revoir tous et toutes un jour, quelque part. C'est tout simplement beau, touchant, attachant. En rappel, les fans du dirigeable pourront se féliciter d'être venus car c'est aux accents de "Immigrant Song" que se termine cette soirée.
Il est temps de se dire au revoir, re-hugs, re-bisous et Debbie me dit : "dès que Jerry Shirley sera de retour aux drums je je t'invite à monter sur scène avec nous pour chanter "Rock and Roll" de qui vous savez. Merciiiiii Debbie, je serai prêt, sois en certaine. La tournée en France s'annonce bien, il y a des dates sold out.Oui, Ils connaissent déjà, là-bas, outre-Quiévrain. Pour une fois qu'ils sont en avance sur nous Après une pizza "Sorente " au resto la Cucina, je rejoins ma chambrette et je pousse le volume de mon enregistreur pour réécouter le concert, ce qui me vaudra des "boums boums" assénés avec force dans les murs par l'occupant de la chambre voisine que je croyais inoccupée. C'est vrai qu'a minuit, le rock ne trouve pas beaucoup d'adeptes dans une pension familiale. 

Valhalla I'm coming....

Mitch "ZoSo" Duterck

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 09:54

Stephen Samuel Gordon avait participé à plusieurs enregistrements du label Hyperdub, on l'entend notamment sur' Sine Of The Dub", réalisé en collaboration avec Kode9  et deux autres  albums du membre fondateur de Hyperdub.

The Spaceman a également collaboré avec Burial, The Bug, Martyn, Jerry Dammers, Redshape, Dub Gabriel ou  the Echologist.

Il y a quelques jours il avait sorti un nouvel  EP avec Kode9, 'Killing Season'.

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Il est décédé le 2 octobre!

 

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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 09:24

Après les 5 soirées éliminatoires à La Maison des Musiques ( Bxl) - la Maison des Jeunes de Rixensart - la Maison des Jeunes de Tamines - la Maison des Jeunes de Chênée et la Maison des Jeunes de Marche-en-Famenne, les 10 participants aux demi-finales du  Concours-Circuit sont connus, il s'agit de: Alaska Gold Rush –  Feel – Forest Bath – Kings Of Edelgran -Mambo – Maw/Sitt/Sii – Noisy Way - Shoeshine – Thyself  et  Ulysse!

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Elles auront lieu dans deux salles du Club Plasma : le 24 octobre à l’Atelier Rock à Huy et le 25 octobre au Salon à Silly.

 A l’issue des demi-finales, ils ne seront plus que 5 à accéder à la finale, 20 décembre 2014 au Botanique!

 

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 21:06

Le billet de JPROCK :

 

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Un concert Live Nation

L’annonce a ravi les fans, The Libertines reprennent du service après quasi dix ans d’absence.

Londres, 1997, Peter Doherty et Carl Barât forment the Libertines.
Le succès est rapidement au rendez-vous avec deux albums jouissifs « Up the Bracket » et « The Libertines » et ce malgré les problèmes de drogue de Peter évincé du groupe pour une tournée, puis réintégré après réconciliation avec son pote Carl Barât.
Le combo se sépare en 2004 et chacun continue son parcours avant de se reformer en 2014 avec tournée à la clef et nouvel album en vue.
Et on ne peut que s’en réjouir…
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Il est 19h15 lorsque le Forest Club accueille Deers un combo de gamines qui évoque parfois les Slits genre je joue mal, je chante (aussi mal) mais je m’éclate dans un mode rock basique et sulfureux.
Ces gamines ne changeront rien à l’histoire du rock mais au moins elles s’amusent et nous on se marre. 

C’est l’essentiel.

 


Place ensuite à Cuckoolander , sa bassiste sexy , ses riffs de guitare et son pop-rock londonien sympathique et sulfureux.
Et un bon single annonciateur « Dumb Dee Diddy Dumb ».
Sympa !
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Mais c’est The Libertines qu’attendent avec impatience les 3.500 spectateurs présents, ce soir, dans la  salle forestoise.
Et les héros savent se faire désirer .

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Sur le coup de 21h les lumières s’éteignent et un long film de dix minutes projeté sur l’écran géant nous évoque le parcours des quatre sbires.
Et dix minutes c’est long lorsqu’on attend avec impatience.
On se met à rêver, et on les imagine un instant avec jubilation un peu perdus et se faufilant dans les coulisses cherchant en vain l’accès à la scène tels les héros étourdis de Spinal Tap.
10533890_643739692409299_6336971367965782328_n.jpgMais il n’en est rien, nos quatre gars savent comment faire monter la pression et lorsque les lights s’allument et que le band paraît, Forest se transforme en chaudron incandescent.
Pete Doherty, Carl Barât, John Hassell et Gary Powell balancent « The Delaney » en ouverture et tant pis si de temps à autre ça coince et qu’une guitare semble désaccordée, l’instant d’après le band retombe sur ses pattes avec brio.
Tantôt punk, tantôt pop, le groupe est dans l’urgence et la férocité et surfe entre nonchalance et énergie se posant comme une sorte de révélateur ultime qui nous fait voir leurs concurrents comme de gentils enfants de choeur inoffensifs.
« Campaign of Hate » « Vertigo « , « Time for Heroes » , » Horrorshow « « Begging » , « The Ha Ha Wall »,» Music When the Lights Go Out » et « What Katie Did » sont jetés en pâture à un public survitaminé.
The Libertines savent y faire, et avec eux parfum de scandale et gros bordel ne sont jamais loin. Le rock quoi, le vrai qui nous fait bander, pas ces ersatz aseptisés qu’on nous sert à la pelle sur les radios pseudo-branchées !
Avec son look de dandy déguingandé chapeauté et décadent Pete Doherty partage le chant avec Carl " rockstar " Barât et lorsque ces deux là se trouvent réunis autour du même pied de micro à éructer comme deux beaux diables on se prend une grosse baffe dans la tronche. Car malgré des imperfections (on n’attend d’ailleurs pas d’eux qu’ils soient parfaits ) le band atteint des moments de grâce comme ce « The Ballad of Grimaldi » chanté en solo par un Barât en grande forme.
Et les titres s‘enchaînent : » The Boy Looked at Johnny » , « Boys in the Band » , « Can't Stand Me Now » , « Last Post 10440691_643739752409293_2999664038469820436_n.jpgon the Bugle », puis c’est au tour de Pete de piocher dans le répertoire des Babyshambles avec « Fuck Forever « livré en solo .
Le public jubile et lorsque « Tell the King » et « The Good Ald Days » annoncent la fin du set il en veut plus.
Les quatre hommes se repointent sur scène pour le rappel et c’est le calme et classieux John Hassel qui s’empare d’une guitare acoustique et nous propose un très beau » Never lose your sense of wonder » bourré d’émotion.
Puis c'est la cavalcade finale avec « What Became of the Likely Lads » et lorsque le groupe reprend les riffs du Psycho Killer de Talking Heads pendant « Up The Bracket « le public chante en choeur fa fa fa fa fa, fa fa fa fa fa comme si la machine à remonter le temps nous avait retransporté soudain en 1977.
Pete se lâche et balance plusieurs fois son pied de micro à terre au grand dam d’un roadie qui ne sait plus trop ce qu’il doit faire.
Carl, lui aussi est déchané et« What a Waster » et « I Get Along « clôturent définitivement le show.

Remerciements, sourires et petits saluts à une foule conquise, les Libertines prennent congé et regagnent les coulisses.

Rien à foutre que ces quatre là se soient réunis pour le fric ou pour tout autre motivation obscure, on tient là sans doute un des derniers groupes cultes à avoir tout compris, de l’attitude à la musique, et qui nous balance un rock AOC pur jus simplement génial.

Et le reste on s’en tape !!!
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Texte et photos : Jean-Pierre Vanderlinden aka JPROCK.
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Setlist :

The Delaney
Campaign of Hate
Vertigo
Time for Heroes
Horrorshow
Begging
The Ha Ha Wall
Music When the Lights Go Out
What Katie Did
The Ballad Of Grimaldi
(Carl solo)
The Boy Looked at Johnny
Boys in the Band
Can't Stand Me Now
Last Post on the Bugle
Fuck Forever
(Babyshambles cover)
The Saga
Death on the Stairs
Don't Look Back Into the Sun
Tell the King
The Good Old Days
Encore:
Never Lose Your Sense Of Wonder
(Yeti cover)
What Became of the Likely Lads
Up the Bracket
(Talking Heads 'Psycho Killer' outro)
What a Waster
I Get Along

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 18:39

Concert en images: Samuel Letecheur ( words: michel).

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The Antlers + Marika Hackman ( solo) à l'Ancienne Belgique, une organisation  Live Nation.

 

La jolie Londonienne,   Marika Hackman, armée d'une guitare assure l'avant-programme.

Du nu-folk séduisant, son dernier EP 'Deaf Heat' date du mois d'avril.

Elle connaît la salle, l'an dernier elle assurait la première partie de Laura Marling.

 

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Mais Bruxelles est venu pour  The Antlers ,

le trio de Brooklyn soutenu par un multi-instrumentiste passant allègrement de la guitare à la trompette.

Menu du jour: l'interprétation quasi complète de l'album 'Familiars' de 2014, sans 'Intruders', deux titres plus anciens 'Drift Drive' ( un single de 2012) et 'Kettering' ( sur 'Hospice') s'insérant dans la lecture du dernier CD.

Un double bis clôture le show.

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Setlist:

Palace

Doppelgänger

Hotel

Drift Dive

Kettering
Director
Revisited
Parade
I Don't Want Love
Surrender
Refuge


Encore:
Putting the Dog to Sleep
Epilogue

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Oui, Luc, un regret?

Son pourri lors des trois premiers titres, sinon grand concert!

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 14:11

C'est quoi ce soir?

Du bruit et pour décorer le nougat, du larsen et du feedback!

Où?

Au Magasin 4!

Merde, tu vas encore  puer le tabac et le chanvre..

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Trois noms à l'affiche: Hammerhead -  Deer - Viva Cats!

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Viva Cats!

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Non, Manon, c'est pas l'album live de Roxy Music , ni un groupe de rockabilly! 

Le projet est récent, il est né sur les cendres de deux précédents groupes de Frédéric Legrand, Lillian Gish et Pull my Daisy.

10408515_1540967196117073_2448516299370147949_n.jpgLe Fred chante et tripote un synthé, le line-up mixte se complète  avec Pierre Constant ( guitare) - Sonia Hoge ( basse) - L'Impératrice Déchue ( keys, voix) et Gerald Bouchat( drums).

L'Impératrice déchue, tu dis, Joséphine?

Non,  Yasmina H’mamou!

On les retrouve quasi tous dans La Tentation Nihiliste.

Les matous se sont fait les griffes lors du Bear rock et un six titres peut s'écouter sur Bandcamp.

Ce soir ils se sont fendus de neuf plages noisy et farouches, toutes griffes dehors, pour reprendre le titre de leur EP.

Une première salve brève et musclée annonce un titre récité  à l'amorce apaisée et psychédélique , style les Doors, mais ce 'September 6th' va soudain nous exploser en pleine gueule et devenir méchamment abrasif.

Azraël,  Poussy, Fritz, Belphégor et Mistigri ne se calment guère et balancent d'autres brûle-gueule corrosifs et piquants, du garage noise  vachement excité, il n'y a que Sonia à garder son calme, tous les autres sont pris de convulsions épileptiques pas belles à voir.

T'as eu droit à des relents Sonic Youth, du punk (' Panic' ), une sorte de 'Paranoïd' en mode TGV, un blues noise  destructeur  et quelques autres efforts soniques pour finir en chaos effroyable.

En, JP?

Niet slecht!

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Deer

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Après les félins, des cervidés, quelle ménagerie!

Un trio de jeunes gens pouvant voter depuis peu,  Arne Lannoo ( brame, guitare)  Benjamin Caes ( drums) et Mitch Van Laecke ( guitare).

Un EP 'Floods' et déjà pas mal de présence scénique dont une première partie pour 'Drums are for Parade'.

10257978_1540968152783644_1736787459765662000_n.jpgIci aussi des morceaux concis, bruitistes, offrant un fond math rock tonitruant.

Ces gamins travaillent dans l'urgence, ils vont secouer l'entrepôt pendant 30'.

'Persian' dit la setlist, vachement surchauffé le Perse, le moteur n'est pas encore chaud que ça explose de partout, Arne déclamant une oraison sur un ton incantatoire.

Un râle angoissé introduit le tout aussi succinct '  Feed'.

La fièvre ne retombe pas avec 'Bleeperz'  et 'Wastelandz' .

Si t'es pas content des résultats de Destop pour assainir les chiottes, essaye Deer!

La chope posée sur une enceinte fait un bond pour s'étaler sur les baskets neuves de J P, les kets continuent inlassablement à matraquer, 'Rats' et 'Machines', ce dernier morceau, plus long, virant doom.

Retour dans les tranchées et un dernier obus, 'Confusion'.

Un passage au bar s'impose!

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Hammerhead.

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Le vétéran de la scène noise du North Dakota a repris la route en 2010 après avoir mis la clé sous le paillasson en 1996, année pendant laquelle ils sont venus visiter le vieux continent.

Dix-huit ans plus tard, Paul Erickson, Jeff Mooridian Jr. and Paul Sanders viennent nous saluer et nous agresser avec leur heavy noise metal brut et percutant.

Ce que Deer n'avait pas réussi à décoincer dans tes conduits auditifs, les Ricains s'en sont chargés, la fleur au fusil!

'Swallow', tu avales sans mâcher, 'Reservoir Dogs' de Tarantino c'est de la rigolade pour acnéiques en comparaison avec la brutalité dégagée par ce trio.

More guitar, indique Paul Sanders à la table, tu ne rêves pas..

L'autre Paul nous propose d'aller en vider une il a déjà démoli une corde, Jeff en profite pour improviser une marche guerrière sur son attirail tandis que Sanders s'amuse avec ses effect pedals.

A brand new one,'Global Depression', titletrack de leur dernier EP.

 

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Le rouleau compresseur déboule, 'All this is yours' - 'Santa Prisca' , 1'38", court et saignant.

Sur la lancée, toujours aussi agressif et ravagé, 'Memory Hole' annonce une déclamation, 'Victoria', moins poppy que celle des Kinks.

Sur l'album 'Into the Vortex', un nouveau caillou massif projeté violemment  en direction de ta poire, ' Brest'.

C'est le bassiste qui se charge des vocaux décorant le lancinant 'The Starline Locomotive'.

Amygdales reposées, Sanders  vocifère le furieux 'Louse', le pilonnage intense se poursuivant avec l'instrumental ' Gremlin Stomp'.

Thank you, good night, lance la basse!

Coup d'oeil à ta tocante, 21h50', et alors, quoi,  la setlist mentionne encore quelques joyeusetés...

 

Le formidable batteur est le premier à reprendre place suivi par ses acolytes, le trio propose un encore, chanté par Mr Erickson, orné d'effets stridents.

Hammerhead, un outil  super efficace mais pas doté d'une technologie anti-vibrations!

 

photos: JP DANIELS

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 09:43

La triste nouvelle se lit sur le site de The Urban Voodoo Machine:  "We are immensely saddened to announce that we have lost our brother and band-mate Rob ‘The Kid’ Skipper. Our hearts and deepest sympathies go out to his family at this awful time."

Rob Skipper tenait le violon au sein de cette bande de déjantés.

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Le fiddler a également fait partie de l'indie rock band londonien The Holloways et dirigeait son propre groupe rootsy folk : Rob Skipper and The Musical Differences.

Aucun détail quant aux causes du décès!

 

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 07:59

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1972, 'Sugar me' de Lynsey De Paul se place n°1 en Belgique, en Espagne et aux Pays-bas!

Mais Lyndsey Meta Rubin de Southwark (London) c'est bien plus que cette rengaine séduisante.

Si Lynsey débute comme album sleeve designer, bien vite elle se lance dans le songwriting et connaît le succès grâce au chanteur Jack Wild.

Plus tard, elle co-écrit  "Storm in a Teacup'" pour The Fortunes, un gros hit.

De Paul décide de chanter ses compositions,  'Sugar Me' cartonne d'emblée.

Elle placera encore dix titres dans le top ten dont  'Won't Somebody Dance with Me' et participera à l'Eurovision en 1977.

On lui doit également quelques TV themes (  No Honestly e.a.) .

Elle laisse une discographie  comptant une douzaine d'albums.

Lynsey est décédée ce mercredi dans un hôpital londonien, d' une hémorragie cérébrale, avance les quotidiens britanniques!

 

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 04:57

Le jeudi, 16 octobre, APPLAUSE sera en concert à La Cigale, et COELY au Centre FGO-Barbara.  Le vendredi, 17 octobre, FUGU MANGO montera sur scène à la Midinette.

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MaMa Event, qui se déroule du 15 au 17 octobre,  en est à sa 5ème édition, mais l’ événement connaît un retentissement international grâce à une formule qui rassemble les professionnels internationaux de l’industrie musicale durant la journée.  Le soir, ils rejoignent le grand public afin d’apprécier les groupes en concert.

Nos  groupes belges font partie des 100 groupes sélectionnés  se produisant dans l’une des salles emblématiques des quartiers de Pigalle et Montmartre.

 

Nous reprenons l’information reprise sur le site de Mama Event2014.

 

APPLAUSE

Composé d’un chanteur/compositeur parisien (Nicolas Ly) et d’un quatuor bruxellois, Applause s’apprête à sortir son 2ème album « Acids », déjà annoncé par le brillant « Wasted town » repéré par Nova ou les Inrocks.  A son image, leurs morceaux, sombres et mystérieux, louvoient entre guitares électriques et boucles synthétiques, énergie extatique et mélodies épiques.  La musique du groupe touche à l’essence de la pop, déployant une force limpide sans se départir parfois d’une désarmante simplicité.

 

 

 

COELY

Coely est l’une des trop rares artistes rap qui parvient à vous surprendre tout au long de ses chansons frâce à la variété des ses talents.  Elle possède un flair naturel, une voix puissante et sait emballer comme nul autre son public grâce à une personnalité attachante. Coely a sorti son premier EP Raah The Soulful Yeah en mars 2013.

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FUGU MANGO

Créé à Bruxelles en 2013, Fugu Mango naît de l’amour de la dance music, de beats afro et de l’indie pop. Des percussions intenses, des guitares scintellantes, une énergie colorée : telle est la marque de fabrique du groupe. Sur scène, Fugu Mango se transforme en véritable guru de la danse, parti pour vous hypnotiser et ne plus vous lâcher.  Après un passage remarqué au Dour Festival cet été, ils sont de passage à Paris pour un concert unique dans le cadre de MaMa

 

 

 

Les artistes sont également soutenus par Belgium Boom, une action de Wallonie-Bruxelles Musique et du Flanders Music Centre, en collaboration avec Sabam for Culture.

 

Notre reporter de Concert Monkey/ Le Blog des Critiques de Concerts sera également présent  pour vous faire revivre le marathon de trois soirées de concerts où les groupes émergents de la scène internationale offrent le meilleur de leur répertoire devant le grand public et les professionnels.

 

 

 

Charles Eloy

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 20:40

Le billet de JPROCK :
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Je ne suis pas un grand fan de Sinead O’ Connor, je dois bien l’avouer, mais la sortie de son dernier album sur la pochette duquel la dame apparaît coiffée d’une perruque blonde et vêtue de cuir noir a aiguisé ma curiosité.

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C ‘est donc après avoir écouté la galette en question où se côtoient le très bon et le passable que je me décide à aller la voir live pour la première fois en compagnie de deux mille autres âmes puisque l’AB affiche sold out.
En première partie nous avons droit à un ensemble vocal répondant au doux nom de Karavan Arnoquins qui propose dans une formule a capella des reprises de titres d’Arno.
Trois mecs et quatre filles black qui vocalement en ont sous le capot mais qui dès la surprise passée au delà de deux trois titres lassent un peu.
Mention spéciale à "Bathroom Singer" étonnamment revisité mais après quarante minutes de prestation à cette sauce on est heureux de passer à la suite.

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Et la suite s’appelle Sinead o’ Connor.
Flanquée d’un excellent band mixte , deux filles (guitare et basse) et trois garçons ( guitare , claviers et drums) la (plus si) jeune femme déboule sur scène crâne rasé, pieds nus, portant une chemise noire avec un col blanc de prêtre et une grande croix qui lui pend autour du cou.
10289893_643272465789355_7635880471560814311_n.jpgElle attaque en douceur avec une reprise de John Grant « Queen of Denmark « avant de muscler son interprétation.
La voix est claire et impeccable , mais la demoiselle semble toujours torturée, prête a plaider ses causes quasi perdues tel
un Don Quichotte féminin combattant les moulins à vent.
« Take me to Church « , « The Wolf is Getting Married « , je tente de me familiariser avec la musique de l’irlandaise, de pénétrer son univers, mais à vrai dire je n’accroche pas.
Son côté torturé sérieux et austère ne me séduit pas et sa manière de terminer chaque phrase par un souffle lors des ballades n’évoque chez moi qu’ un exercice de style doté de peu d’émotion.
Bref passé les quarante cinq premières minutes je décroche et commence à trouver le temps long.
« In this Heart « chanté a capella avec sa guitariste et sa bassiste me tire quelque peu de ma torpeur ainsi que le plus rock « The Voice of My Doctor « .
Le reste s’adresse aux fans.
Pas de « Nothing Compares to You « (tant mieux car il n’y a que Prince pour sublimer ce titre qu’il a composé), la dame clôture le set avec « The last day of our acquaintance «.
Bof !
Le rappel ne sera guère plus emballant avec un titre rock « Kisses like Mine « , un duo voix piano avec « Street Cars « et une prière psalmodiée dans un souffle ( ou plusieurs) intitulée « Before we end our day «
Bref, un concert en demi-teinte, du rock dépressif qui se prend au sérieux pour amateurs de longues soirées passées à méditer, se révolter, et refaire le monde.
Sans moi…

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Texte et photos : Jean - Pierre Vanderlinden aka JPROCK

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