BACK TO BEFORE AND ALWAYS... 'All Join Our Hands', White Lion, album 'Pride'
Flashback
chroniques ponctuelles par NoPo
En 1983, un lion nait à New-York de l'association de Mike Tramp et Vito Bratta, qui rugissent quasiment en même temps que Bon Jovi. La NWOBHM (atchoum 'New Wave Of British Heavy Metal'!) vient de doper le métal en Angleterre et la mayonnaise prend aux Etats-Unis succombant bientôt au cru de Mötley, Poison et Ratt, une bonne recette.
Le gars Tramp (à ne pas confondre avec l'autre avec un "U" comme sa mèche) vient du Danemark, en passant par l'Espagne, un immigré qui s'en sort bien quoi!
Très vite, le groupe signe chez Elektra et enregistre 'Fight to Survive', insuffisant aux oreilles d'Elektra, pas d'electro-choc, va falloir se battre un peu plus les gars! Divorce direct, putain, ça commence bien! Après valse de musiciens, le disque sort finalement au Japon chez Grand Slam qui fait faillite! Non? Si! Personne ne précise si la rencontre des 2 musiciens principaux s'est déroulée un vendredi 13... Finalement, la roue tourne et le groupe aussi!
En 1987, "Pride" parait chez Atlantic et là, bingo et champagne pour tous, merci MTV, l'album devient disque de platine. En 1989, "Big game", un nouveau ticket gagnant, fait disque d'or et l'excellent 'Mane attraction' suit en 1991.
Les tournées s'enchainent, pas les musiciens qui pètent un plomb et se séparent!
A partir de 2003, Tramp veut remettre le couvert mais le feu reste au rouge, car Bratta lui file une trempe judiciaire pour l'usage illégal du nom 'Tramp's White Lion'. Tramp persiste(-tématiquement) et pourtant gagne sa vie en solo avec une réussite particulière dans son pays d'origine. Bratta revient bien sur scène avec lui pour 2 concerts les 6 et 7 avril 2007, mais au bout du compte, on peut dire que le lion est mort ce soir!
En 2023, alors que Tramp se décide à graver de nouvelles versions d'anciens titres qui finissent par paraitre, il confie : "j’ai contacté trois guitaristes célèbres pour leur demander s’ils étaient intéressés pour jouer sur ce projet. Ils m’ont répondu qu’ils ne jouaient pas du Vito Bratta. Vito ne joue pas du blues. C’est comme du Mozart et du Beethoven, tu dois le jouer note pour note.". Ah ben c'est malin tiens, bravo à Bratta qui abandonne carrément la musique!
Le 'Pride' de 1987, fait réellement preuve de fierté, produit par Michael Wagener (1er guitariste d'Accept et producteur de Mötley Crue, Great White, Dokken, Alice Cooper etc etc etc).
On se fixe sur 'All Join Our Hands', un titre bonjovien qui mêle superbes riffs, mélodie accrocheuse et refrain à reprendre en choeurs virils. On prie pour ça, un vrai morceau hard rock, franc du collier, alors que leurs tubes transpirent plutôt le moelleux.