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  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 21:58
Vu par Michel :
Quatrième date sold-out, de la mini tournée des clubs belges.
On parlait Vlaams à Charleroi , hier.

The Black Box Revelation

Révélation (cheap, I know) belge 2007.
Le duo de Dilbeek (Jan Paternoster (guitar/vocals) et Dries Van Dijck(drums)) a impressionné le public wallon (tout le monde ne venait pas d'Antwerpen!).
Un blues/garage rock efficace. Influences Black Keys, Black Rebel Motorcycle Club.
Une présence scénique tonique, étonnante pour de jeunes gars. Des vocals trash parfaits, un jeu de batterie 'Keith Moon', une raw guitar :bref 35' de Rock and Roll met ballen.
7 morceaux joués, ils ont enflammé le paradis carolo.
Quelques titres :
'I think I like you' - 'Kill for peace' - le sublime 'Gravity blues' l'histoire de Lucy sortant de prison et voulant commencer a new life, she's trying to lose these gravity blues...- 'Set your heart on fire' pendant lequel Jan escalade le drumkit et nous la joue Pete Townsend.
Un tout bon duo, ovation méritée!
Un EP : 'Introducing the black box revelation' et un CD 'Set your heart on fire' à leur palmares.



dEUS

The biggest Belgian band.
En près de 20 ans d'existence, le band de Tom Barman est devenu une grosse machine huilée.
Cette tournée pour promouvoir leur 7ème CD : 'Vantage Point'
Outre le frontman Tom, dEUS compte un membre du line-up de la genèse : le violoniste/organiste, Klaas Janzoons.
Rudy Trouvé, Stef Kamil Carlens, Craig Ward ou Dany Mommens ont tous quitté le navire et réussi une carrière personnelle.
Depuis 'Pocket Revolution' le guitariste est la star - indie Mauro Pawloski.
Stéphane Misseghers a remplacé Jules, le vétéran, aux drums et Alan Gevaert est à la basse. Il y a une éternité, il jouait dans Twee Belgen. La fille de Chris Whitley, Trixie, peut également compter sur ses services. Il était aussi de l'aventure Arno, Charles & the White Trash. Une sommité à Anvers.

21h35 : on a assez attendu, ça commence à gueuler.
Il fait suffocant à l'Eden, c'est pas le paradis, it's hell!
Lights out!
'When she comes down' lance le bal.
Un gros son, le violon de Klaas quasi inaudible, les musiciens ont une mine de déterrés.
Mauro, barbu, ressemble à Jim Morrison (moins bouffi), avant la dose fatale.
Il ne sourira jamais et aura l'air de s'emmerder à du 100 à l'heure.
Oei, oei, oei ...
Le titre achevé, Tom nous lance 'Bonsoir Charleroi, on est dEUS', sans blague!
De magnifiques ooh ooh ooh, poussés par Mauro, annoncent 'Sun Ra', avec le chorus 'Here comes the night train'. Fantastique morceau.
Les nouvelles chansons constitueront le matériau de ce set, mais quelques vieux titres seront, heureusement, servis également. 'Fell off the floor man' enflamme la ville où la corruption règne.
'The Architect' le funky single du dernier album, sonne assez disco (cf Soulwax), mais est imparable.
Mr Pawlosky, le moine, nous sort d'ahurissantes lignes métalliques de sa gratte. Tom se démène, tel un diable. Lorsque les 5 musiciens chantent de concert, ça te donne une chorale profonde, mais le truc ne décolle pas vraiment.
Are they getting too big ? On ne s'ennuie pas, mais on attendait plus de folie.
Certaines chansons ont un industrial, robotic sound (influence Front 242 ?). Un titre de 'Vantage Point' s'appelle d'ailleurs 'Is a Robot'.
'Eternal Woman' avec le E T E R N A L scandé fait de l'effet.
'Instant Street' l'intro à l'acoustique de Tom rend déjà tout le monde dingue... You're probably right, seen from your side, that I've been lucky... ces lyrics nous rappelle que Mr Barman sait écrire de bonnes chansons. Certains fans approchent de l'hystérie.
Le show gagne en intensité.
'Bad timing' le premier titre de 'Pocket Revolution' verra Alan nous gratifier d'un jeu de basse galopant. Everything is quiet, chante Tom, mais la quiétude ne règne plus dans l'Eden, devenu fournaise.
Le moment magique : 'Theme from Turnpike', avec vocaux forcenés. La folie gagne certains de mes voisins.


Rappels
Le splendide 'Roses' it's time to make a mess, qu'elle dit Rose. Ben, je ne sais pas si Rose est parmi nous, mais c'est un bloody mess à Charleroi.
Un autre titre du dernier né sera joué, avant que les Belgian Gods ne lancent 'Suds and Soda'.
Les carolos font des bonds, et pourtant on est à l'Eden et pas au Spiroudôme.
L'apocalypse!
C'était pas un tout grand concert : son brouillon, répétition générale pour les festivals d'été à 100 000 spectateurs, manque de conviction ou signes d'énervement parfois... Mais c'est une évidence, il sera difficile, désormais, de voir DEUS dans une petite salle.

setlist

1 when she comes down
2 Sun Ra
3 Favourite game
4 Fell off the floor,man
5 the architect
6 slow
7 eternal woman
8 instant street
9 what we talk about
10 is a robot
11 smokers reflect
12 bad timing
13 theme from turnpike
.....
1 roses
2 oh your god
3 suds and soda

Vu par Samanta :

La première partie du concert était assurée par Blackbox Revelation, nouveau groupe de la scène rock flamande. Le duo nous livre une énergie incroyable avec juste une guitare, une batterie et la voix. Ce groupe flamand au style rock garage n’a pas fini de faire parler d’eux.

 

         C’est à 21h30 tapantes que Tom Barman et son groupe montent sur scène et entament le concert avec l’excellent When She Comes Down, morceau du dernier album, Vantage Point. Avec Favourite Game, dEUS commence à se décrisper, mais c’est surtout avec Architec que Tom et sa bande se lachent. Le public est aux anges, et encore plus quand le quintet poursuit avec un puissant Bad Timing Game, titre tiré du précédent opus, Pocket Revolution. Le groupe mélange le rock et l’électro, varie avec tantôt du violon, tantôt de la guitare sèche. La voix du chanteur est puissante et toujours aussi agréable à écouter. Durant ce concert nous entendrons d’autres tubes tels que What We Talk About et le magnifique Instant Street. Le concert se termine vers 23h05 avec un seul mais très bon rappel. dEUS nous livre le magnifique et tant attendu Roses. Mais c’est avec Suds & Soda que le groupe finira enfin à faire bouger le public carolo et que quelques fous furieux décideront de partir en pogo aux rythmes des basses et des guitares. Nous reverront dEUS à Werchter où ils termineront le festival, puisque tête d’affiche du dimanche…
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commentaires

M
Réponse à Jeff:merci d'avoir compris qu'il y avait du second degré (assez lourd,j'en conviens)Effectivement ,l'Eden est une salle magnifique et l'organisation était impeccable!Un bon WE
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J
juste un merci à michel pour ce resumé subjectif, lui qui a surement la chance de vivre dans une ville où il n'y a pas de corruption...   Et surtout merci au groupes et a l'organisation de l'EDEN.NON charleroi ne se resume paqs à cela!amicalement jeff
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