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  • : Bienvenue sur Concerts-Review, le blog des critiques de concerts. Nous mettons en ligne quelques critiques subjectives des concerts auxquels nous assistons. N'hésitez pas à nous contredire à travers vos commentaires.
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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 22:37
Toogenblik- la Sibérie...
Froid polaire, chauffage déficient ce vendredi soir pour accueillir Michael Weston King.
A peine 25 Eskimoos dans l'assistance, maybe les absents étaient au parfum , pour les températures exigeant anti-gel dans le radiateur. Les habitués (Bert, Dirk et le Cisse) se voyant condamner à écluser des liquides houbloneux titrant au minimum 8°.
Qu'à cela ne tienne Carla Bruni en a vu d'autres (plus petites...)

Michael WESTON KING , 45 ans Birmingham.
5 albums avec son groupe précédent THE GOOD SONs (titre d'un album de Nick Cave) et depuis 1999 en solo : 7 CD's!
A 21h20, guitare en main, il grimpe sur la petite scène du folkclub de Haren, suivi de Alan Cook (Manchester), ce dernier prenant place derrière une pedal-steel guitar.
Cook isn't a crook, le gars a joué au sessionman pour Jackie Leven et les Charlatans.
We're ready for an Americana night aux relents British folk.
'A song for' de Townes Van Zandt . Mr King jouera pas mal de titres tristes ,this one is gloomy, prévient-il.
Un timbre rempli de chaleur humaine et une pedal steel plaintive. Du bon boulot.
'From out of the blue'que l'on trouve sur son cd 'A new kind of loneliness'; Ron Sexsmith est crédité sur l'album. Michael a quelques copains de renom outre-Atlantique.
Il cite Gram Parsons,les Jayhawks ou Hank Williams comme influences, c'est mieux que Mireille Mathieu.
'Tim Hardin'65' , un hommage, avec lignes à l'harmonica, au compositeur de 'Reason to Believe' décédé en 1980.
Je vais vous interpréter un nouveau titre , not recorded yet: 'She's still my weakness' ,et comme tout storyteller qui se respecte ,il nous narre sa vie amoureuse prénuptiale.Une fille qu'il n'a pas épousée ,à laquelle il pense toujours.Men are weak creatures....
Un petit gars,à peine 20 ans,rejoint le duo:Paul Hesketh.
Armé d'une acoustique ,il a le look Paul Weller ,époque the Jam.Il évolue au sein du band THE REVERES .En trio '35 regrets' ,chanson écrite à 35 ans.
Pas con les solos de Paulo.
'Let the waves break' la chanson la plus sinistre que j'ai écrite,tout ça avec l'ironie voulue....
'My heart stopped today' titre pour lequel Alan troque la pedal-steel pour une mandoline.Ce devait être une chanson d'amour,Michael et sa madame en amoureux dans le Lake District , but I fucked it up ,nous raconte-t-il.Sur le Cd,Chris Hillman des Byrds collabore au titre.'Always the bridesmaid(never the bride)'met un terme au premier set.

Pause , tournée au bar , Michael vend ses CD's.

Il nous revient seul pour un titre disco, n°1 pour Candi Staton 'Young hearts run free' , il en fait une protest song fantastique. 'God shaped hole' un second morceau seul.
Ce deuxième set s'annonce encore meilleur. Alan et Paul ont vidé leur ladies beer (une Kriek) et le rejoignent pour 'A decent man' titre d'un cd , sorti en 2003. Pour 'nothing left to say' il pensait à un' duet 'avec Dolly Parton, en fermant les yeux et aidés par la pedal -steel plaintive, on peut s'imaginer l'opulente poitrine de la country girl.
'The last Hurrah' qu'il a composée à Dortmund. Ses potes bourrés, ronflant et l'empêchant de dormir l'ont forcé à quitter son plumard . Il s'est mis à regarder les rues sordides de la ville allemande par la fenêtre de leur chambre , au dessus de la salle de concert. Un vieillard traînaillant a attiré son regard, il traversait péniblement la rue pour aller boire un café chaud à l'échoppe du coin, Michael s' est inspiré du tableau pour écrire ce titre mélancolique.
Le folky 'Here's the plan' , suivi de ' The Celestial City' , il s'agit de sa ville, Birmingham. Le jeu d'harmonica est réminiscent des vieux titres de Dylan.
On va vous jouer la dernière et le rappel, dit-il. Pas question de retourner dans la glacière (le hall) pendant vos applaudissements, on reste ici and we play both songs.
Une fine intro à la guitare pour le highlight de la soirée: 'It will end in tears', Dirk pleure à mes côtés et je n'ai pas de Kleenex. Une perle avec une pedal-steel émouvante.Thank you, gentlemen.
Ils enchaînent avec 'No more songs' de Phil Ochs, il ne pouvait y avoir titre plus approprié pour mettre fin à ce show.
Michael Weston King, une grande présence scénique et un gars sympa.....

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