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  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 16:19

Weygand, Foch, G. Hope, Rosslyn Wemyss,  Matthias Erzberger, Detlof von Winterfeldt,  Alfred von Oberndorff,  Ernst Vanselow signent le parchemin et, à onze heures, les armes se taisent... faut fêter l'événement: volées de cloches, clairons en folie, direction le Roskam pour Drop D Society!

 

Euh, Jeannot, tu vas pas nous donner un cours de guitare:  DADGBE, ré la ré sol la ré, scordatura, sol modal.. c'est de l'hébreu, mec!

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Drop D Society  est le nouveau projet d'un trio de dangereux squales: Fred Lani, Patrick Louis et Gerry DSC05068.JPGFiévé,  soit deux des plus fines gâchettes blues noir/jaune/rouge et un spécialiste émérite de la baguette et du charleston.

Il y a 3 jours à Charleroi, ils ferraillaient sous le pseudo The Drop D's, ce soir ils forment une société.

Rappel encyclopédique pour les petits jeunes: Frédéric Lany , oui le même que celui pour lequel tu n'as pas voté à Les Bons Villers, c'est: Fred and the Healers ( de 1994 à 2004) , X- Three, Fred Lani & Superslinger, quelques soundtracks et des milliers de prestations scéniques.

Gerry Fiévé était dans le coup Superslinger, mais aussi D-Regulators ou  Doghouse Sam & His Magnatones, sans oublier, les Yankees, Al Copley ou Jake La Botz, des joyeux qualifient son jeu comme étant  a mix between Gene Krupa and Ringo Starr.

Patrick Louis a roulé sa bosse chez Buttnaked, Mississippi Heat, Jimson Weed, Hobo Jungle,  Swell Rhythm Combo ou le Lazy Louis Blues Trio.

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 20:40, ils sont aiguisés à la Chimay et prêts à nous envoyer leur  blues/ garage/ boogie /rock suintant.

Sonny Boy Williamson 1937 , John Lee Hooker 1960, Rod Stewart 1964, Chuck Berry 1967, Ten Years After 1969, voilà quelques vicieux ayant décidé de suivre la petite jusqu' à la maison: ' Good morning, little schoolgirl'.

Patrick au chant tente une échappée solitaire, Fred sérieux comme un bonze et Gerry en roue libre.

C'est clair, le Roskam va vibrer.

' Nobody but you', du full-bodied Robusta, pas du pipi de chat.

Keske t'as, Fred?

Des démangeaisons, merde: ' Scratch my back'.

Démarrage saignant, babe, fixe bien la ceinture, veux voir ce que cette casserole a dans le ventre.

 Patrick,  à la slide, semble avoir des problèmes avec sa nénette, elle répond pas au téléphone, c'est plus que chiant...  ' Wild about you, babe'.

Le classique 'Preaching Blues'  en version Cream ou Derek Trucks, au choix, du moment que ça canarde!

Fred le jouait avec Superslinger , le midtempo aux odeurs voodoo ' Failure'.

Monumentale réussite cette faillite!

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Un bluesrock dégoulinant pour suivre, ' Going away baby' et pour finir le premier set, le ' Stranger Blues' d'Elmore James.

Bien lire le mode d'emploi, produit dangereux: poudre explosive à base de nitroglycérine!

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Le temps d'avaler deux petites Maes et les mousquetaires ont repris place au fond du caberdouche, bien peuplé mais pas avec des gens recommandables, je parle pas du gars de Ganashake ou d'un PPZ 30, mais Steven vient de se pointer, la serveuse va avoir du boulot!

Au turbin,  turbo pleine puissance: ' Alice Mae' ( R L Burnside) avant de voir Lani manier le bottleneck pour ' Work me, baby' de Junior Kimbrough.

Le Delta de la rue de Flandre prend des coloris Mississippi.

La playlist mentionne ' Another Place' , un blues de 122", aussi  concis qu'un garage tune.

Hound Dog Taylor and the Houserockers, le haunting blues ' Sadie'.

Sorry, les petits gars, poursuivez sans moi, je change de jouet, claironne l'écolo... give me just one more chance, Sadie.. réagit le Pat.

Pas de concert de blues sans slow fignolé , ' Laura', non c'est pas une copine à Johnny.

Que dis-tu, Steven?

Ah, tu crois que c'est la petite qui fredonne ...ik ben zo verliefd..en yodelant!

Si le petit chaperon rouge est dans la salle, on lui suggère de rentrer chez mère-grand, Howlin Wolf, le redoutable stomper, ' No place to go'.

 

 

 

Let's rock da house, le vicié  'The dirty dozen' , Speckled Red, et on compte pas s'arrêter en si bon chemin, un boogie crapuleux: ' Poor Black Mattie' de R L Burnside.

Vous aimez cette potion, OK, elle est pour toi, Steven: ' Drunken Boogie'.

Deux spadassins en duel  féroce, Gerry arbitre derrière sa grosse caisse.

Une fausse sortie et reprise des libations païennes.

Le fût est vide, amen!

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Rappels

' Bo Diddley' a wild rumba, suivie d'un dernier  rock'n roll bouillant avant de baisser les drapeaux, la cérémonie touche à sa fin!

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