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  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 11:42

Sixième édition du  Kampioenschap van Brussel, phase éliminatoire n°4 au  KultuurKaffee de la VUB!

Après le Rits, la Jeugdhuis De Schakel, Recyclart et avant la dernière manche au VK, c'est la VUB qui attend les candidats à la finale qui aura lieu à l'AB le 5 décembre.

Le précédent triomphateur se nommait OK Cowboy!, superbe band malheureusement enterré au cimetière à côté de Gary Cooper, et on peut d'emblée affirmer que la fournée du 17 octobre était exceptionnelle, absolument tous les bands en compétition auraient facilement pu briguer une place en finale, ils valaient vachement mieux que certains élus de l'édition précédente!

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Après tirage au sort, le périlleux honneur d'ouvrir les festivités échoit à  The Narcotic Daffodils.

Ils ont 20' ( timing identique pour tout le monde) pour convaincre le jury.

012Un soundcheck pénible pour Irène : Vocals- Merlin : Drums - Flupke : Bass and Backings-

Simon : Keyboards-Wurlizer 200A-MicroKorg et Hakim: guitars.

L'ampli maison fourni à Hakim grésille horriblement, pense à l'huile dans la poêle à frire, faudra faire avec.

5' après la bouillie, une nana charmante et  bredouillante vient présenter le combo!

Une introduction inutile pour toi qui as croisé plusieurs fois la route des  liliacées couleur d'or auxquelles la  sagesse populaire attribue des propriétés narcotiques.

Un nouvel album est prévu pour début 2013,le choix de la playlist comportera plusieurs plages prévues pour cette rondelle.

'Light dry gordon' débute par des claquements de mains, cette amorce sévillane fait place à un alternative rock nerveux , avec une basse omniprésente et la voix  irritée d'Irène scandant ..you ought to disappear.. tandis que Monsieur Rigot, pas un nigaud, nous sort des sons de synthé stridents qui nous rappellent les grands moments de groupes à la Gentle Giant.

Oui, madame, c'est de prog, ne reniant pas les arrangements jazzy aventureux, qu'il s'agit.

Plus serein, ' Sun for the rest', aussi exquis que le meilleur de Renaissance ( avec Annie Haslam, bien sûr!).

'The Sewer'

 Un brocheur? Un collecteur d'égout? Une couseuse?

De l' avant-garde/ prog mordant.

Let's talk about love, propose Miss Csordas.

Sur fond d'orgue Casanova/ Procol Harum ( au choix), 'Go Love', l'ampli d'Hakim déconne, Irène n'en a cure et se démène ferme, la lovesong prend de vertigineuses allures montagnes russes.

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The Narcotic Daffodils terminent le mini-set par la valse tragique et hantée ' Weathered'.

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JoBee Project

Le projet de  Joanna Bee Pszczola, radio host sur FM Brussel, un album, 'The Falling', dans les bacs!

Un genre totalement différent lorgnant vers le trip hop, la nu-soul, la lounge.

La madame, d'origine polonaise, est dotée d'une voix rêvée, légèrement fêlée, pour le concept. Le trio l'accompagnant ( piano, basse, batterie- Marc Sperber- keys Cyril Fleury-bass Pieter Dedoncker - drums) fait son boulot de manière professionnelle.

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Brussels, we're gonna play some 'Magic' for you.

De l'acid jazz/ trip hop soyeux, plus dans la mouvance Dido que dans celle, plus aventureuse, Massive Attack.

La chevelure noire poursuit par un midtempo nu-soul assez conventionnel, 'My life'.

Un groove aimable et toujours ce timbre qui séduit.

' Mellow', titre explicite, lisse, légèrement délavé, idéal comme bruit de fond au casino, le quartette terminant par un funk bien foutu, 'Madness'.

Petit reproche, la nana bouge comme une planche à repasser, ce qui n'a pas empêcher Flupke d'essayer de la débaucher pour le collectif Females Rock!

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Fini de rire, tous aux abris, ils arrivent...  New Killers in Town!

Les barbouzes,  Nicolas Tybergin (vc. - Monster V) // Loïc Magotteaux ( guitar- Ledback)  // Emmanuel Delettrez (basse- Mont-Doré)  et  Aurélien Belvisi ( drums - Tense), vont nous asséner un alternative/rap metal brutal et colérique en pleine tronche.

067.JPGGeorge, un supporter de Nottingham Forest, perdu dans notre beau royaume, confiera à la fin du set: I like that!

Le rageur 'Shaping Masks' ouvre et puisqu'il est question de fureur, on mentionnera Rage Against the Machine, mais aussi Soundgarden ou  Suicidal Tendencies, bref pas forcément le genre qui devrait plaire à ta frangine qui ne jure que par Stromae.

 Les killers mitraillent sec et la colonie de groupies qui les suit à la trace headbange comme de vulgaires métalleux bedonnants.

' Back to reality', la réalité, c'est une plaine dévastée après le passage d'un ouragan.

Pas beau, à voir, une  fillette aux fringues déchirées qui pleure, en serrant une poupée contre elle: maman, où est notre maison!

On te garantit pas l'exactitude du titre suivant, ' Special is the name of several flakes', entamé par un growl que t'avais plus ouï depuis celui de l'ours slovène qui refusait d'être lâché dans les Pyrénées.

Des sauvages!

 Le petit Nicolas est du genre bête de scène  qui remue constamment, ses potes pilonnent sans répit, ' Another day' terminera ce set viril.

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Pas mal de spectateurs/auditeurs voient ce gang en finale.

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Une petite mousse plus tard, un nouveau cyclone:  The 1984!

116.JPGSi pour toi Big Brother c'est un ensemble de colocataires débiles auxquels on demande d'exécuter des conneries diverses, on te conseille de relire George Orwell, le premier à avoir imaginé un Big Brother tout aussi voyeur, mais, aussi ,100000 fois plus dangereux.

Rien ne dit que Gary Divito (batterie), Gregory Paternoster (basse), Nicholas Brynin ( chant)  et Nicolas Claus (guitare) pensaient à Orwell en choisissant leur nom de baptême, mais leur heavy metal balèze est du genre annonciateur de cataclysme.

Un album à leur actif, 'Room 101', des années de galère, mais aussi des récompenses diverses et quelques belles scènes!

' Julia'  , un hasard, Eden?

Il y a une Julia dans le roman d'anticipation du Rosbif!

Elle est comment cette gonze? ....she's a woman you know what I mean ... qu'il répond sur fond d'artillerie lourde.

Old school heavy metal sentant bon Machine Head, Metallica ou nos Channel Zero.

Cette 'Julia' est sans doute moins romantique que celle des Beatles, mais possède d'autres charmes plus épicés!

Le serveur: comment votre stoner?

Saignant, mec, saignant! 

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' Cycle', tu te demandes si l'animal est bien mort et quelles  tortures les bourreaux lui ont infligées dans la room 101.

' Compromises' est prévu pour le prochain enregistrement, mais malgré l'intitulé ne t'attends à aucune concession, ça frappe méchant pendant cinq minutes, si t'es pas tout à fait sonné, c'est parce que le gong annonçait la fin du round.

Bordel, tu te sens comme Jean- Pierre Coopman face à Cassius Clay.

' Such a call' termine la prestation!

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The 1984: A brave ( not) new band! ( merci, George!).

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Le dernier candidat: Neufchâtel!

C'est en décembre 2012, lors d'une Soirée Cerise, que tu fais connaissance avec l'indie rock band bruxellois.

177.JPGA l'époque, il t'avait fait forte impression, il en ira de même à la VUB, malgré d'énormes soucis techniques: feedback, reverb, delay indésirables!

Ce jeune band a pas mal d' atouts en main pour devenir énorme.

Nelson Beumer - Vocals / Lead Guitar, Colin Le Roux - Noise / Rythm Guitar, David Temprano - Drums,  NoKowTow ( = Emmanuel Delettrez, vu avec les Killers)- Bass frappent fort dès les premières notes de l'intro suivie de ' Shadow Chase'.

Neufchâtel est difficile  à étiqueter, les compositions touchent à plusieurs sous-genres, le stoner, le progressive metal, la noise, le grunge côtoient  une forme de hard lorgnant vers l'industrial/alternative metal, style Filter!

Le frontman, Nelson, est doté d'un timbre pas banal et dégage une forte aura attirant l'attention du public.

Tu me dis, ça s'appelle le charisme, Jojo réplique.. j'aime pas les mots en isme, c'est grave ce traumatisme, docteur?

' Void', proche des envolées de Sonic Youth, est suivi du freudien 'Internal monologue' aux sonorités Muse sans les côtés enflés de certains titres de la bande à Matthew Bellamy, tu peux également avancer Radiohead dans leurs moments nerveux.

Les guitares te lacèrent le cerveau sur fond  rythmique musclé.

Ce qui ne gâte rien, les gamins ne sont pas du style statique, ça remue sur scène!

Brussels, this is the last song of the evening and maybe the best one: ' Pegasus' !

Fougueux ce canasson ailé !

Rideau, en nous laissant les guitares finir la soirée en larsens percent tympans!

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Aucun pronostic pour l'épreuve finale, on est curieux!

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